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Auteur/autrice : webm@ster

Quand la supply chain veut changer le monde

Le 1er juillet dernier, l’ASLOG organisait un webinar pour lancer une démarche d’envergure, celle d’apporter une nouvelle vision de la supply chain au service d’un monde plus résilient, collaboratif, proche, agile et durable. Retour sur les fondements d’un projet nécessaire et ambitieux.

« Pour beaucoup, la crise aura été un véritable révélateur, ceux qui allaient moins bien vont plus mal, ceux qui se portaient bien vont encore mieux, à l’instar du commerce digital qui a véritablement explosé », entame Yann de Feraudy, président de l’ASLOG et deputy CEO opérations & IT du Groupe Rocher. Ainsi, si la crise sanitaire du Covid-19 a mis en évidence les forces et les faiblesses des organisations, elle aura aussi et surtout révélé le caractère essentiel de la supply chain. Une opportunité que l’ASLOG et ses membres veulent aujourd’hui exploiter afin d’amener les entreprises vers plus de résilience, collaboration, agilité, proximité et durabilité. Concrètement, ce webinar est donc l’occasion d’initier la démarche de transformation et de changement pour un monde meilleur, dans laquelle elle sera notamment accompagnée par la société Imfusio, experte de la transformation.


La performance durable au cœur de la supply chain du futur

Au travers de questionnements fondamentaux, l’ASLOG et ses membres entendent jouer sur les quatre leviers de performance durable : le service, le cash, les coûts ainsi que la RSE. « L’équilibre entre service, coûts et cash dépend du type de business opéré par l’entreprise. Et même en fonction des clients ou produits servis, on va chercher des équilibres et des modèles de supply chain différents. Chez Michelin, le critère de durabilité est au centre de ce triangle de performance », signale Pierre-Martin Huet, VP Global Supply Chain de Michelin et membre du comex de l’ASLOG. « Chez LVMH, nous positionnons la supply chain comme un levier de performance durable, au sens économique, environnemental et social du terme. Nous mesurons ainsi tous les enjeux de la supply chain en tant qu’organisation chargée d’aider à la prise de décision sous-jacente au pilotage du business », ajoute Stéphanie Rott, directrice production et supply chain de LVMH et également membre du comex de l’ASLOG.

Partant de ce postulat, comment l’ASLOG et ses membres comptent-ils agir et co-construire cette vision commune pour demain ? « Nous avons défini cinq convictions essentielles : le client, la résilience, la collaboration, les talents ainsi que l’impact positif au cœur de stratégies d’impact environnemental et sociétal », explique Pierre-Martin Huet. « La diversité au sein des groupes est clé. Au travers du principe d’intelligence collective, des différents points de vue, angles et horizons, nous allons aboutir à une vision des plus pertinentes », assure Audrey Saget de la société Imfusio.


De la vision aux actions

Concrètement, l’ASLOG passe de la parole aux actes depuis le début de l’été. Après ce webinar de lancement, quatre jours d’ateliers ont eu lieu début juillet et ont alimenté fin août deux nouveaux temps de réflexion. « Nous ne prétendons pas détenir la vérité absolue mais nous voulons faire émerger des recommandations, animés par cinq moteurs : le souci du bien commun ; des valeurs de transparence et de collaboration ; la volonté d’agir ; de susciter le débat ainsi que la subsidiarité. L’ensemble des pistes explorées s’imprègneront ensuite dans nos différents labs », détaille Yann de Feraudy.

Le 10 septembre prochain, l’ASLOG s’adressera ensuite à ses parties prenantes, aux pouvoirs publics et aux sphères d’influence pour partager le fruit de son travail collectif. Une fois consolidé fin 2020, le projet se mettra en actions dès 2021, à l’occasion du Congrès de l’ASLOG. L’association réfléchit parallèlement à travailler, par le biais de son instance internationale, avec d’autres organisations européennes. Car l’objectif est bien là : faire que cette démarche dépasse les sphères de nos frontières pour en faire un projet tout aussi global que durable.

Panorama des Ressources Humaines en supply chain 2020-2021

TRANSFORMATION DES SUPPLY CHAIN – ENJEUX – PRIORITÉS – MOYENS DES RESSOURCES HUMAINES

Les secteurs de la Logistique et du Transport représentent 10% du PIB français et environ 10% des emplois du secteur marchand. Si on considère nos univers Supply Chain, on parle de plus de 2 millions d’emplois avec un fort potentiel de croissance sur les prochaines années. Sur la base de ce constat, France Supply Chain by Aslog a mené une enquête auprès de ses adhérents au cours de l’été 2019 pour comprendre et saisir les enjeux de la gestion des ressources humaines pour la Supply Chain et la logistique.

L’enquête s’articule autour de 3 thématiques principales :

LES DÉFIS
auxquels doivent faire face les entreprises

LES SOLUTIONS
envisagées par ces dernières pour répondre à leurs enjeux de ressources humaines

LES RÉPONSES
attendues en matière de recrutement

IoT for Supply Chain : les enseignements du webinar mené par France Supply Chain et Wavestone

En projet pour certains, concret pour d’autres ou source d’interrogations pour les derniers, « l’IoT for Supply Chain » suscite l’intérêt du secteur depuis de nombreuses années. À l’occasion des « Rencontres du Digital », l’ASLOG/FRANCE SUPPLY CHAIN et le cabinet de conseil Wavestone sont revenus sur le sujet au travers d’un webinar dédié.

La crise l’aura prouvé. Malgré sa résilience, la supply chain doit encore développer sa vélocité, c’est-à-dire son agilité et son efficience, pour fonctionner de manière optimale malgré les perturbations. Et pour ce faire, l’IoT s’illustre comme un outil de taille. C’est autour de ce sujet que Marc Dauga et Pierre-Yves Audoy, respectivement Partner Supply Chain et Manager Manufacturing au sein du cabinet Wavestone ainsi que Francois Martin-Festa, VP Digital Customer Experience de Schneider Electric & Responsable Lab Digital de l’Aslog/France Supply Chain ont animé un webinar dédié le 24 juin.

L’objectif ? Partager les clés pour se poser les bonnes questions et effectuer le juste choix de solutions dédiées. « Avant tout chose, il est essentiel de partir d’un besoin métier, de le cadrer, d’alimenter un cahier des charges précis et de bien connaître l’écosystème des acteurs pour choisir le plus adapté à vos besoins », souligne Marc Dauga après avoir rappelé les grands principes de l’IoT for supply chain, à savoir la collecte et l’analyse de données depuis un objet IoT placé sur une unité de manutention (palettes, racks, bacs, produits).


Mieux comprendre
les briques technologiques relatives à l’IoT

Pour les trois experts, le constat est unanime, mener un projet IoT peut s’avérer complexe. Première difficulté, le nombre croissant d’acteurs proposant leurs services. Marc Dauga note ainsi « une croissance de 60 % en cinq ans du nombre de start-ups sur le secteur. ». Second challenge, comprendre et connaître la technologie qui évolue très vite. En plus des progrès technologiques continus, Marc Dauga identifie 3 grandes ruptures : le réseau 5G, le nano satellite ainsi que l’edge computing. Quant aux briques technologiques, elles se divisent en quatre :

  • L’objet IoT, sa durée de vie, son coût, ses conditions d’usage ainsi que sa capacité de collecte et de stockage.
  • Le réseau et transport de donnée et la nécessité de réfléchir à la distance entre l’objet le réseau, à son débit de données, à la consommation d’énergie ainsi qu’aux objectifs en termes de précision de la géolocalisation.
  • La plateforme IoT et son lieu d’hébergement, sa gestion du cycle de vie des objets dédiés, sa capacité à en intégrer de nouveaux types, à gérer une augmentation du volume de données ainsi que le nombre d’API qu’elle peut fournir.
  • L’application des données pour les cas d’usage, à savoir l’interface web ainsi que les outils supply chain de type TMS, WMS, MES…

Identifier et choisir le(s) bon(s) partenaire(s)
pour optimiser sa supply chain grâce à l’IoT

Une fois savamment sélectionnées et maîtrisées, ces briques donnent lieu à une solution IoT permettant d’adresser des cas d’usages ayant un impact vertueux sur la transformation de la supply chain. Marc Dauga évoque notamment le suivi des produits (en extérieur ou en intérieur), le tracing de ces derniers mais également l’amélioration de l’efficacité au travers de la gestion des inventaires, de la maintenance ou bien encore du pilotage de la performance énergétique des bâtiments. Et pour choisir au mieux ses prestataires et partenaires dans le démarrage d’un projet IoT, Wavestone a identifié environ 50 start-ups françaises intervenant sur le business, uniquement sur le marché BtoB, ayant au moins huit ans d’existence et moins de 50 salariés. « Ces éléments donnent des clefs permettant de se poser les bonnes questions, de mieux segmenter un projet suivant les 4 dimensions majeures de l’IoT et de dresser un panorama complet des start-ups françaises sur ce sujet », conclut Francois Martin-Festa.

Le white paper et le radar Wavestone-France Supply Chain sont disponibles sur le site web

Live Webinar : quand les équipes logistiques font la différence

Le 18 juin dernier, l’ASLOG/FRANCE SUPPLY CHAIN organisait son premier webinar après le déconfinement. À cette occasion, le Lab RH de l’association a une nouvelle fois souligné l’importance des hommes et des femmes ayant agi pour assurer la continuité de l’activité économique en France.

Animé par Philippe Raynaud, VP Supply Chain Europe Asia Pacific chez BIC, en charge du Lab RH et membre du Comex de l’ASLOG/FRANCE SUPPLY CHAIN, le webinar avait pour vocation de partager de façon qualitative et privilégiée le retour d’expérience d’équipes ayant fait front durant la crise. Premier témoignage, celui de la marque de luxe Louis Vuitton, au travers de la voix de Stéphane Fallon, directeur logistique : « Dans cette période, nous avons pu nous appuyer sur d’importants prérequis : un bon climat social et une relation de confiance tout au long de la chaîne hiérarchique. Nos collaborateurs ont eu besoin de se sentir écoutés et paradoxalement, d’avoir un chef capable de les cadrer et de les rassurer », poursuit-il. Pour ce faire, le groupe a agi vite. Dès le 24 février, une cellule de crise est formée et débriefe chaque matin. « Notre management et nos équipes nous ont permis de sanctuariser nos entrepôts », détaille Didier Renard, responsable entrepôt et e-commerce Europe chez Louis Vuitton.


De prestataires à partenaires

Autre cas de figure, dans l’Oise, au cœur de l’un des premiers clusters de Covid-19, la collaboration entre un client, Pierre de Saint Victor, Supply Services Director France & Benelux au sein du groupe de biens de consommation Reckitt Benckiser et son prestataire logistique, Vincent Derebergue, Directeur de la plateforme FM Logistic de Crépy-en-Valois : « Nous avons connu la crise environ 15 jours avant tout le monde à Crépy-en-Valois, mais malgré tout, toute notre équipe management a été présente et nos salariés ont fait preuve de beaucoup de résilience. Tout le site a compris le rôle qu’il avait à jouer », raconte Vincent Derebergue. Il en ressort pour les équipes de FM Logistic et RB, une évolution dans la façon de travailler ensemble, avec transparence et confiance. « Nous sommes passés d’une relation de prestataires à partenaires », signale Vincent Derebergue. Une affirmation corroborée par Pierre de Saint Victor : « Nous ressortons de cette crise renforcés sur la notion de collaboration responsable ».


Créer du lien

Enfin, Alexandre Berger, directeur Unité d’Affaires – Solutions Logistiques et Transport de Proximité au sein du Groupe La Poste a tenu à expliquer comment le Groupe est parvenu à développer de nouveaux services pour les citoyens autour de la livraison de repas, de courses, ou bien encore de médicaments à domicile : « Le fait que la Poste ait été désignée organisation d’intérêt vital a été une motivation pour les collaborateurs. Cette définition de nos priorités a généré une véritable vocation pour créer de nouveaux services », explique-t-il. Ainsi, de cette expérience inédite, Alexandre Berger gardera la notion de « lien ». Un lien que le Lab RH de l’ASLOG/FRANCE SUPPLY CHAIN entend bien renforcer en poursuivant son travail via la publication du panorama des Ressources Humaines en supply chain et celle du premier guide des formations supérieures supply chain en France dès le début du mois de juillet.

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