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Développement durable : penser maintenant l’entrepôt de demain !

Qui dit agilité en entrepôt, dit agilité aussi pour la supply chain. Mais finalement qu’en est-il de l’évolutivité immobilière ? Et quels seront les contours de l’entrepôt de demain sur fond de développement durable. Au travers d’un webinar dédié, des experts du secteur livrent quelques éléments de réponse.

Quelles sont les clés de l’entrepôt de demain ? Pour Vincent Barale VP supply chain de Louis Vuitton, priment avant tout la sécurité et le bien-être des collaborateurs, les espaces extérieurs ainsi que l’agilité du bâtiment : «Nous devons nous engager dans la construction d’un bâtiment pour les 20 ou 30 prochaines années alors que nous n’avons aucune idée de la structure du chiffre d’affaires des prochaines semaines. Le bâtiment doit être hyper agile pour suivre notre évolution, être capable de s’adapter à tout», souligne-t-il. Face à ce constat et à la nécessité d’y intégrer une démarche de développement durable, quels sont les prérequis envisageables dès la conception et la construction du bâtiment ?

Vers un entrepôt agile et accueillant

Mario Gallinelli, directeur Ingénierie et Développement de Systenza, souligne notamment la nécessité de dimensionner des tailles de cellules les plus grandes possibles avec mesures conservatoires pour des recoupes ultérieures ; l’optimisation des hauteurs libres de stockages en fonction des contraintes de protection incendie ou bien encore le dimensionnement des dallages aux exploitations possibles : mezzanines, robotisation, mécanisation…

Concernant la sécurité et le confort des personnes, Mario Gallinelli évoque les zones de survie sur les quais, le pré-laquage intérieur des toitures et des bardages en blanc, l’éclairage naturel ainsi qu’un chauffage et une isolation dimensionnés pour des températures adaptées à l’exploitation. 

À l’extérieur de l’entrepôt, outre les parcours de santé, terrasses, bassins, Mario Gallinelli insiste sur la question des forêts primaires : «Cela crée un écosystème stable et résilient, entraîne une réduction sonore et de la poussière et contribue à réduire la quantité additionnelle de carbone dans l’atmosphère», détaille-t-il.

Décret tertiaire et réduction de l’empreinte carbone

Des adaptations d’autant plus prégnantes face à la promulgation du décret tertiaire qui impose d’ici 2030 que chaque actif réduise sa consommation de 40% par rapport à une année de référence entre 2010 et 2020, un pourcentage qui passera à 50% en 2040 et 60% en 2050. Ainsi pour y répondre, Benoit Dubois Taine, associé, spécialiste de l’énergie pour la logistique et le tertiaire, pour Systenza, préconise une réflexion en quatre étapes :

Définir ses objectifs

Choisir ses actions

Anticiper les enjeux carbone

Répartir les coûts entre propriétaire et locataire

Une démarche simple et facile à mettre en œuvre et expliquée en détails dans le webinar

*décret n° 2019-771 du 23 juillet 2019, relatif aux obligations d’actions de réduction de la consommation d’énergie finale dans des bâtiments à usage tertiaire.

DANS LES COULISSES DE NOS ENTREPÔTS

Partager nos solutions pour progresser ensemble sur nos défis environnementaux.

L’enjeu environnemental est aujourd’hui prépondérant et le sera davantage demain. Dans nos entrepôts et plateformes logistiques, vous avez tous des initiatives environnementales réussies. Avec ce challenge, nous vous proposons de mettre en lumière vos initiatives clés pour que le reste de la communauté s’en inspire.

Chaque participant devra :

Proposer une visite terrain
d’un de ses entrepôts

Participer aux visites proposées
par les autres participants

pour donner du rythme à cette démarche

coordonnée par Édouard Laumonier de Louis Vuitton.


Elle se déroulera de novembre 2021 à juillet 2022.


Rejoignez-nous, faites-vous connaître auprès de l’équipe SC4Good !

Participez à ce challenge ludique pour aller plus loin et plus vite ensemble.

Le futur de l’hydrogène se décide maintenant

FRANCE SUPPLY CHAIN vise une mobilisation massive pour rendre possible l’engagement pour 150 camions avant fin octobre.

Dans un monde où la Supply Chain représente 60% à 80% des activités de l’entreprise, le développement de solutions durables est devenu essentiel pour les organisations soucieuses de leur impact environnemental et social. Achats de matières de premières, stockage, fabrication, le transport routier est à la source d’un grand nombre d’externalités négatives de la chaine d’approvisionnement. Pour accompagner les entreprises dans une démarche plus verte, de nouvelles technologies émergent offrant une multitude de solutions responsables.

Fort de ce constat, FRANCE SUPPLY CHAIN, associé au Club Déméter, a décidé d’accélérer la transition du transport de marchandises routiers vers des véhicules propres pour une utilisation locale.

C’est à l’occasion de Movin’on en 2021, que plusieurs ateliers autour de l’Hydrogène dans la mobilité lourde des marchandises leur ont permis de réaliser la nécessité de créer un écosystème robuste pour l’émergence de ces nouvelles technologies. Toutefois, la mise en place de camions hydrogène, impliquerait de transformer les véhicules, les points de distribution d’énergie pour les implanter aux endroits stratégiques du territoire.

Rassembler des professionnels autour de ce projet est primordial pour le déploiement de solutions hydrogène afin d’offrir aux chargeurs et transporteurs des solutions durables pour le monde de la Supply Chain.

Dans le cadre de cette initiative, SupplyChain4Good propose aux entreprises de rejoindre le mouvement en vue de la création d’un consortium sous l’égide de FRANCE SUPPLY CHAIN pour répondre à un appel à projet européen.

Le 23 septembre dernier, à Albi, 42 membres se réunissaient pour l’opération de lancement avec la présentation du projet et l’essai d’un camion hydrogène. En parallèle, le Club Déméter explorait également cette piste H2 par l’intermédiaire de l’engagement de ses membres dans des POC mais aussi lors d’une phase exploratoire collective en Suisse.

Pour aller plus loin

Le 6 octobre FRANCE SUPPLY CHAIN et le Club Déméter organisaient, ensemble, un atelier collaboratif.  

La coalition des chargeurs s’engage pour un transport maritime décarboné

Pour accélérer le déploiement des solutions de transport maritime bas carbone FRANCE SUPPLY CHAIN et l’AUTF lancent un appel à la coalition des chargeurs

Confrontées à des défis environnementaux permanents, les entreprises réfléchissent à des solutions permettant une logistique ayant un impact plus faible sur l’environnement. Cependant, un sujet reste complexe : la décarbonation du transport maritime.

Si des solutions innovantes, comme les biocarburants, sont actuellement déployables, elles restent des solutions qui ne semblent pas pérennes sur le long terme en raison de la rareté des sources d’énergies utilisées et du manque de sobriété énergétique dont nous avons absolument besoin au niveau mondial. Or le transport maritime est un organe vital du fonctionnement de notre économie plus que jamais basée sur les échanges internationaux. 

Fort de ce constat, FRANCE SUPPLY CHAIN et son Lab Supply Chain4Good, en partenariat avec l’Association des Utilisateurs de Transport de Fret (AUTF), se mobilisent pour aller plus loin dans leur démarche vers un transport maritime bas carbone.

Ils appellent à une mobilisation des chargeurs internationaux, qui sont au cœur du cercle vertueux de cette transition, afin qu’ils rejoignent la coalition et deviennent acteurs d’une flotte maritime responsable.

Une première solution à propulsion majoritairement vélique

Dès aujourd’hui, FRANCE SUPPLY CHAIN et l’AUTF, initient les premières actions concrètes, avec la volonté de se situer à une échelle industrielle.  

Un groupe déjà constitué de 11 chargeurs, et amené à s’agrandir, s’engage à charger, dès 2024, une série de porte-container majoritairement propulsé à la force du vent, pour une ou plusieurs liaisons hebdomadaires transatlantiques entre l’Europe et l’Amérique du Nord.

D’ores et déjà soutenus par l’appétence de la Communauté Maritime, ils lanceront début 2022 un appel d’offre, dont la clôture est prévue mi 2022, afin de donner à leur action l’ampleur à la hauteur des enjeux environnementaux.

Au moment où le monde doit se réinventer face aux grands enjeux environnementaux, la Supply Chain, véritable système nerveux de l’économie, apporte encore une fois le témoignage qu’elle est une des clefs du renouveau.


À propos de France Supply Chain

Dans un monde de plus en plus complexe, faire de la Supply Chain un levier pour un monde plus durable est un enjeu essentiel pour toutes les entreprises. C’est pourquoi France Supply Chain apporte des solutions pertinentes à tous les acteurs de la Supply Chain, grâce à son réseau de 450 entreprises affiliées et une démarche reposant sur l’intelligence collective.

À propos de de l’Association des Utilisateurs de Transport de Fret (AUTF)

Association professionnelle des chargeurs, l’AUTF représente les entreprises industrielles et commerciales dans leur fonction de donneurs d’ordre aux transports. Multisectorielle et résolument multimodale, l’action de l’AUTF s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration de la performance économique et environnementale des chaînes de transport au service de la compétitivité des entreprises et de l’attractivité du territoire.

Contact presse : CLC Communications

Gilles Senneville et Laurence Bachelot

01 42 93 04 04 
g.senneville@clccom.com
l.bachelot@clccom.com 

L’omnicanalité en supply chain : comment s’organiser ?

Catalyseur et accélérateur des comportements des consommateurs, la crise de la Covid-19 a poussé les entreprises à développer leur stratégie omnicanale. Zoom sur les bonnes pratiques à appliquer dans le nouveau webinar organisé par France Supply Chain avec le concours du cabinet de conseil Diagma, accompagné de deux géants dans leur domaine : Decathlon & Sephora.

Soigner sa supply chain omnicanale de l’amont à l’aval

Des e-commerçants de plus en plus performants, une offre en constant développement, une disponibilité produit accrue, le tout dans des centres-villes de moins en moins accessibles et face à des clients de plus en plus matures : tels sont les facteurs qui poussent vers l’omnicanalité et la nécessité de penser sa supply chain globalement. En amont – sur les achats, la prévision des ventes, l’approvisionnement, la gestion des stocks, la préparation de commandes et l’expédition – mais aussi sur l’aval via le transport, les retours et le SAV, il convient de savoir structurer et organiser sa supply chain pour répondre aux besoins des consommateurs, sur des réseaux physiques et/ou digitaux :

« Dans un monde omnicanal, il n’y a pas une mais des supply chains, l’omnicanalité représente une imbrication des frontières entre les canaux. Il convient donc d’apporter une réponse unique à un consommateur qui navigue entre les canaux et de lui offrir une expérience sans couture. Voilà le défi auquel sont confrontés les distributeurs. La supply chain répond à ces besoins mais est aussi active et moteur dans l’élaboration de la proposition de services, et contribue ainsi de façon directe au développement du business », explique Olivier Dubouis, partner chez Diagma.

De bonnes pratiques pour une expérience omnicanale sans couture

  • Chez Decathlon, Thibault Vandenberghe, chief supply officer en charge de la supply pour le retail et la transformation digitale, évoque un premier angle d’attaque pour réussir le pari de l’omnicanalité : penser à son assortiment, « à ce que l’on vend et à la façon de structurer l’offre ». Il insiste également sur le réseau de distribution : « il est nécessaire de proposer des services adaptés par rapport à la typologie de l’offre. Chez Decathlon, nous avons posé les différents scénarios, mis en place les solutions industrielles et laisser les commerçants exploiter ces solutions pour nous dire ce qui fonctionnait le plus afin de continuer à apprendre. En témoigne par exemple la mise en place de système de drives durant la Covid. »

  • Pour sa part, Adrien Homolle, directeur transformation supply chain chez Sephora, ajoute deux aspects pour se démarquer : la personnalisation client et l’innovation. « Plus de 250 marques et 40 000 références aux spécificités propres imposent de pouvoir apporter un niveau de service et une disponibilité produit exigeants. Nous y répondons via différents types de de livraison : classique, express, click and collect mais aussi via des services associés supplémentaires comme la gravure ou le smart sampling. Le client drive le besoin vers des solutions pragmatiques et adaptables. Pour y répondre, plusieurs mix sont à prendre en compte : scalabilité, flexibilité, coût, qualité de service… »

Industrialisation logistique, personnalisation client et adaptabilité, clés d’une stratégie réussie

Enfin, tout en évoquant leurs expériences et leurs projets, les deux experts égrènent encore quelques précieux conseils : assurer une parfaite exécution des opérations, apporter des éléments de différenciation au client, penser l’industrialisation de ses outils logistiques, dimensionner les solutions de mécanisation en fonction des fluctuations du business et du comportement évolutif du client mais également analyser la transformation des métiers logistiques et appréhender la question du retour. Une organisation exigeante que les acteurs de la supply chain intègrent, mettent en œuvre et optimisent chaque jour au service du client final.

Pour visionner l’intégralité du webinar et en savoir plus sur les stratégies omnicanales de Decatlhon et Sephora :

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ACTUALITÉS

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ÉVÈNEMENTS


PRESSE

Questions posées pendant le webinar

  • Concernant la partie adaptation des SI – nous héritons de 20 ERP différents sur l’Europe ce qui nous empêche d’avoir des DC pour nos clients, donc besoin d’entrer dans le monde complexe de l’order orchestration layer

    Decathlon : Même avec un environnement relativement standard, il y a de grands chantiers pour rendre possibles ces nouveaux schémas. Cela nécessite à long terme des refontes et une organisation plus modulaire de nos SI par produit et équipes en mode agile.

    Sephora : Nous avons fait le choix d’un ERP (SAP) en core model, un OMS, un front. Malgré cela, nous avons toujours d’autres systèmes à connecter (WMS…) qui nécessitent une adaptation constante de nos schémas IT.

  • “Le consommateur exige ce que le citoyen refuse”… comment gérez-vous les équilibres délais – CO2 ?

    Decathlon : Notre objectif est de rendre visible la data environnementale dans les choix des clients pour les rendre acteurs (Affichage sur le produit, sur les services).

    Sephora : Pour nous, la livraison la plus rapide est la moins “couteuse” en CO2 : le Click & Collect ; en effet, nos magasins de centre-ville sont majoritairement livrés en Green (électrique ou GNV). Nous sommes sinon en réflexion sur les attentes consommateurs en termes d’information CO2 vs. type de livraison.

  • Comment avez-vous réadapté votre SC sur la partie reverse (retour, échange…) ?

    Decathlon : Encore beaucoup d’apprentissages sur l’expérience du retour chez Decathlon, la reverse logistique est encore à ses débuts.

    Sephora : La partie retour pour les magasins a été développée depuis de nombreuses années : avec notamment de la revalorisation des produits ou packagings utilisés et retournés par nos clients en magasin. Pour les retours web : ces derniers peuvent être faits en magasin ou directement par transporteur ; ce dernier point est encore en cours d’amélioration, bien qu’il représente un taux très faible en France.

  • Quels indicateurs clefs suivez-vous afin de mesurer la performance Supply Chain de vos offres omnicanales ?

    Decathlon : La disponibilité produit, la rotation des actifs et la réduction de l’impact environnemental sont les 3 indicateurs clés de la transformation (Pour l’efficience c’est bien le triptyque Coût, Qualité, Délai).

  • Quels sont les critères qui ont conduit à l’internalisation des dépôts (Décathlon) et externalisation (Séphora) ?

    Decathlon : Nous avons investi sur ce métier depuis la création, nous travaillons avec des partenaires mais le choix de savoir-faire reste selon nous déterminant pour être innovants et différenciants.

    Sephora : L’externalisation de nos partenaires logistiques est historique ; mais nous avons un nombre restreint de partenaires de manière à gagner en synergie et en rapidité de mise en place de nouveaux outils.

  • Les indicateurs chez Decathlon sont-ils des paramètres de choix dans la solution de livraison au client ? (Expédition du produit là où il est dispo versus au plus près même s’il part de points différents ; au plus rapide versus au plus économique…)

    Decathlon : La priorité est d’abord la disponibilité, ensuite nous proposerons à la cible 3 scénarios pour le client : moins cher, plus rapide, moins d’impact environnemental.

  • Avez-vous des entités juridiques différentes dans votre réseau qui vous ont amené des questions sur les marges, qui porte le stock, les refacturations internes, les retours physiques… ?

    Decathlon : Oui, ce sujet est important à prendre en compte car dans un modèle en plus de market place les options sont encore plus nombreuses.

    Sephora : Oui, nous avons des entités juridiques différentes par pays.

  • Quelles technologies OMS utilisez-vous ?

    Decathlon : Les technologies choisies sont développées par nos équipes digitales, une partie des composants sont ceux des éditeurs de nos sources de stock.

    Sephora : Nous utilisons Order Dynamics comme OMS, en lien avec Salesforce et SAP.

  • Quelle solution technique utilisez-vous pour l’omnicanalité ?
    Notamment pour la gestion des stocks disponible à la vente mini-entrepôts.

    Decathlon : Le travail d’accessibilité des stocks magasins, entrepôts est gérée dans l’application du site web. Nous sommes limités aujourd’hui avec les choix de scénarios et aussi cela oblige à gérer cette intelligence dans tous les fronts. Un travail d’architecture technique est en cours pour désolidariser l’affichage de la promesse des modules de calculs de scénarios et de rendre ces fonctions compatibles avec un nombre infini de source de stock. C’est un projet en cours de déploiement prévu en 2022.

  • On parle beaucoup de ROPO. Comment gérez-vous les données de recherche produit sur le web sur les stocks magasins ?

    Decathlon : Nous affichons dans nos parcours les stocks des magasins. Si le client décide de finaliser son parcours d’achat en magasin sans le gérer en Click & Collect 1h, c’est la data d’identification du client qui nous permet de réconcilier recherche et achat. Nous n’avons pas de suivi journalier de ces datas mais cela se fait.

    Sephora : Nous prenons en compte les stocks magasins et entrepôts lors du parcours client sur notre site web, celui-ci se voyant proposer des finalisations d’achat en/à partir d’un magasin (C&C ou SFS) ou livraison.

  • Vous avez parlé de baisser de 45 % en 3 ans l’impact du transport sur l’environnement. Quels indicateurs suivez-vous pour piloter la réalisation de cet objectif ?

    Decathlon : Nous détaillons cet objectif avec les indicateurs de choix des modes de transport, de l’évolution des énergies de ces mêmes transports, des kms parcourus, du taux de remplissage de nos camions.

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Panorama des acteurs de la logistique, du transport et de la supply chain

De longue date, le grand public méconnaît les activités du Transport de marchandises et de la logistique, a fortiori de la Supply Chain, considérant qu’il s’agit avant tout d’intendance, d’activités de manutention et d’acheminement routier.

LA SUPPLY CHAIN : UNE VISION QUI NE PEUT PAS RESTER LIMITÉE À LA PARTIE ÉMERGÉE DE L’ICEBERG

Replay Live Webinar « Le futur de la Supply Chain »

Le 15 avril, Vincent Barale, Directeur Supply Chain et Logistique, Louis Vuitton et François Peignes, VP Supply Chain Operations, Orano ont présenté les résultats d’ateliers sur le futur de la Supply Chain.

Accompagnés par Laurent Maudrux (Louis Vuitton) et Amélie Brault (Orano) ils ont partagé leur expérience d’utilisation d’Anaplan pour piloter leur Supply Chain.

Retrouvez le replay de ce webinar en remplissant ce formulaire :

Cinq membres de l’association font leur entrée au sein du conseil d’administration

Au regard du développement important de France Supply Chain, qui fédère d’ores et déjà 450 entreprises de toutes tailles (grands groupes, ETI, PME) et de tous secteurs d’activité, cinq nouveaux membres font leur entrée au sein du Conseil d’Administration de l’Association.

Vincent LAMARCHE
VP Logistic Strategy & E2E network design – SCHNEIDER ELECTRIC

Charles LEONARDI
Directeur Général Supply Chain – NESTLE

Éric LE MIGNON
Directeur Général Supply Chain – INTERMARCHE

Jean-Christophe MACHET
Président – FM LOGISTIC

Didier SCELLIER
Directeur Général France – PTV GROUP

Ils rejoignent les 41 membres du Conseil d’Administration et renforcent les 2 collèges qui le composent :

  • le collège 1 fédérant les entreprises industrielles, entreprise de négoce et distribution, prestataires logistiques et structures de santé ;
  • le collège 2 représentant : prestataires de service, associations, fédérations, organismes de recherche et formation et Individuels.

Ces 5 nominations s’inscrivent dans la dynamique de France Supply Chain qui accompagne les entreprises à se transformer, et s’appuie sur la force de son réseau et la puissance de l’intelligence collective avec pour ambition commune : la Supply Chain pour changer le monde.

Comment la blockchain fluidifie les échanges entre l’ensemble des acteurs de la supply chain

Le 2 juillet dernier, France Supply Chain et son partenaire Wavestone organisaient un live webinar autour de la Blockhain appliquée à la supply chain. Zoom sur des cas d’applications de la technologie dans le secteur, présentés de façon pragmatique et pratique.

La Blockchain – technologie de validation et d’historisation de transactions, transparente et sécurisée, fonctionnant sans organe central de contrôle- fait couler beaucoup d’encre depuis l’émergence de son concept en 2008. Et si elle est, selon l’édition 2021 du panorama de la digitalisation, considérée comme un chantier prioritaire pour 36% des sociétés interrogées, elle en reste néanmoins un sujet encore peu exploité dans le secteur de la supply chain.

Voilà pourquoi, autour de Marc Dauga, partner Supply Chain chez Wavestone et membre du Lab Digital & Technologies de France Supply Chain, trois startups – Ownest, KeeeX et Crystalchain – sont venues présenter des cas d’usages concrets de la Blockchain en supply chain.

Améliorer la gestion des stocks et fluidifier la supply chain

Véritable levier de création de valeurs pour la supply chain, capable de réduire les risques et d’optimiser les écosystèmes, la Blockchain et ses atouts – sécurisation, désintermédiation et décentralisation – font doucement leurs preuves dans le secteur. Pour preuve, le cas client présenté par Thibault Glaunez, CPO d’Ownest, autour de SNCF Réseau qui a choisi de mettre en place sur son site industriel d’assemblage d’éléments de voies (EIV) de Moulin Neuf une solution développée par Ownest permettant le transfert de tokens, des actifs transférables numériquement disposant d’un identifiant unique et inaltérable, de contenu et d’un propriétaire. Ainsi, à chaque pièce échangée entre le chantier et le magasin de l’EIV de Moulin Neuf, un transfert de responsabilités est associé : « Lorsqu’on transfère les produits, on se transfère également les tokens de responsabilité associée. Nous avons créé un consensus avec des intérêts individuels à chaque transfert de produits, afin de pouvoir les tracer et sécuriser les flux logistiques », détaille Thibault Glaunez. Résultats ? Une meilleure gestion des stocks, un taux de non-conformité lié à la perte d’un produit divisé par deux, une diminution de la perte de produit et la mise en place de KPIs concrets de ce qu’il se passe sur le terrain.

Faciliter la synchronisation des flux dans le transport multimodal

Vient ensuite le tour de l’entreprise KeeeX qui présentait un projet pour le Grand Port Maritime de Marseille, autour du transport multimodal. Les objectifs ? Augmenter le trafic tout en réduisant les délais et coûts de transport et en améliorant l’impact environnemental. Pour ce faire, KeeeX a développé une application sécurisée et utilisable par tous types d’usagers. « Elle permet de se connecter au système, de flasher le numéro de conteneur, d’effectuer différentes opérations et d’ajouter des informations sur la chaine en temps réel. Chaque ajout réalisé est signé par la personne qui le réalise. Finalement, parmi les ROI majeurs de cette solution, on note une réduction du nombre de transactions, une très forte augmentation des taux de visibilité et une synchronisation des échanges passés de 14 % à 100 % », souligne Cyprien Veyrat, VP Marketing et Pre sales chez KeeeX.

Vers des produits de grande consommation seront tracés de bout en bout 

Enfin, pour clôturer ce tour de table, Maxime Michelot, responsable des projets agroalimentaires chez Crystalchain dévoile un projet mené avec l’entreprise Raynal & Roquelaure. Ici, de l’agriculteur au point de vente, tous les acteurs enregistrent de façon autonome leurs informations de traçabilité sur un système sécurisé, fiable et distribué. Ces dernières sont ensuite repartagées à l’ensemble des maillons de la chaine. Ensemble, les entreprises connectent les données et les valorisent pour répondre, entre autres, à des problématiques de maîtrise du risque sanitaire et fluidification de la supply chain. « Non seulement cela répond au besoin de transparence du consommateur mais en plus, la plateforme permet en quelques clics de remonter toute la chaine de traçabilité et de mettre à plat de potentielles incohérences sur la quantité ou bien encore la provenance des produits », détaille Maxime Michelot. « Notre vision ? D’ici 5 à 10 ans, tous les produits de grande consommation seront tracés de bout en bout », conclut-il.

Enfin, afin d’apporter de plus amples détails sur ce sujet de plus en plus prégnant dans le secteur de la supply chain, France Supply Chain et Wavestone ont également édité un livre blanc à retrouver ci-dessous :

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