je retiens de cette journée que nous sommes dans un moment de changement majeur et c’est cela qui génère beaucoup d’inconfort. Ce changement majeur Philippe Dessertine nous en a parlé, ce sont des changements géopolitiques, climatiques mais ce sont aussi des changements organisationnels.
C’est-à-dire qu’aujourd’hui les gros mastodontes sont menacés et l’avenir est peut-être à des organisations plus fluides, plus locales qui agissent en réseau.

on voit bien toutes les opportunités Supply Chain et logistique qui vont en sortir et ça, cela me semble extrêmement prometteur.
Dans notre manifeste on parle de collaboration. Nous avons eu des exemples de collaboration incroyables avec la coalition vélique. Moi j’ai beaucoup apprécié d’avoir des concurrents finalement, les uns à côté des autres, et qui considèrent que si y en a qui réussit tous vont réussir. Il y aura une sorte de cascading des bonnes nouvelles et des opportunités. Et ça, c’est une bonne nouvelle, car nous nous prêchons la collaboration car très souvent en matière de développement durable, la solution est en dehors du périmètre des contraintes.

pour faire tout cela, on a parlé technologie et j’ai beaucoup aimé ce que Paola Fabiani nous a dit à ce sujet : “il faut utiliser la technologie de façon pragmatique”. Donc il y a de très grosses solutions qui ne sont pas forcément utiles et à l’inverse des choses beaucoup plus simples et qui sont extrêmement utiles.
Et la réalité, c’est qu’il y a des contextes où ça marche et d’autres où ça ne marche pas. Et ça, ça valide totalement l’approche que l’on a au LAB Digital et Technologies, qui fait ça justement. Qui fait des use cases, qui ne dit de mal de personne mais dit du bien et donne les conditions dans lesquelles les choses ont réussi chez les uns et les autres.

[…] je pense qu’au cœur de tout cela il y a l’humain. On a entendu Florent Menegaux et je remarque que le modèle Michelin d’innovation sociale fonctionne, quand ça va bien mais aussi quand cela va mal. Et c’est une vraie leçon, il faut garder au cœur l’humain, Paola nous en a parlé aussi il faut former les gens, pour les garder et les développer.
C’est une chose de parler de talents, c’en est une autre d’élever des hommes des femmes à travailler dans nos organisations et à y réussir.

J’aimerais conclure sur un message : yes we can !  Yes we can. Tout de même, la France a restauré sa Cathédrale en 5 ans, on a fait une expérience des JO avec Anthony Piqueras, celle d’une vraie réussite, et ce malgré les quolibets. Et malgré les mauvaises nouvelles que nous avons depuis hier soir (NDLR Motion de censure du gouvernement Barnier), je pense que nous allons en sortir la tête haute à un moment ou à un autre, d’une manière ou d’une autre.
Parce que l’on est français et que le coq ne chante jamais aussi bien que sur son tas de fumier ! »