Géopolitique, économie, climat, consommation, règlementation… dans un environnement toujours plus instable c’est le modèle même de la Globalisation et des Supply Chain mondialisées qui est remis en cause depuis plusieurs années.
Les entreprises ont pris conscience que la complexité et la rigidité de leur Supply Chain pouvait représenter un risque existentiel en cas de défaillance d’un seul maillon. L’enjeu est désormais à l’adaptation de leur stratégie pour reprendre la main dans un monde d’incertitudes où l’agilité sera déterminante !
Cette 5ème édition du Baromètre des Risques Supply Chain KYU, réalisée en partenariat avec les Arts & Métiers, France Supply Chain et l’AMRAE, est l’occasion de prendre le pouls de la Supply Chain, de mesurer l’évolution des risques auxquels elle est exposée, d’évaluer la maturité des organisations pour faire face aux nouveaux enjeux, d’identifier et de partager les tendances et les meilleures pratiques de maitrise.
Aucune question n’est obligatoire et toutes les données seront anonymisées pour garantir la confidentialité de votre contribution.
Si vous ne disposez pas du temps nécessaire pour compléter l’ensemble du questionnaire vos réponses seront enregistrées en fin de chaque page et vous pourrez à tout moment y revenir en cliquant sur le lien ci‐dessus.
Les résultats seront publiés début février 2024.
En attendant, nous vous invitons à (re)découvrir la 4e édition du baromètre.
Si vous souhaitez en savoir plus sur KYU, nous vous invitons à vous rendre sur leur site.
Nous vous remercions par avance pour votre contribution et nous tenons à votre disposition pour toute question ou problème que vous pourriez rencontrer à l’adresserisksupplychain@kyu.fr
Les informations personnelles collectées par KYU Associés font l’objet d’un traitement totalement anonymisé ayant pour seule finalité les résultats de l’enquête. Les données seront conservées par KYU Associés le temps de réaliser les résultats de l’enquête puis seront détruites.
Conformément au Règlement (UE) 2016/679 relatif à la protection des données à caractère personnel (RGPD), vous disposez des droits suivants sur vos données : droit d’accès, droit de rectification, droit à l’effacement (droit à l’oubli), droit d’opposition, droit à la limitation du traitement, droit à la portabilité. Vous pouvez également définir des directives relatives à la conservation, à l’effacement et à la communication de vos données à caractère personnel après votre décès. Vous pouvez, pour des motifs tenant à votre situation particulière, vous opposer au traitement des données vous concernant.
Pour exercer vos droits, veuillez adresser votre demande à risksupplychain@kyu.fr. Une copie de votre pièce d’identité pourra vous être demandée. En cas de non‐respect de ces obligations, vous avez la possibilité d’introduire une réclamation auprès de la CNIL..
La gestion des risques, c’est un métier, des savoir-faire et un état d’esprit que les organisations doivent développer. Ce métier existe-t-il déjà dans votre entreprise ? En créant une communauté dédiée, coanimée avec Renault Group et le cabinet de conseil Wavestone, nous pensons aider la profession à monter collectivement en compétence grâce aux retours d’expériences des différents participants et aux éclairages méthodologiques de nos animateurs.
Dans cet article, nous revenons sur le premier atelier de la communauté avec pour thème la classification des risques Supply Chain et la méthodologie de cotation associée.
La gestion des risques en entreprise, un prérequis pour gagner en vélocité et résilience
« La crise Covid-19 et la guerre en Ukraine ont été les catalyseurs de la perte de contrôle sur les Supply Chains. Elles ont révélé chez nos clients le manque d’anticipation et de préparation à la gestion des risques ». Le témoignage de Wavestone sur la gestion des risques au sein des organisations nous éclaire sur le chemin qu’il reste à parcourir.
La multiplication des crises et l’incertitude qui les accompagnent ont poussé les entreprises à renforcer leurs processus de gestion de crise. Néanmoins, ces efforts se concentrent principalement sur de la réaction aux risques avérés, plutôt que sur des mesures préventives pour atténuer l’exposition aux risques et savoir agir en conséquence.
La gestion des risques Supply Chain s’inscrit dans la gestion globale des risques de l’entreprise. Elle se traduit par la mise sous contrôle des facteurs de risques, évènements, circonstances pouvant compromettre la Supply Chain dans l’ensemble de ses activités.
Place de la gestion des risques Supply Chain dans la gestion globale des risques de l’entreprise
La mise en place d’un processus de gestion des risques devient un prérequis pour un modèle d’entreprise pérenne. Il répond au défi de la maîtrise de la Supply Chain, mais au-delà, à des enjeux économiques (maîtrise des coûts de la filière), commerciaux (niveau de services et relation avec les partenaires) et de souveraineté nationale (relocalisation des productions et indépendance du modèle français).
Les challenges de la Supply Chain Renault : 1er retour d’expérience au sein de la communauté
« Le risque de pénurie des produits liés à des limites capacitaires, manque de matière première et de main-d’œuvre » représente le risque numéro 1 pour les organisations en 2023 »(Source : KYU, 4e baromètre des risques), ce qui implique pour les entreprises un pilotage resserré de leur relation fournisseur.
C’est également le constat fait par le Groupe Renault au travers de Thierry Blein, SupplyChain governance, performance & risks officer qui ajoute que le contexte actuel est caractérisé par une recrudescence des risques :
Risques climatiques avec l’exemple des inondations en Slovénie qui ont forcé certains constructeurs automobiles à fermer leurs sites pendant un certain temps.
Rareté des matières premières telle que le cuivre dont la demande est environ 4 fois plus importante que le volume des extractions.
Perte des talents avec d’une manière générale, une augmentation des départs en Supply Chain et un manque d’attractivité du domaine qui peine à recruter.
Opérationnels à cause d’une hausse des coûts de transports, une pénurie de containeurs et des risques capacitaires.
Un principe : Apprendre à naviguer dans le New Normal
Pour faire face à ce nouvel environnement, nous devons changer la philosophie de l’entreprise. Il faut désormais intégrer une prise en compte du niveau de risque et de résilience de la Supply Chain dans nos décisions de sourcing. L’industriel automobile indique également travailler sur les enjeux majeurs que sont la standardisation des produits afin de réduire la complexité de sa Supply Chain, une meilleure gestion des capacités et la fiabilisation des prévisions.
Cartographie des risques et méthodologie de cotation : les fondamentaux d’une bonne gestion des risques
Cette première réunion avait pour ambition de présenter la démarche employée par Renault afin de cartographier puis de piloter ses risques. La phase amont d’identification est basée sur un recensement des principaux risques pouvant freiner l’atteinte des objectifs de l’organisation. Cette approche est répliquée au niveau de chaque direction.
Pour chaque élément détecté, une échelle de notation du niveau de tolérance au risque est mise en place et traduite par un mapping très visuel.
La risk map Renault
Une fois l’état des lieux réalisé, la réussite tient en deux mots : gouvernance et pilotage. Le Groupe a donc décidé de positionner la fonction Supply Chain au plus haut niveau de l’entreprise (CEO-1). Ce choix autorise une approche plus transversale et une vision holistique des risques. Le décloisonnement de la data induit également une gouvernance décisionnelle interfonctionnelle.
Concrètement, les plans d’action de maitrise des risques sont suivis 2 à 3 fois par an dans le CODIR SCM et chaque département (métier) est responsable du pilotage des risques associés à son activité via la nomination d’un Risk Owner. Par exemple, le risque de baisse d’attractivité des talents est géré par la direction RH. De même, le risque « capacité transport » est du ressort de la direction ingénierie logistique.
Les prochaines sessions du groupe : risques climatique, technologique et Cybersécurité
Session #2 du 18/10 : La gestion de la relation fournisseur, animé par Wavestone avec le retour d’expérience de Sopra Steria dans le secteur de l’aéronautique
Session #3 du 29/11 : La gestion du risque technologique & Cybersécurité, animé par Wavestone
Session #4 — date à confirmer : La gestion du risque climatique, animée par Wavestone et France Supply Chain
Les communautés sont des groupes d’entraide et de partage d’expérience au sein desquels la confidentialité et le caractère non commercial priment. Elles constituent des espaces privilégiés d’échanges entre professionnels issus de tous secteurs d’activités. Depuis l’année 2023, elles se développent et rencontrent un vif succès auprès de nos membres.
Notre objectif avec ce nouveau webinar est de poursuivre l’acculturation de nos membres et au-delà, des professionnels de la logistique et de la Supply Chain aux différents carburants verts. Le biométhane en particulier est une énergie renouvelable à la croisée des enjeux énergétiques, écologiques et économiques de notre pays qui permet l’obtention d’un carburant renouvelable nommé bioGNV. Nos invités nous partagent leur expertise des gaz verts et répondent à vos questions : où se fournir et à quel coût ? Quel rendement pour l’usage mobilité ? Découvrez les nombreux atouts et les perspectives de ce carburant alternatif pour décarboner nos Supply Chains.
Les ambitions : générer près de 20 % de gaz verts dans le mix gazier français d’ici 2030 et 100 % en 2050
Nos intervenants :
Élodie Dupray, Chef de pôle mobilité BioGNV/GNV chez GRDF
Rami Hariri, Délégué Biométhane chez GRDF
Les modes de production des gaz verts et leur maturité
Il existe plusieurs gaz verts ou biogéniques. Ils sont constitués de la même molécule chimique que le gaz fossile mais sont issus d’un cycle plus rapide et parfois synthétique. Le premier mode d’obtention de biogaz est la méthanisation, elle s’appuie sur la digestion anaérobie de matière organique.
Les différents processus de production des gaz verts
En France, il existe différentes filières de production de gaz verts avec une maturité variable. Par exemple, la gazéification hydrothermale qui utilise la biomasse humide, du lisier, des boues ou microalgues passera de la R&D aux 1ers projets d’injection réseau en 2025. À l’inverse, sur un même horizon temps, l’électrolyse avec ou sans méthanation atteindra le stade de l’industrialisation.
Focus sur le biométhane
Le biométhane circule déjà dans nos réseaux et se développe fortement grâce à une technologie mature. Au sein de digesteur, on recrée les conditions internes à une panse de vache : de la chaleur et un mouvement de brassage. On recueille ainsi les gaz qui se dégagent de la matière organique en putréfaction avec quasiment aucune perte de rendement. La particularité de la méthanisation est d’obtenir 2 produits :
le biométhane ;
le digestat qui peut faire office d’engrais en lieu et place des engrais chimiques pour les agriculteurs.
La capacité de production par méthanisation a cru de façon exponentielle en France grâce à la mise en place d’un nouveau cadre réglementaire. La répartition des sites de production (principalement en Bretagne et au nord de la France) met en exergue son lien au monde agricole et à l’industrie agro-alimentaire.
Comment les biogaz peuvent-ils nous aider à atteindre les objectifs Fit For 55 ?
Les études montrent que notre consommation de gaz va continuer à baisser sous l’effet de changements de comportement (sobriété) et d’améliorations de notre efficacité (processus, technologie, bâtiment). En parallèle, la production de gaz verts français va croitre jusqu’à couvrir notre besoin total en gaz d’ici à 2050.
Une énergie renouvelable pour les mobilités
Certains territoires sont déjà à 20 % de molécules de gaz verts dans leur réseau quand d’autres atteignent seulement les 3 %. Il est donc indispensable de rapprocher l’usage de la production afin de répondre à la demande et de permettre de rouler au biométhane carburant sur tout l’hexagone.
En se basant sur une analyse du cycle de vie, un camion roulant au bioGNV réduit ses émissions de GES de 80 % (base carbone ADEME)
90 % des flux de marchandises peuvent être effectués au BioGNV grâce à une grande autonomie (jusqu’à 700 km, soit une tournée d’un chauffeur) et une gamme de véhicules étendue : véhicules lourds (transport de marchandises, de déchets et de voyageurs) comme du chariot de manutention.
Gammes de véhicules adaptées au BioGNV/GNV
Des intrants déjà largement disponibles
La matière organique utilisée pour générer du bioGNV n’est pas en concurrence avec les besoins liés à la production de biocarburant, par exemple. D’autre part, l’emploi des intrants et le besoin en terre agricole sont très contrôlés et limités. Plus de 90 % des besoins sont couverts par les effluents d’élevage, les cultures intercalaires qui ne mobilisent pas de biomasse et les déchets issus de l’industrie agroalimentaire.
Comment rouler au biométhane et à quel prix ?
Il existe bien un surcoût à l’achat d’un véhicule adapté au GNV qui est cependant gommé par :
un carburant plus accessible ;
des aides régionales ou locales ;
la gratuité de la carte grise (ou moitié prix) ;
une bonification de l’amortissement.
Pour répondre à cette question de manière complète, il faut prendre en compte plusieurs facteurs, notamment le mode de financement de la production ou les incitations législatives. Des outils ont été développés pour calculer son TCO ainsi que pour comparer les coûts d’un véhicule au biogaz avec les autres énergies (électrique, bio-carburant ou diesel).
Pour en savoir plus sur les défis du biogaz (flexibilité du réseau, raccordement, etc.), son coût et son impact sur votre stratégie de décarbonation, nous vous invitons à visionner le replay. Cette vidéo, réservée aux membres, bénéficie d’une timeline qui vous permettra de consulter uniquement les passages qui vous intéressent.
A retenir
On estime que le biométhane permet de répondre en partie à 3 enjeux majeurs que sont :
Réponses aux questions posées lors de cette conférence :
L’un des défis est lié au raccordement au réseau de gaz des méthaniseurs agricoles, qu’en est-il ?
Aujourd’hui, avec 12TWh, le réseau gazier est au rendez-vous, son développement et son renforcement n’a pas posé de problématique. La problématique est maitrisée par les opérateurs gaziers.
Voyez-vous un avenir au plein de biogaz par les camions en direct au site de méthanisation, ou bien tout se fera-t-il via le réseau ?
Il y aura une majorité de stations réseau, mais la distribution dite à la ferme maillera le territoire dans les zones rurales.
Qu’est-ce que ETS ?
ETS sont les initiales de Emission Trading Scheme, en français le système communautaire d’échange de quotas d’émission. Il s’agit d’un dispositif visant à mesurer l’émission de CO2 pour les entreprises, avec la possibilité pour les plus performantes de vendre leur quota d’émission de CO2 non utilisé aux entreprises les plus polluantes.
Dans le cas d’une très forte demande en biométhane, peut-il y avoir des conflits d’usage sur les produits agricoles (si les déchets ne suffisent pas dans le méthaniseur) ?
La biomasse utilisée pour le biométhane ne rentre dans aucun conflit d’usage. La très grande majorité de la biomasse utilisée n’est pas en concurrence, ce ne sont pas les mêmes intrants vs agrocarburants, par exemple.
Sur un site de quinze hectares, à Cérilly, près de Châtillon-sur-Seine, un méthaniseur est en train de sortir de terre. Cette usine, dont le projet est né en 2018, sera alimentée par des cultures intermédiaires à vocation énergétique, du seigle fourragé. Ce sont 150 agriculteurs du territoire qui se sont engagés à produire des céréales, moyennant rémunération évidemment, pour fournir suffisamment de matière au bon fonctionnement de l’usine. Certains sites mutualiseront plusieurs agriculteurs, mais en France la taille reste moyenne, voire petite : 3-4 producteurs. Les sites sont 10 fois à 6 x moins grands que dans d’autres pays (Allemagne ou Danemark). Cet exemple est-il en conflit ?
Pas de conflit, il s’agit de culture intermédiaire, et donc entre les cultures principales. Pas de concurrence d’usage donc.
Vous avez parlé de capture du CO2 lors de la production de biogaz. Quel est l’état d’avancement ? Est-ce envisagé aussi bien pour bioGNC que pour bioGNL ?
Aujourd’hui, tous les sites de méthanisation sont exploités à l’état gazeux, aucun site à l’état liquide. Des projets sont en cours pour capter le CO2 du process de méthanisation.
Le GHG Protocol dirait d’ajuster le facteur d’émission général du gaz, au fur et à mesure que la part du biogaz augmente.
Les échanges sont en cours avec le GHG protocole, car dans certaines zones avec beaucoup de gaz vert (parfois 100% ) ce principe n’a justement aucun sens.
Ces outils TCO sont-ils disponibles ?
Les outils de TCO sont à demander pour étude de flux à GRDF.
Vous parliez d’organiser des visites, est-ce avec vous ?
Oui, nous allons organiser une visite avec France Supply Chain.
Vous parlez de suramortissement de 120 à 160%, je pensais que c’était 140%… comment est-ce défini ? Merci.
Il est de 20% pour les modèles compris entre 2.6 et 3.5 tonnes, 60% entre 3.5t inclus et 16 tonnes, et 40% au-delà.
Comment expliquez-vous l’écart constaté entre transport de marchandises et transport de personnes, autrement que par l’impératif de rentabilité qui s’impose au secteur privé ?
Il y a certes un impératif de rentabilité mais aussi les trajets sont les mêmes tous les jours pour le TRV et on est sur un modèle de stations privatives. C’est plus complexe pour le TRM mais c’est une solution alternative mature.
Pourquoi certaines stations ne font pas de bioGNC alors qu’elles font du GNC ?
Il faut que les stations soient raccordées aux réseaux de gaz. Certaines stations GNL réchauffent le gaz pour avoir du GNC et celles-ci ne peuvent pas proposer de Bio.
Bonjour, le bio GNL, est-il vraiment vert si on prend en compte l’énergie pour le liquéfier et le transporter ? Merci
Aujourd’hui, en France, il n’existe pas de BioGNL, d’ailleurs, il n’existe pas dans la base empreinte de l’ADEME
Est-ce qu’il existe du bio GNL ? J’ai cru comprendre que c’est extrêmement rare
Aujourd’hui, en France, il n’existe pas de BioGNL, d’ailleurs, il n’existe pas dans la base empreinte de l’ADEME
Comprimer le biogaz génère quelles pertes de rendement ?
Autour de 10%.
Passer au biogaz apporte quelle réduction d’émission de CO2 dans mon bilan carbone ?
Moins 80% d’émissions de CO2 par rapport au diesel.
Quelle différence de prix entre biométhane et gaz naturel standard ?
Entre 5 et 10% plus cher.
POUR visionner le replay et découvrir les réponses aux questions posées lors de ce webinar
Dans ce replay de 30 minutes, découvrez comment Michelin a réussi son projet de déploiement d’une IA en Supply Chain et ce, pour 15 magasins en Europe et 4000 produits différents. Focus sur le machine learning au service de la prévision de production et d’approvisionnement à long terme et à la maille de l’article.
Plonger au cœur d’une réunion du chantier Innovation@SCALE
Au sein du Lab Digital et Technologies existe un groupe de travail nommé Innovation@SCALE. Cette équipe est constituée de membres en charge d’animer l’innovation en Supply Chain dans leur entreprise. Toutes les 6 semaines, pendant 1 h, ils exposent leurs succès ou erreurs dans le cadre de passage à l’échelle.
Pour mieux comprendre ce que signifie partager des expériences d’industrialisation du passage à l’échelle, nous avons décidé de filmer un extrait (la moitié) de la dernière réunion et de vous y donner accès au travers d’un replay avec timeline. Aujourd’hui, le chantier est un forum d’échange de use cases pour s’inspirer et s’améliorer.
Accéder en un clic au chapitre désiré
Depuis sa création en février 2023, Renault, Deret, Geopost et Michelin ont présenté leur gouvernance de l’innovation, c’est-à-dire comment ils pilotent le déploiement grande échelle de leurs projets, mais aussi la partie plus prospective de l’innovation.
Comprendre pourquoi et comment Michelin déploie de l’IA pour sa Supply Chain
La présentation débute par une définition des activités du service de Pierre Cordina,Supply Chain/IA leader chez Michelin et intervenant du jour. Ce service travaille sur l’Intelligence Artificielle, la Business Intelligence (BI) ainsi que sur des rapports d’analyses très poussés allant jusqu’à proposer des solutions aux humains.
Michelin déploie de l’Intelligence Artificielle (IA) à différentes étapes de sa Supply Chain afin que des machines prennent des décisions de manière autonomes pour les gens. Dans cette vidéo, il est plus particulièrement question de machine learning pour prévoir les besoins en pneu à produire ou à approvisionner.
Diminution de l’erreur de forecast de 5-10 %, équiv. 1-2 jrs d’inventaire
Résultat de l’utilisation de l’IA (périmètre – pneu de véhicules de tourisme en Europe)
Depuis 2019, cette solution de forecast dit tactique permet d’obtenir des prévisions mensuelles à long terme pour les collaborateurs en usine. Elle aide à déterminer la quantité de pneus devant être produite (pour les pays possédant une usine) ou importée (pour les pays n’en ayant pas).
La plateforme D@ril, un des facteurs clés de la réussite du déploiement international du projet
Encouragées par le succès d’une première machine (s@@m) qui détecte dans le réseau les stock out, propose et corrige les situations, les équipes de Michelin ont appliqué la même démarche en 6 étapes afin d’effectuer le passage à l’échelle de la solution de forecast :
Récolter les données
Nettoyer les données
Enseigner le passé à la machine
Former la machine
Tester la machine
Prédire le futur
La phase 5 se réalise en double run, c’est-à-dire que l’on teste la machine et en parallèle, les prévisions par l’humain se poursuivent. Ceci afin de comparer les conclusions mais surtout dans le but de faciliterl’adoption par les opérateurs. En effet, sur la base de tests sur des périmètres d’articles grandissants et de bons résultats observés par les équipes, on construit la confiance vis-à-vis de la solution.
La solution D@RIL de forecast par l’IA aujourd’hui
Aujourd’hui, une machine est toujours couplée à un forecast manager, c’est-à-dire à un opérationnel. Elles sont très bien accueillies dans le monde entier grâce à de meilleurs résultats que l’humain ou la machine seuls. Il a été observé que sur une typologie de produits particuliers, l’équipier détient des informations complémentaires et décisives qui améliorent les bilans de l’appareil.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement de la solution et la démarche de passage à l’échelle de l’innovation engagée par Michelin, 2 options s’offrent à vous : visionner le replay réservé aux membres ou nous poser vos questions. Et si vous êtes vous-mêmes acteurs de l’innovation dans votre entreprise, il vous est possible de rejoindre le groupe en nous contactant par mail.
À retenir : les facteurs clés de succès
L’erreur à ne pas faire : ne pas choisir des sujets d’IA pour lesquels vous ne savez pas comment exploiter les résultats sur le terrain.
Équipe : ses membres, son autonomie et son habilité à échanger avec le business
La méthodologie en 6 étapes
La plateforme D@ril
Un ramp up progressif et drivé localement
POUR visionner le replay et découvrir les réponses aux questions posées lors de ce webinar
Il y a à peu près le même nombre de femmes que d’hommes sur terre. Et pourtant la part des femmes en Supply Chain n’est que de 39 % selon le dernier rapport GARTNER de 2023. Pire, leur présence se raréfie sur les postes exécutifs de la Supply Chain et tombe à 26 %. Dans un contexte où le recrutement met sous tension les secteurs de la logistique et de la Supply Chain, il est primordial de porter une attention particulière à la population féminine.
Éclairer sur les actions humaines, sociales, technologiques et organisationnelles favorisant l’intégration des femmes
L’un des outils de la communauté des #femmesensupplychain est d’alerter et de sensibiliser les professionnels au travers de conférences spécifiques. C’est dans ce cadre que Marie-Laure FURGALA, responsable de la communauté a pris part à un passionnant UX-forum organisé par le CERCLE ENTREPRISES et SANTÉ lors de Preventica Toulouse, le 19 septembre dernier.
Jacques Bouvet, Président et Anne-Marie de Vaivre, Fondatrice du CERCLE ENTREPRISES et SANTÉ nous ont rappelés à cette occasion que « le secteur Logistique/Supply Chain pèse en France plus de 10 % du PIB, soit presque autant que la Santé avec plus de 1,8 million de salariés et un CA consolidé de plus de 200 Mds €. Il est porteur d’innovations accélérées, en robotique, cobotique et aussi en organisationnel. »
Les intervenants du jour ont ainsi apporté leur éclairage et expérience sur ces sujets complexes :
Thomas DAUDRE-VIGNIER, Directeur des sites logistiques de BUT.
Samya BELLHARI-TRAHIN, Responsable Ergonomie, QVT, Maintien dans l’emploi & Gestion du handicap de GXO Logistics.
Marie-Laure FURGALA, passée de fonctions opérationnelles L/SC à la fonction de Directrice du Master ISLI/à KEDGE Business School.
Baptiste TRUILLET, Ergonome, au sein de la start up Soter Analytics.
Les premières solutions pour faire venir les femmes à la Supply Chain
Travailler sur l’attractivité des métiers auprès des femmes
France Supply Chain et son Lab Jeunes travaillent à changer l’image de nos métiers auprès des jeunes générations. L’objectif est que les jeunes arrivent à la Supply Chain par choix et non plus par hasard, et qui plus est les femmes. Pour cela, le Lab s’appuie par exemple sur des formats modernes et impactants tels que la BD.
« Ils ont besoin de nous » : démystifier les métiers de la Supply en images, une action du Lab Jeunes 2023
L’association a également choisi de mettre en avant des rôles modèles grâce à une série de Webinars nommé « Femmes inspirantes » et qui donne la parole à des Directrices des opérations, Directrice Générale, membre du COMEX, etc. En effet, on observe que la représentativité au top level influence fortement la présence de femmes en direction puis à toutes les strates d’une organisation.
La question de la visibilité est centrale et il est indispensable de développer les indicateurs en entreprises et avec la recherche. Bien que les signaux montrent une évolution positive, nous manquons de data et avant 2018, elles sont quasi inexistantes.
Créer des aménagements spécifiques pour les femmes
Ces aménagements se traduisent par la mise en place d’accords au sein de l’entreprise et qui ont pour but d’aider les femmes à mieux gérer l’équilibre vie pro/vie perso. Par exemple :
le paiement intégral du congé maternité et/ou son allongement comme le fait Géodis au niveau monde ;
des horaires aménagés de travail pour les femmes enceintes (qui passent en équipe de jour lorsque les fonctions sont postées) ou pour les mamans de jeunes d’enfants ;
des jours complémentaires maladie (jours enfants malades, etc.) ;
flexibilité du travail pour les postes qui le permettent via le télétravail.
Des initiatives pour faciliter l’intégration des collaboratrices
De nombreuses applications terrain ont été présentées lors de la table ronde afin de réduire la pénibilité du travail à des postes de manutention, de fabrication ou de préparation.
GXO Logistics emploie des solutions new Tech afin de prévenir les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) ainsi que pour faciliter les tâches. Ce type d’outil porte également ses fruits chez But où l’on compte 16 % de femmes en entrepôt, bien que les produits manipulés soient lourds et de grande dimension.
Pour renforcer encore l’intégration d’un personnel féminin, il est possible de déduire les déplacements via des convoyeurs, des robots collaboratifs (Cobots) qui se déplacent et amènent les produits aux opérateurs ou avec des systèmes de « Goods to Man » et d’armoires robotisées.
Autre enjeu, la réduction des poids manutentionnés. Pour cela, il existe des réponses technologiques telles que la mécanisation des entrepôts ou le déploiement d’équipements aidants (exosquelettes) ou organisationnelles comme la révision des standards (hauteur de palette 1800 mm maximum et idéalement entre 1200 et 1500 mm, poids de colis à 7-8 kg maximum, etc.).
Pour les entreprises ayant installé ce type d’innovation (SONEPAR ou LVMH par exemple), la part de femmes dans les opérations Supply Chain s’élèvent à 50 %. FM logistic nous a également remonté que le passage à l’hydrogène des chariots de manutention se traduisait par un accueil plus positif auprès des femmes qui perçoivent la recharge comme plus simple et plus propre.
Des pistes pour fidéliser ses employées
Une fois le personnel féminin recruté se pose la question de sa rétention. Voici de quoi inspirer les managers et responsables de ressources humaines :
grâce à une vraie politique d’équité salariale homme/femme (mesurée et transparente) ;
en valorisant l’engagement via des réseaux de femmes au sein des d’entreprises (« elles VMH ») ou des communautés comme la nôtre auxquelles les collaboratrices membres ont accès ;
du coaching spécifique en interne à destination des femmes (conférences sur le leadership, gestion de carrière, prévention du burnout, etc.) ;
encourager l’évolution de carrière en proposant des parcours propres aux femmes avec des projets transverses ;
travailler sur les problématiques de harcèlement ;
avec une politique réelle de recrutement paritaire en Supply Chain.
Ces actions sont loin d’être exhaustives et si le sujet vous passionne, nous vous invitons à visionner le replay séquencé par intervenant de la table ronde qui aura levé le voile sur nombre de démarches et de réflexions.
Un grand merci à Anne-Marie de Vaivre pour l’organisation et l’animation de cette riche table ronde et à Marie-Laure pour ses notes 😉 et son intervention.
Un Replay Public pour Découvrir nos Labs, Communautés et Nouveautés
Le 21 septembre dernier, pour marquer la rentrée, nous organisions un nouveau webinar afin de présenter nos actions à nos nouveaux membres et peut-être, qui sait, à quelques futurs. L’occasion de rappeler qui nous sommes, notre fonctionnement et surtout notre raison d’être.
Accéder en un clic au chapitre vidéo désiré
Pour tous ceux n’ayant pas pu se joindre à nous en live (septembre est intense pour beaucoup d’entre nous), nous avons décidé de donner libre accès au replay de l’évènement. Cette vidéo bénéficie d’une timeline qui vous permettra de consulter uniquement les passages qui vous intéressent.
Cette session nous a également permis de lever le voile sur de nouvelles initiatives de la communauté. À commencer par celle des jeunes, incarnée par Rodrigue Branchet-Fauvet, alternant en SCM à KEDGE ISLI et PMO du Lab Jeunes.
De la BD pour démystifier les métiers de la Supply
Des vidéos motions pour faire découvrir les bonnes pratiques en Supply Chain et leur mise en œuvre
Autre, focus important, la présentation de la communauté des #femmesensupplychainpar Marie-Laure Furgala, Directrice de l’ISLI MS/MSC en global Supply Chain de KEDGE BUSINESS SCHOOL. Quel est le but de cette sphère d’échange ? De quoi y parle-t-on ? Un exemple concret des bénéfices pour les membres ayant intégré une communauté.
Les avantages sont nombreux au sein de France Supply Chain, notamment avec une nouvelle banque de ressources. Cette plateforme privée regroupe l’ensemble des productions des Labs et communautés, soit plus de 60 replays sous-titrés de nos webinars, de 200 publications, mais aussi des fiches de bonnes pratiques, des fiches métiers ou des podcasts. Pour y accéder, nous avons préparé un rapide tuto vidéo que vous pourrez découvrir dans le chapitre « Focus sur les Avantages membres » du replay.
Enfin, les leaders des Labs présentent tour à tour leurs actualités et dernières productions dans des séquences de 10 à 15 minutes seulement dont voici le sommaire :
Qui sommes-nous ? De quoi va-t-on parler aujourd’hui ?
Focus sur les Avantages membres
Pourquoi des Labs et Communautés ? Quelles communautés chez FSC aujourd’hui ?
Lab SupplyChain4Good (prospective : impact du changement climatique sur la Supply Chain ; Economie circulaire : groupe de travail lancé ; compteur CO2 : un atelier en présentiel à Paris ; etc.)
Lab Richesses Humaines (comment recruter en interne pour les fonctions Supply Chain ; pénibilité en entrepôts ; Onboarding alternants ; Management de transition)
Lab Digital et Technologies (résultats de l’enquête « quelles sont vos priorités en SC Digitale ? » ; travail sur des use cases internationaux et inter-labs)
Lab ETI / PME (la raison d’être du Lab ; les outils adaptés aux problématiques des ETI et PME)
Lab Jeunes (le podcast qui donne la parole aux jeunes ; des actions pour rendre attractif les métiers de la Supply Chain)
Pour la 2e fois, la communauté des femmes en Supply Chain s’est attaquée à l’énorme enjeu de visibilité de nos métiers auprès de leurs consœurs. Son second objectif avec ce Webinar était de leur donner confiance en elles afin que plus de femmes se tournent vers des postes de direction et prennent des responsabilités. Nous sommes convaincues qu’en leur présentant des role model tels que Laetitia, Latifa, Stéphanie ou Annie (cf.le 1er épisode), elles seront de plus en plus nombreuses à choisir la Supply et à s’emparer des commandes.
Le principe reste le même, à savoir 1 heure d’échange en toute franchise et simplicité, organisé autour de questions parmi 4 catégories au choix :
Conseil
Gestion de carrière
Inspiration
Mieux vous connaitre
Comme l’a si bien dit, et avec beaucoup de modestie, notre invité Laetitia :
« le format et l’état d’esprit sont inspirants à eux seuls, alors on va essayer de l’être un peu aussi »
Marie-Laure Furgala, Directrice de l’ISLI MS/MSC en global Supply Chain de KEDGE BUSINESS SCHOOL, administratrice de FSC en charge de la communauté des femmes a posé ses questions à nos 2 nouvelles invitées : Laetitia Balac-Ruscher, Directrice Supply Chain et Logistique/Membre du Comex du Groupe Monoprix et Latifa Gahbiche, Directrice Générale SULO France & Suisse, découvrez ici un aperçu de leurs réponses.
Comment sont-elles venues à la Supply Chain ?
Nous le répétons sans cesse : les métiers de la Supply Chain sont variés et propices aux passerelles. On observe un champ des possibles formidable, la preuve avec les parcours surprenants de nos 2 interlocutrices.
Dans le replay de l’évènement, vous découvrirez ainsi que l’on peut tout aussi bien venir de la finance et plus particulièrement du contrôle de gestion, que du commerce, et être passée par le marketing comme par les mathématiques avec leurs algorithmes d’optimisation sous contraintes.
Les clés d’une belle carrière aujourd’hui et demain
La détermination et la persévérance sont un leitmotiv. Ne rien lâcher. D’autre part, avec l’évolution de nos métiers et activités, s’ajoutent la capacité à analyser de manière systémique et analytique et à faire preuve de finesse.
Mais ce ne sont pas les uniques ingrédients de leur recette du succès. Pour tout savoir, plongez-vous dans le replay !
« Je pense qu’on a un peu un plafond de verre, nous en tant que femmes. On pense qu’il faut en faire énormément, 10 fois plus pour être reconnues. […] au lieu d’être sur 150 %, peut-être que juste 120 c’était suffisant ».
Famille, bien-être et carrière ? Comment font-elles ?
Les conseils sur l’équilibre vie pro/vie perso étaient particulièrement attendus et l’organisation en reste la clé de voute. Mais pas seulement ! Il ressort de ce jeu de question/réponse qu’il est primordial de bien se connaitre et de s’accepter pour se créer une vie harmonieuse, mais aussi donner l’exemple à son équipe.
Le « bouton pause » a fait son retour et a permis de mettre le doigt sur des techniques personnelles et inspirantes à appliquer à son quotidien. Programmez ces moments ressourçant dans votre agenda, car ils sont de même importance que vos réunions. Ils ne sont pas une option ! Votre bien-être est sacré.
Et le mentoring dans tout ça ?
À différents stades de leur carrière, Laetitia et Latifa ont pu faire appel à des coachs ou s’appuyer sur des réseaux de femmes en interne de l’entreprise, mais aussi en externe pour éviter tout conflit d’intérêts. Elles ont pu compter sur des mentors pour les secouer et les challenger tout comme sur desfigures qui les ont inspirés.
L’intérêt du mentoring est multiple, tant pour le mentoré que pour le mentor (plus expérimenté), ainsi que pour l’organisation dans laquelle il se déroule. Par exemple :
Pour le mentoré : développement professionnel accéléré, aide dans l’orientation de carrière, réseau, confiance en soi et soutien face aux défis professionnels.
Pour le mentor : expérience gratifiante, renforcement des compétences en leadership.
Pour l’organisation : retenue et développement des talents, transmission des valeurs et de la culture de l’entreprise, meilleure intégration, amélioration de la performance.
Faire face à des comportements déplacés au travail
À ce sujet, nos 2 intervenantes comme leurs prédécesseures sont catégoriques : en signalant ces comportements et en prenant des mesures appropriées, vous contribuez à créer un environnement de travail sain et respectueux pour vous-même et pour vos collègues.
Communiquez clairement, parlez directement à la personne responsable du comportement déplacé si vous vous sentez en sécurité pour le faire. Exprimez votre inconfort de manière respectueuse, en employant des phrases « je » pour éviter de paraître accusatrice.
Si la communication directe ne résout pas le problème ou si vous n’êtes pas à l’aise pour l’aborder, utilisez les canaux de communication internes. Signalez le comportement à votre supérieur hiérarchique, au service des ressources humaines ou à un responsable désigné. Suivez les procédures internes de l’entreprise pour dénoncer ces problèmes.
Cet article approche uniquement certains des nombreux et passionnants sujets traités au cours de ce webinar, si vous souhaitez aller plus loin, découvrir leurs devises et leurs recommandations, nous mettons à disposition de nos membres un replay. Cette vidéo intègre une timeline qui vous permettra de sauter directement au passage qui vous intéresse.
Mesdames, merci pour votre confiance, votre temps et vos témoignages en toute franchise et merci à Marie-Laure, notre ambassadrice et animatrice d’avoir su créer un environnement propice à la confidence.
Jeudi 29 juin, plus de 100 personnes se sont retrouvées au cœur du parc de Tréville, siège du Groupe Les Mousquetaires à Bondoufle afin de participer au Supply Chain Day 2023. Le Directeur Exécutif du Groupe, Ali Khosrovi nous a fait l’honneur de sa présence et a rendu un vibrant hommage àÉric Le Mignon Directeur Général Supply Chain d’Intermarché et membre de l’association à l’occasion de son départ en retraite.
La matinée fut animée par le pétillant Fabrice Lundy, chroniqueur économique, présentateur et interviewer de talent. Le Président Yann de Feraudy était à ses côtés pour nous parler du futur de France Supply Chain quand les leaders de Labs, de projets ou de communautés ont exposé à l’assemblée certains des sujets qui les animent en cette année 2023.
Une rétrospective fortement teintée de RSE
Qui dit Responsabilité Sociétale et Environnementale dit LAB SupplyChain4GOOD avec Aimé-Frédéric Rosenzweig, Supply Chain Expert Leader chez Renault Group et Camille Demarquilly, VP Global Supply Chain Engineering chez Michelinaux commandes, rejoints successivement par :
Romain Chevallet, Group occupational health & Wellbeing Manager de FM Logistic et Benjamin Muller, Responsable Ergonomie et Handicap du Groupe Rocher pour un focus sur le Toolbook des bonnes pratiques – Réduire la pénibilité dans les entrepôts.
Géraud Pellat de Villedon, Secrétaire Général de la SCLCMT et Responsable RSE Supply Chain Michelin venu annoncer la mise en production des premiers porte-conteneurs véliques pour l’association des chargeurs SCLCMT.
Reuben Fischer de The Shift Project au travers d’une interview enregistrée en amont de l’évènement.
Le tour de table des travaux dits durables s’est terminé avec le projet EVOLUE (Engagement volontaire pour des logistiques urbaines efficientes) qui s’intéresse à la distribution urbaine, avec aux côtés de France Supply Chain, le Club Demeter, l’Institut du Commerce (Xavier Hua, Directeur Général) et SprintProject(Eymeric de Pelleport, Chef de projet EVOLUE Directeur Développement).
L’étape de la collecte des données se termine (il est toujours possible de venir compléter ce panel), les premiers résultats seront publiés fin septembre 2023 et serviront de base afin de proposer des optimisations aux professionnels telles que des alternatives sur infrastructures existantes, de la mutualisation ou du co-transport. Dans un second temps, des études prospectives seront menées.
Quelles pistes proposer pour décarboner le fret ? Reuben Fisher, Chef de projet Fret à The Shift Project et Directeur RSE & Développement Durable chez HOPPS GROUP répond à Fabrice Lundy, chroniqueur économique.
Une nouvelle approche pour le Lab Digital
Le LAB Digital et Technologies avec Arnaud de Moissac, CEO de DcBrain a partagé les 1ers résultats de l’enquête sur les cas d’usages prioritaires en matière de digital Supply Chain.
L’optimisation des flux, des sites logistiques et de la gestion des produits est la préoccupation majeure des répondants. Suivie de prêt par le besoin de prendre les bonnes décisions et d’agir grâce à une bonne gestion des données. Ce sondage révèle également les attentes en matière de Dashboard et KPIs, des outils sur lesquels le Lab devra se pencher à l’avenir afin de proposer des solutions aux membres.
Le digital a ensuite laissé la place à l’humain. Xavier Derycke, leader du Lab RH en plein passage de relai avec Denis Deumier, Group Supply Chain Director pour Rexel Group est revenu sur les réalisations du Lab Richesses Humaines, un nom qui faisait écho au slogan des Mousquetaires : « Il n’est de richesse que d’Hommes » Jean Bodin, philosophe.
Bon à savoir : les comptes-rendus anonymisés des pratiques et expériences menées en entreprise et/ou en école seront bientôt à disposition des membres dans la “Banque de Ressources” du site.
Qui dit humain, dit jeunesse avec la présence de 2 membres du Lab Jeunes, 2e promotion : Rodrigue Branchet-Fauvet, PMO du Lab et Nathan Guilbert du Pôle Radio Supply Chain. Des étudiants de KEDGE ISLI impliqués, avides de connaissance et de rencontres qui ont démontré que la Supply Chain peut passionner les étudiants. À nous/eux de la leur faire connaitre.
Quand PMEs et start-up bousculent la Supply Chain
Découvrez le dispositif dédié aux ETIs et PMEs et pourquoi rejoindre la prochaine promotion
Ce sont ensuite Emmanuel Gioux, Supplier Responsiveness Program Director chez L’Oréal etWilliam Zanotti, Président de DigiLence qui sont montés sur scène afin de présenter le dispositif construit pour les ETI et PMEs. Pour l’illustrer, citons un bel exemple, celui d’un fournisseur de L’Oréal ayant suivi le programme d’accompagnement personnalisé dans sa version test. Après 6 mois, il a :
créé et recruté un poste de responsable Supply Chain ;
créé un vrai service Supply Chain et embauché des collaborateurs ;
conçu de nouveaux process.
Comme le résume Emmanuel Gioux « l’idée c’est un peu : on sera plus fort ensemble […] en tant que client de ce fournisseur, nous voyons concrètement les progrès pour nous ».
Place à la Session Start-up animée par Hervé Dechene, Cofounder VP Strategy de SprintProject, un exercice qui continue de passionner l’assistance. Cette année, ils se sont attaqués au sujet de la Supply Chain circulaire et en particulier aux contenants réutilisables avec :
Anne-Sophie Raoult de Hipli (emballages réutilisables pour le e-commerce) ;
Shu Zhang de Pandobac (service clé en main d’emballages réutilisables de transport pour la restauration) ;
François des Beauvais de Pyxo (solution de réemploi pour emballages en restauration).
Une association en pleine expansion
Le Supply Chain Day fut également l’occasion de revenir surl’internationalisation de l’associationet en particulier sur son implication croissante dans le nouvel essor d’une communauté européenne de la Logistique et du Supply Chain Management. En effet, Didier Granger, CEO d’OEMServices, a récemment étéélu vice-président de l’ELA(European Logistics Association) où il représente France Supply Chain.
Avant de passer à l’aspect légal de ce rendez-vous annuel, le Président a souhaité mettre l’accent sur lesuccès et la puissance des communautés. Ce nouveau concept se différencie des Labs par son approche et sa finalité. Les Labs sont des regroupements formels où l’on travaille pour produire du contenu structuré qui va bénéficier à l’ensemble des membres voire même au-delà.
Les communautés, elles, sont des groupes informels qui n’ont rien d’autre à produire que de l’entraide et de l’échange d’expérience voire de situation. Yann de Feraudy a mandatéMarie-Laure Furgala, Directrice de l’ISLI KEDGE ISLI pour animer une communauté forte de plus de 200 membres, la communauté desfemmes en Supply Chain.
La diversité de nos membres est une source inépuisable de savoirs, profitez-en !
En fin de matinée s’est tenuel’assemblée générale de l’associationavec la présentation du rapport moral, les comptes et l’élection du Nouveau Conseil d’administration conclue par un excellent cocktail déjeunatoire dans un cadre bucolique.
Nous tenons à nouveau à remercier le Groupe les Mousquetaires pour son accueil ainsi que l’ensemble des membres, partenaires et intervenants pour avoir pris part à ce Supply Chain Day.
En coulisses
Benjamin Muller, Romain Chevallet, Fabrice Lundy, Camille Demarquilly, Aimé-Frédéric Rosenzweig,
Géraud Pellat de Villedon, Fabrice Lundy, Camille Demarquilly, Aimé-Frédéric Rosenzweig
Le 7 juin dernier, en fin de journée, la Communauté des Femmes en Supply Chain, de nombreuses femmes et même quelques hommes ont participé à un Webinar exceptionnel. Annie Saillard, Vice President Operation Digital & Integrated Solutions d’ALSTOM et Stéphanie Rott, Directrice des Opérations chez GUERLAIN ont répondu aux questions de Marie-Laure Furgala, Directrice de l’ISLI. Les participantes et participants ont découvert des femmes authentiques, accessibles et inspirantes.
Ce jeu de questions/réponses portait sur :
la gestion de carrière ;
les conseils de professionnelle à professionnelles, mais aussi de femme à femmes ;
ce qui les inspire au quotidien ;
qui elles sont.
Enfin Annie et Stéphanie ont répondu aux questions de plusieurs participants sur l’égalité salariale, l’évolution de carrière, le fait de travailler à l’étranger ou au contraire de travailler en France en tant qu’étrangère et aussi sur comment trouver un équilibre entre vies de famille et professionnelle avec des responsabilités voire des déplacements.
Ces 2 témoignages ont pour objectif de nourrir, d’enrichir et d’inspirer le plus grand nombre de femmes en poste, étudiantes ou en recherche d’orientation. Nous pensons également que ces échanges et ce moment de partage peuvent apporter aux hommes, collaborateurs, managers ou recruteurs en Supply Chain.
Quoi de mieux que le crayon pour capturer l’essence de ces témoignages ? Croquis réalisé avec talent par Myriam DUMANCHIN-MAKNI.
Mais alors, pourquoi rejoindre un réseau professionnel féminin ? Quels avantages pour progresser dans sa carrière ? Voici quelques-unes des raisons évoquées par la toute récente communauté des femmes en Supply Chain :
Soutien et mentorat : un espace où les femmes peuvent se soutenir mutuellement, partager leurs expériences et leurs défis, et bénéficier de conseils et de mentorat de la part de femmes ayant réussi dans leur domaine. Ces interactions peuvent renforcer la confiance en soi, offrir des perspectives uniques et aider à surmonter les obstacles professionnels.
Développement professionnel : l’opportunité de participer à des ateliers, des conférences ou des évènements privés en physique. Ces occasions permettent aux femmes d’acquérir de nouvelles compétences, des conseils de carrière, des informations exclusives, d’améliorer leurs connaissances et de développer leur réseau.
Networking : la possibilité de cultiver son réseau avec d’autres femmes occupant des postes de direction ou influents dans divers domaines. Ces relations peuvent favoriser les collaborations, les opportunités d’emploi, les partenariats et l’échange de ressources.
Plaidoyer et empowerment : les réseaux professionnels féminins jouent souvent un rôle essentiel dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans le monde du travail. Ils peuvent contribuer à la sensibilisation aux problèmes spécifiques auxquels les femmes sont confrontées, à la défense de leurs droits et à la création d’un environnement professionnel plus inclusif.
Il est important de noter que rejoindre un réseau professionnel féminin n’est pas exclusif et ne signifie pas se retirer des réseaux mixtes. Il s’agit plutôt de compléter son réseau existant et de bénéficier d’un espace spécifique pour échanger et se connecter avec d’autres femmes ayant des expériences similaires.
Le 26 mai dernier Jérôme Bour, Président de DDS et Geoffrey Thiery, Consultant Senior Supply Chain chez Wavestone, tous deux membres actifs du Lab Digital et Technologies nous partageaient des retours d’expérience et une mine d’informations afin de guider les entreprises dans la digitalisation de leurs transports. Pour rappel, l’exhaustivité de ces données fait l’objet d’une publication accessible aux membres de France Supply Chain.
Les participants ont également pu poser leurs questions afin de répondre aux problématiques touchant leur activité comme la prise en compte du dernier kilomètre ou l’interfaçage avec des systèmes d’information spécifiques.
Les éléments communiqués lors de cet évènement sont issus de l’expertise de toute une série d’intervenants, aussi bien des utilisateurs (chargeurs, industriels ou prestataires) que des praticiens, fournisseurs de solutions digitales ainsi que des résultats d’un sondage interne mené auprès de près de 150 entreprises membres de France Supply Chain (industriels et distributeurs). Les intervenants du jour ont adressé les sujets suivants :
Quel système pour quels processus ou problématiques de transport (stratégique, tactique, opérationnel ou exécution) ?
Un éclairage sur les types de solutions et les acteurs du marché (non exhaustif) via un radar.
Les modalités de mise en œuvre pour un déploiement réussi.
La digitalisation des opérations de transport est une réponse à la complexité croissante depilotagedes Supply Chains, à l’accélération des besoins des clients et de nos process. Pour cela, il faut avant tout avoir accès à la donnée. D’où la question suivante :
Comment intégrer le transport dans un écosystème IT de plus en plus complexe et imbriqué ?
Aujourd’hui, la partie technologique est maitrisée grâce à des API assez standardisées. L’intégration de tout un ensemble de briques et d’une mosaïque de solutions en amont et en aval, de B to B, B to C et même du dernier kilomètre est possible. Le point de départ d’un projet de digitalisation est donc vraiment le flux, le métier.
Ce webinar rappelle qu’avant de partir avec une solution, il est indispensable de veiller à formaliser et à cadrer votre besoin fonctionnel pour un appel d’offres plus poussé, un outil de qualité voire obtenir un pilote qui vous permette de mieux vous projeter.
Quelle stratégie pour réussir la mise en place d’une solution digitale pour le transport ?
Le succès de votre projet passe également par votre capacité à embarquer vos partenaires avec vous. Il s’agit de l’un des freins les plus récurrents et complexes à gérer. Nos experts présentent les stratégies à mettre en place et les facteurs clés pour résoudre ce frein, notamment la possibilité de faire évoluer le partenariat entre vous, chargeur et votre transporteur.
Quels gains peut-on attendre ?
Les gains côté chargeur sont souvent très rapides, ils influent notamment sur le coût global des activités de transport via la réduction des distances et le lissage des opérations. Il est possible d’obtenir de 3 à 10 % de réduction du budget. En termes de gain indirect majeur, on citera le respect accru de la promesse client au travers d’une amélioration du taux de service.
Un ROI généralement inférieur à un an
Enfin, nos spécialistes se sont penchés sur la réduction des émissions de CO2 grâce aux solutions digitales. En recueillant et en pilotant la data, il est désormais possible d’identifier des moyens de transport alternatifs (empreinte carbone inférieure) ou d’optimiser son taux de charge. La digitalisation des transports est donc un levier efficace pour faire face aux enjeux actuels.
Réponses aux questions posées lors de cette conférence :
Un TMS gratuit ? Cela existe ?
Oui, une première offre de TMS chargeur gratuit vient d’être lancée sur le marché.
Avez-vous une idée parmi les membres chargeurs FSC du pourcentage des membres déjà équipés d’un TMS ?
Lors du sondage réalisé en 2022, moins de 25 % des chargeurs (membres de FSC) ont déclaré avoir un TMS en place.
De nouvelles solutions DMS arrivent sur le marché en particulier pour le 1er ou dernier km. Est-ce que vous les intégrez dans la même famille que les TMS ?
Les delivery management systems sont complémentaires des TMS, pour organiser les opérations de livraison du dernier km, typiquement pour un chargeur ayant des flux en omnicanal.
Combien coûte un TMS ?
Le coût varie selon le périmètre de déploiement et les fonctions mises en œuvre. Le budget SaaS typique est de 0 (solutions gratuites) à 1 % du budget transport pour les fonctions d’exécution et 1 à 2 % du budget transport en incluant les fonctions d’optimisation.
Est-ce compliqué de connecter un TMS à tout l’éco système IT ?
Les TMS proposent généralement des APIs ou interfaces permettant l’échange d’informations avec les ERP, WMS et autres systèmes. La connexion est facilitée par l’usage de standards pour les formats de message (EDIFACT par exemple) ou pour les technologies de transfert (JSON par exemple).
Quand on parle de Chargeur, parle-t-on du donneur d’ordre ou bien de l’entreprise chargeant physiquement les produits par exemple ?
C’est bien le donneur d’ordre.
On parle de délais et de service client, n’y a-t-il pas aussi une tendance à livrer moins vite les clients (impacts CO2 et RSE) ?
Certains TMS permettent de comparer plusieurs alternatives de transport, selon des critères de coûts, délai de livraison, qualité de service et CO2 émis. Pour un chargeur souhaitant réduire l’empreinte carbone de ses livraisons, ce type de fonction permet en effet d’arbitrer, et de choisir une livraison moins rapide et moins émettrice de CO2.
POUR visionner le replay et découvrir les réponses aux questions posées lors de ce webinar
Vous allez réaliser une autoévaluation de la maturité de votre Supply Chain.
Cet autodiagnostic, crée par le LAB ETI/PME de France Supply Chain à partir d’une sélection de 22 questions du Référentiel d’Excellence de France Supply Chain, n’a pour objectif que de fournir une évaluation du degré de maturité des fondamentaux de votre Supply Chain et de vous positionner par rapport aux meilleures pratiques du terrain.
Les données renseignées sont à usage exclusif de France Supply Chain pour alimenter une base de données permettant à chaque entreprise répondante de se comparer par rapport à des moyennes anonymisées.
Afin de vous permettre de réaliser cette comparaison, le remplissage de ce diagnostic nécessite la collecte de vos coordonnées.
Vous allez réaliser une autoévaluation de la maturité de votre Supply Chain.
Cet autodiagnostic, crée par le LAB ETI/PME de France Supply Chain à partir d’une sélection de 22 questions du Référentiel d’Excellence de France Supply Chain, n’a pour objectif que de fournir une évaluation du degré de maturité des fondamentaux de votre Supply Chain et de vous positionner par rapport aux meilleures pratiques du terrain.
Les données renseignées sont à usage exclusif de France Supply Chain pour alimenter une base de données permettant à chaque entreprise répondante de se comparer par rapport à des moyennes anonymisées.
Afin de vous permettre de réaliser cette comparaison, le remplissage de ce diagnostic nécessite la collecte de vos coordonnées.
Vous êtes membre de France Supply Chain, bienvenue sur votre espace privé
Le monde accélère, vous aussi. Ici, c’est l’espace de la supply chain par ceux qui la font : industriels, entreprises de négoce, distributeurs, grandes entreprises, ETI ou PME…
Mais aussi tous les prestataires qui contribuent à son développement.
La crise sanitaire a révélé ou accentué de grands défis et mis en lumière l’importance stratégique de la Supply Chain. France Supply Chain a répondu présent et lancé un mouvement.
Vous, acteurs de la Supply Chain, vous souhaitez participer à cette dynamique : être informés à temps pour anticiper, piloter et prendre les bonnes décisions.
Vos missions sont de plus en plus complexes. L’intelligence collective, l’échange de bonnes pratiques, les retours d’expérience sont désormais indispensables. Quelle que soit votre fonction ou celle des membres de vos équipes !
Ici, vous trouverez des informations exclusives, pragmatiques et concrètes
Recruter, former, attirer les meilleurs talents
Concevoir votre supply chain, la faire évoluer ou la transformer
La mettre en œuvre sur le plan opérationnel avec les indicateurs les plus pertinents
Diminuer votre impact environnemental
Être à jour dans toutes les facettes du digital
Ici, toutes les informations pratiques pour participer
Suivre l’agenda des évènements majeurs et vous inscrire
Créer ou entretenir votre réseau
Interagir avec les autres membres en privé ou en comité restreint
Participer à l’un de nos Labs
Vous inscrire à la visite privée d’installations à la pointe de la technologie
Et bien d’autres initiatives à venir…
Restez connectés !
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LIVE WEBINAR : Attractivité des métiers de la Supply Chain, les enjeux de la découverte et de la valorisation
MARDI 4 MAI DE 11h À 11h45
La Supply Chain souffre de vieux clichés. Peu connus et très souvent résumés à des tâches masculines, physiques et peu valorisantes, les métiers de la Supply Chain peinent à attirer les jeunes générations.
Face au manque d’attractivité de la filière, comment faire naître des vocations ? Quels leviers permettraient de valoriser les métiers et faire évoluer les mentalités ?
Chers amis, J’espère que vous aurez réussi à passer de belles fêtes de fin d’année avec ceux qui vous sont chers !
Pour 2021, je vous souhaite du succès dans les affaires, du bonheur en famille et en amitiés, et bien sûr de la santé. Nous nous sommes rendu compte de notre vulnérabilité aux “petites choses” car comme chaque année, 2020 a eu son lot de surprises. Parmi ces surprises et conséquences de la crise sanitaire, nous avons vu une croissance exceptionnelle (à 3 ou 4 chiffres) des volumes e-commerce auxquels nos équipes internes ou externes ont fait face.
Or, l’e-commerce est à la croisée de nombreux chemins en matière de Supply Chain :
La Satisfaction Client… pour la tenue des délais très courts pour livrer une commande “parfaite”…
La Technologie… pour prévoir la demande, pour prendre, allouer ou exécuter les commandes, pour répartir les stocks…
L’Omnicanalité pour faire levier sur les magasins physiques ou multiplier les modes de livraisons…
La Stratégie Logistique de sous-traitance ou d’internalisation, de mécanisation, ou non, pour passer les pics…
Le Développement Durable avec l’impact des emballages perdus, du suremballage et des externalités négatives des livraisons urbaines.
Nous le savons à France Supply Chain, la technologie et les outils sont importants, mais ce qui prime, ce sont les équipes internes ou externes que nous animons qui font et feront la différence.
C’est en partageant nos expériences, en coconstruisant de nouvelles solutions que nous progresserons dans nos métiers.
Notre manifeste, rédigé à l’issue des travaux menés durant l’été 2020, est la matérialisation de notre projet que nous voulons durable, dans un monde qui change, où nos métiers mis en lumière en 2020, sont très attendus. Ce manifeste est la preuve qu’ensemble nous pouvons aller plus loin. Traçons notre sillon.
Bien amicalement,
Yann de Feraudy
LA SUPPLY CHAIN “ MADE IN FRANCE ”:
ET SI ON CHANGEAIT LE MONDE ?
La Supply Chain « Made in France », nous la voulons innovante, entreprenante, pleinement consciente de son empreinte écologique et des nouvelles exigences des consommateurs. Nous la voulons plus forte, plus grande, plus battante. Et toujours profondément humaine et vibrante, à l’image de tous ceux qui font battre son pouls au quotidien.
DÉVELOPPER, INNOVER : UN DYNAMISME LOCAL QUI EMBARQUE
Notre modèle de Supply Chain est agile, connecté, résilient. Il contribue au développement local des entreprises tout comme à leur essor en leur permettant d’exporter dans le monde entier. L’exemple de champions nationaux tels que Michelin, L’Oréal ou Schneider en sont des témoignages criants. Notre secteur emploie aujourd’hui 1,8 million de personnes en France et ne compte pas s’arrêter là.
UNE URGENCE ET UN DÉSIR FORT : BÂTIR UN AVENIR DURABLE
Le virage vers un mode de production plus pérenne est inévitable. Tous les indicateurs témoignent de l’urgence d’agir, la crise sanitaire du Covid-19 en tête. Nous en sommes conscients et nous souhaitons faire activement partie du changement.
Approvisionnement qui préserve les ressources, transports moins polluants…
Chacun de nos choix est une responsabilité.
AU CŒUR DE NOS ENTREPRISES : CONSTRUIRE ENSEMBLE LE MONDE DE DEMAIN
Au sein de France Supply Chain, les responsables de plus de 450 entreprises échangent et trouvent ensemble des solutions pour réussir pleinement la transformation de leurs entreprises. Les « LABS » que nous animons, sont de formidables lieux de dialogue et de progrès : best practice, conférences, ateliers sur le digital ou sur le développement durable.
Toutes ces interactions nourrissent en profondeur le travail de ceux qui font évoluer le métier. Un métier qui propose des premiers emplois, des tremplins de carrière, et des parcours qualifiants, un métier qui donne sa chance à chacun, et ou aucune barrière n’entrave la réussite. C’est tout cela la Supply Chain, autant de forces qui participent au rayonnement du secteur.
ENVIE DE REJOINDRE UN RÉSEAU DYNAMIQUE & VISIONNAIRE ?
Devenez membre de France Supply Chain
Devenir membre de France Supply Chain c’est :
Intégrer un réseau de femmes et d’hommes qui encouragent l’intelligence collective pour impulser la Supply Chain de demain, résolument tournée vers un monde durable ;
Participer avec vos collaborateurs aux Labs et projets animés par France Supply Chain afin de passer de l’intention à l’action et faciliter ainsi la transformation des entreprises ;
Sensibiliser le plus grand nombre à l’aspect stratégiqueet vital de la Supply Chain.
Ils sont membres de France Supply Chain et ce sont eux qui en parlent le mieux :
« L’ensemble des collaborateurs qui suivent (…) France Supply Chain, sont très satisfaits de la richesse des contenus et des échanges. Nous sommes heureux de rejoindre une association aussi dynamique. » – Bertrand Neyret – Groupe Saint-Gobain
« le Groupe AVRIL est ravi de rejoindre France Supply Chain car l’ambition, les valeurs et les projets portés correspondent à nos attentes. » — Marc Raffo — Groupe AVRIL
Formation “Maîtriser le référentiel d’excellence Supply Chain”
LES 10 – 11 – 12 MARS & 26 – 27 – 28 AVRIL 2021
Réactivité et agilité de la Supply Chain, efficience et fiabilité ainsi que la capacité à la résilience des organisations sont devenues des enjeux incontournables de la stratégie des entreprises. Aussi, devenue indispensable, la mesure de sa performance doit être structurée et régulière.
Pour aider les entreprises dans cette démarche, FRANCE SUPPLY CHAIN by Aslog a développé depuis plus de 15 ans, une méthodologie d’audit Supply Chain accessible à tous les professionnels de la Supply Chain.