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L’omnicanalité en supply chain : comment s’organiser ?

Catalyseur et accélérateur des comportements des consommateurs, la crise de la Covid-19 a poussé les entreprises à développer leur stratégie omnicanale. Zoom sur les bonnes pratiques à appliquer dans le nouveau webinar organisé par France Supply Chain avec le concours du cabinet de conseil Diagma, accompagné de deux géants dans leur domaine : Decathlon & Sephora.

Soigner sa supply chain omnicanale de l’amont à l’aval

Des e-commerçants de plus en plus performants, une offre en constant développement, une disponibilité produit accrue, le tout dans des centres-villes de moins en moins accessibles et face à des clients de plus en plus matures : tels sont les facteurs qui poussent vers l’omnicanalité et la nécessité de penser sa supply chain globalement. En amont – sur les achats, la prévision des ventes, l’approvisionnement, la gestion des stocks, la préparation de commandes et l’expédition – mais aussi sur l’aval via le transport, les retours et le SAV, il convient de savoir structurer et organiser sa supply chain pour répondre aux besoins des consommateurs, sur des réseaux physiques et/ou digitaux :

« Dans un monde omnicanal, il n’y a pas une mais des supply chains, l’omnicanalité représente une imbrication des frontières entre les canaux. Il convient donc d’apporter une réponse unique à un consommateur qui navigue entre les canaux et de lui offrir une expérience sans couture. Voilà le défi auquel sont confrontés les distributeurs. La supply chain répond à ces besoins mais est aussi active et moteur dans l’élaboration de la proposition de services, et contribue ainsi de façon directe au développement du business », explique Olivier Dubouis, partner chez Diagma.

De bonnes pratiques pour une expérience omnicanale sans couture

  • Chez Decathlon, Thibault Vandenberghe, chief supply officer en charge de la supply pour le retail et la transformation digitale, évoque un premier angle d’attaque pour réussir le pari de l’omnicanalité : penser à son assortiment, « à ce que l’on vend et à la façon de structurer l’offre ». Il insiste également sur le réseau de distribution : « il est nécessaire de proposer des services adaptés par rapport à la typologie de l’offre. Chez Decathlon, nous avons posé les différents scénarios, mis en place les solutions industrielles et laisser les commerçants exploiter ces solutions pour nous dire ce qui fonctionnait le plus afin de continuer à apprendre. En témoigne par exemple la mise en place de système de drives durant la Covid. »

  • Pour sa part, Adrien Homolle, directeur transformation supply chain chez Sephora, ajoute deux aspects pour se démarquer : la personnalisation client et l’innovation. « Plus de 250 marques et 40 000 références aux spécificités propres imposent de pouvoir apporter un niveau de service et une disponibilité produit exigeants. Nous y répondons via différents types de de livraison : classique, express, click and collect mais aussi via des services associés supplémentaires comme la gravure ou le smart sampling. Le client drive le besoin vers des solutions pragmatiques et adaptables. Pour y répondre, plusieurs mix sont à prendre en compte : scalabilité, flexibilité, coût, qualité de service… »

Industrialisation logistique, personnalisation client et adaptabilité, clés d’une stratégie réussie

Enfin, tout en évoquant leurs expériences et leurs projets, les deux experts égrènent encore quelques précieux conseils : assurer une parfaite exécution des opérations, apporter des éléments de différenciation au client, penser l’industrialisation de ses outils logistiques, dimensionner les solutions de mécanisation en fonction des fluctuations du business et du comportement évolutif du client mais également analyser la transformation des métiers logistiques et appréhender la question du retour. Une organisation exigeante que les acteurs de la supply chain intègrent, mettent en œuvre et optimisent chaque jour au service du client final.

Pour visionner l’intégralité du webinar et en savoir plus sur les stratégies omnicanales de Decatlhon et Sephora :

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ÉVÈNEMENTS


PRESSE

Questions posées pendant le webinar

  • Concernant la partie adaptation des SI – nous héritons de 20 ERP différents sur l’Europe ce qui nous empêche d’avoir des DC pour nos clients, donc besoin d’entrer dans le monde complexe de l’order orchestration layer

    Decathlon : Même avec un environnement relativement standard, il y a de grands chantiers pour rendre possibles ces nouveaux schémas. Cela nécessite à long terme des refontes et une organisation plus modulaire de nos SI par produit et équipes en mode agile.

    Sephora : Nous avons fait le choix d’un ERP (SAP) en core model, un OMS, un front. Malgré cela, nous avons toujours d’autres systèmes à connecter (WMS…) qui nécessitent une adaptation constante de nos schémas IT.

  • “Le consommateur exige ce que le citoyen refuse”… comment gérez-vous les équilibres délais – CO2 ?

    Decathlon : Notre objectif est de rendre visible la data environnementale dans les choix des clients pour les rendre acteurs (Affichage sur le produit, sur les services).

    Sephora : Pour nous, la livraison la plus rapide est la moins “couteuse” en CO2 : le Click & Collect ; en effet, nos magasins de centre-ville sont majoritairement livrés en Green (électrique ou GNV). Nous sommes sinon en réflexion sur les attentes consommateurs en termes d’information CO2 vs. type de livraison.

  • Comment avez-vous réadapté votre SC sur la partie reverse (retour, échange…) ?

    Decathlon : Encore beaucoup d’apprentissages sur l’expérience du retour chez Decathlon, la reverse logistique est encore à ses débuts.

    Sephora : La partie retour pour les magasins a été développée depuis de nombreuses années : avec notamment de la revalorisation des produits ou packagings utilisés et retournés par nos clients en magasin. Pour les retours web : ces derniers peuvent être faits en magasin ou directement par transporteur ; ce dernier point est encore en cours d’amélioration, bien qu’il représente un taux très faible en France.

  • Quels indicateurs clefs suivez-vous afin de mesurer la performance Supply Chain de vos offres omnicanales ?

    Decathlon : La disponibilité produit, la rotation des actifs et la réduction de l’impact environnemental sont les 3 indicateurs clés de la transformation (Pour l’efficience c’est bien le triptyque Coût, Qualité, Délai).

  • Quels sont les critères qui ont conduit à l’internalisation des dépôts (Décathlon) et externalisation (Séphora) ?

    Decathlon : Nous avons investi sur ce métier depuis la création, nous travaillons avec des partenaires mais le choix de savoir-faire reste selon nous déterminant pour être innovants et différenciants.

    Sephora : L’externalisation de nos partenaires logistiques est historique ; mais nous avons un nombre restreint de partenaires de manière à gagner en synergie et en rapidité de mise en place de nouveaux outils.

  • Les indicateurs chez Decathlon sont-ils des paramètres de choix dans la solution de livraison au client ? (Expédition du produit là où il est dispo versus au plus près même s’il part de points différents ; au plus rapide versus au plus économique…)

    Decathlon : La priorité est d’abord la disponibilité, ensuite nous proposerons à la cible 3 scénarios pour le client : moins cher, plus rapide, moins d’impact environnemental.

  • Avez-vous des entités juridiques différentes dans votre réseau qui vous ont amené des questions sur les marges, qui porte le stock, les refacturations internes, les retours physiques… ?

    Decathlon : Oui, ce sujet est important à prendre en compte car dans un modèle en plus de market place les options sont encore plus nombreuses.

    Sephora : Oui, nous avons des entités juridiques différentes par pays.

  • Quelles technologies OMS utilisez-vous ?

    Decathlon : Les technologies choisies sont développées par nos équipes digitales, une partie des composants sont ceux des éditeurs de nos sources de stock.

    Sephora : Nous utilisons Order Dynamics comme OMS, en lien avec Salesforce et SAP.

  • Quelle solution technique utilisez-vous pour l’omnicanalité ?
    Notamment pour la gestion des stocks disponible à la vente mini-entrepôts.

    Decathlon : Le travail d’accessibilité des stocks magasins, entrepôts est gérée dans l’application du site web. Nous sommes limités aujourd’hui avec les choix de scénarios et aussi cela oblige à gérer cette intelligence dans tous les fronts. Un travail d’architecture technique est en cours pour désolidariser l’affichage de la promesse des modules de calculs de scénarios et de rendre ces fonctions compatibles avec un nombre infini de source de stock. C’est un projet en cours de déploiement prévu en 2022.

  • On parle beaucoup de ROPO. Comment gérez-vous les données de recherche produit sur le web sur les stocks magasins ?

    Decathlon : Nous affichons dans nos parcours les stocks des magasins. Si le client décide de finaliser son parcours d’achat en magasin sans le gérer en Click & Collect 1h, c’est la data d’identification du client qui nous permet de réconcilier recherche et achat. Nous n’avons pas de suivi journalier de ces datas mais cela se fait.

    Sephora : Nous prenons en compte les stocks magasins et entrepôts lors du parcours client sur notre site web, celui-ci se voyant proposer des finalisations d’achat en/à partir d’un magasin (C&C ou SFS) ou livraison.

  • Vous avez parlé de baisser de 45 % en 3 ans l’impact du transport sur l’environnement. Quels indicateurs suivez-vous pour piloter la réalisation de cet objectif ?

    Decathlon : Nous détaillons cet objectif avec les indicateurs de choix des modes de transport, de l’évolution des énergies de ces mêmes transports, des kms parcourus, du taux de remplissage de nos camions.

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Panorama des acteurs de la logistique, du transport et de la supply chain

De longue date, le grand public méconnaît les activités du Transport de marchandises et de la logistique, a fortiori de la Supply Chain, considérant qu’il s’agit avant tout d’intendance, d’activités de manutention et d’acheminement routier.

LA SUPPLY CHAIN : UNE VISION QUI NE PEUT PAS RESTER LIMITÉE À LA PARTIE ÉMERGÉE DE L’ICEBERG

Replay Live Webinar « Le futur de la Supply Chain »

Le 15 avril, Vincent Barale, Directeur Supply Chain et Logistique, Louis Vuitton et François Peignes, VP Supply Chain Operations, Orano ont présenté les résultats d’ateliers sur le futur de la Supply Chain.

Accompagnés par Laurent Maudrux (Louis Vuitton) et Amélie Brault (Orano) ils ont partagé leur expérience d’utilisation d’Anaplan pour piloter leur Supply Chain.

Retrouvez le replay de ce webinar en remplissant ce formulaire :

Cinq membres de l’association font leur entrée au sein du conseil d’administration

Au regard du développement important de France Supply Chain, qui fédère d’ores et déjà 450 entreprises de toutes tailles (grands groupes, ETI, PME) et de tous secteurs d’activité, cinq nouveaux membres font leur entrée au sein du Conseil d’Administration de l’Association.

Vincent LAMARCHE
VP Logistic Strategy & E2E network design – SCHNEIDER ELECTRIC

Charles LEONARDI
Directeur Général Supply Chain – NESTLE

Éric LE MIGNON
Directeur Général Supply Chain – INTERMARCHE

Jean-Christophe MACHET
Président – FM LOGISTIC

Didier SCELLIER
Directeur Général France – PTV GROUP

Ils rejoignent les 41 membres du Conseil d’Administration et renforcent les 2 collèges qui le composent :

  • le collège 1 fédérant les entreprises industrielles, entreprise de négoce et distribution, prestataires logistiques et structures de santé ;
  • le collège 2 représentant : prestataires de service, associations, fédérations, organismes de recherche et formation et Individuels.

Ces 5 nominations s’inscrivent dans la dynamique de France Supply Chain qui accompagne les entreprises à se transformer, et s’appuie sur la force de son réseau et la puissance de l’intelligence collective avec pour ambition commune : la Supply Chain pour changer le monde.

Comment la blockchain fluidifie les échanges entre l’ensemble des acteurs de la supply chain

Le 2 juillet dernier, France Supply Chain et son partenaire Wavestone organisaient un live webinar autour de la Blockhain appliquée à la supply chain. Zoom sur des cas d’applications de la technologie dans le secteur, présentés de façon pragmatique et pratique.

La Blockchain – technologie de validation et d’historisation de transactions, transparente et sécurisée, fonctionnant sans organe central de contrôle- fait couler beaucoup d’encre depuis l’émergence de son concept en 2008. Et si elle est, selon l’édition 2021 du panorama de la digitalisation, considérée comme un chantier prioritaire pour 36% des sociétés interrogées, elle en reste néanmoins un sujet encore peu exploité dans le secteur de la supply chain.

Voilà pourquoi, autour de Marc Dauga, partner Supply Chain chez Wavestone et membre du Lab Digital & Technologies de France Supply Chain, trois startups – Ownest, KeeeX et Crystalchain – sont venues présenter des cas d’usages concrets de la Blockchain en supply chain.

Améliorer la gestion des stocks et fluidifier la supply chain

Véritable levier de création de valeurs pour la supply chain, capable de réduire les risques et d’optimiser les écosystèmes, la Blockchain et ses atouts – sécurisation, désintermédiation et décentralisation – font doucement leurs preuves dans le secteur. Pour preuve, le cas client présenté par Thibault Glaunez, CPO d’Ownest, autour de SNCF Réseau qui a choisi de mettre en place sur son site industriel d’assemblage d’éléments de voies (EIV) de Moulin Neuf une solution développée par Ownest permettant le transfert de tokens, des actifs transférables numériquement disposant d’un identifiant unique et inaltérable, de contenu et d’un propriétaire. Ainsi, à chaque pièce échangée entre le chantier et le magasin de l’EIV de Moulin Neuf, un transfert de responsabilités est associé : « Lorsqu’on transfère les produits, on se transfère également les tokens de responsabilité associée. Nous avons créé un consensus avec des intérêts individuels à chaque transfert de produits, afin de pouvoir les tracer et sécuriser les flux logistiques », détaille Thibault Glaunez. Résultats ? Une meilleure gestion des stocks, un taux de non-conformité lié à la perte d’un produit divisé par deux, une diminution de la perte de produit et la mise en place de KPIs concrets de ce qu’il se passe sur le terrain.

Faciliter la synchronisation des flux dans le transport multimodal

Vient ensuite le tour de l’entreprise KeeeX qui présentait un projet pour le Grand Port Maritime de Marseille, autour du transport multimodal. Les objectifs ? Augmenter le trafic tout en réduisant les délais et coûts de transport et en améliorant l’impact environnemental. Pour ce faire, KeeeX a développé une application sécurisée et utilisable par tous types d’usagers. « Elle permet de se connecter au système, de flasher le numéro de conteneur, d’effectuer différentes opérations et d’ajouter des informations sur la chaine en temps réel. Chaque ajout réalisé est signé par la personne qui le réalise. Finalement, parmi les ROI majeurs de cette solution, on note une réduction du nombre de transactions, une très forte augmentation des taux de visibilité et une synchronisation des échanges passés de 14 % à 100 % », souligne Cyprien Veyrat, VP Marketing et Pre sales chez KeeeX.

Vers des produits de grande consommation seront tracés de bout en bout 

Enfin, pour clôturer ce tour de table, Maxime Michelot, responsable des projets agroalimentaires chez Crystalchain dévoile un projet mené avec l’entreprise Raynal & Roquelaure. Ici, de l’agriculteur au point de vente, tous les acteurs enregistrent de façon autonome leurs informations de traçabilité sur un système sécurisé, fiable et distribué. Ces dernières sont ensuite repartagées à l’ensemble des maillons de la chaine. Ensemble, les entreprises connectent les données et les valorisent pour répondre, entre autres, à des problématiques de maîtrise du risque sanitaire et fluidification de la supply chain. « Non seulement cela répond au besoin de transparence du consommateur mais en plus, la plateforme permet en quelques clics de remonter toute la chaine de traçabilité et de mettre à plat de potentielles incohérences sur la quantité ou bien encore la provenance des produits », détaille Maxime Michelot. « Notre vision ? D’ici 5 à 10 ans, tous les produits de grande consommation seront tracés de bout en bout », conclut-il.

Enfin, afin d’apporter de plus amples détails sur ce sujet de plus en plus prégnant dans le secteur de la supply chain, France Supply Chain et Wavestone ont également édité un livre blanc à retrouver ci-dessous :

Tendances et nouveaux métiers de la Supply chain par Michael Page

Levier essentiel pour un monde plus durable, la Supply Chain est au cœur de la transformation des entreprises. Portées par la digitalisation, l’innovation et la nécessité d’une forte orientation client, les organisations d’aujourd’hui se doivent d’être résilientes, agiles et tournées vers l’économie circulaire. Des enjeux nouveaux qui appellent de nouveaux métiers.

À l’heure où de nombreux métiers disparaissent tandis que d’autres apparaissent*, il est une question que nous, professionnels de la Supply Chain, nous posons tous : quels sont les métiers qui feront la Supply Chain de demain ?

Si nous n’avons pas la prétention de lire dans l’avenir, notre position privilégiée en tant que 1er réseau français des professionnels de la Supply Chain combinée à celle de Michael Page, cabinet leader sur le marché du recrutement des cadres confirmés, nous invite à nous livrer à cet exercice.

Une série d’entretiens et d’ateliers réalisés avec nos adhérents, conduits et enrichis par les observations de Michael Page, nous ont permis d’arriver à une liste de quatre métiers. Quatre professions clés pour la Supply Chain de demain qui, si elles existent parfois aujourd’hui, restent l’apanage de grandes structures avec une position encore relativement confidentielle.

Parce que la Supply Chain est un enjeu vital pour les entreprises, que les Ressources Humaines en sont une condition nécessaire et sont même souvent la première préoccupation des Supply Chain Managers**, nous sommes heureux de partager avec vous le fruit de nos travaux et dernières observations sur le marché de l’emploi. Nous espérons que ce guide vous éclairera sur les enjeux que nous identifions comme essentiels à l’évolution de notre métier.

Replay du Live Webinar : Comment la Blockchain fluidifie l’ensemble des acteurs de la Supply Chain ?

La Blockchain est une technologie qui permet la sécurisation des transactions d’un écosystème en rendant les données transparentes et non modifiables. Elle a connu son essor grâce aux cryptomonnaies. Elle commence à être utilisée par les entreprises pour sécuriser leur Supply Chain.

D’après l’édition 2021 du panorama de la digitalisation qui suit la transformation de la Supply Chain des entreprises, pour 36% des sociétés interrogées, la Blockchain est un chantier prioritaire. Cela représente une hausse de 7 points de 2019 à 2020.

La Blockchain répond à 3 besoins métiers de la Supply Chain. Elle permet l’authentification des produits, une traçabilité sur l’ensemble du cycle de vie du produit et le suivi de la responsabilité de chacun des acteurs.

Après avoir partagé le niveau de maturité des entreprises, ce livre blanc détaillera la technologie Blockchain. Ensuite les cas d’usages Supply Chain seront présentés ainsi que les fournisseurs de solutions entre autre à travers le radar des startups.

La mécanisation : une démarche pour atteindre ses objectifs RSE

Poussée par le développement du e-commerce, accélérée par la crise, l’installation de systèmes de manutention automatisés en entrepôt a augmenté de 46% en 2020*. Face à cette évolution technologique de la logistique, zoom sur des projets performants en adéquation avec la notion de responsabilité environnementale au travers d’un webinar organisé par le LAB Digital & Technologies de France Supply Chain et son partenaire EOL.

De 70 millions d’euros en 2011 à 350000 aujourd’hui. En quelques années, l’automatisation a explosé en France, poussé par le développement des offres et l’intérêt grandissant de secteurs tels que l’agroalimentaire, la distribution ou bien encore le e-commerce. C’est d’ailleurs dans le but d’accompagner ces derniers qu’EOL, spécialiste de l’immobilier d’entreprise et France Supply Chain ont édité l’an passé un livre blanc dédié, à l’attention de tous les professionnels en recherche de solution logistiques mécanisées, robotisées et automatisées.

Aujourd’hui, face à la crise sanitaire, au-delà de la performance économique, les entreprises entrevoient également au travers des systèmes automatisés, des vertus en matière de RSE. Sécurité des hommes, bien-être au travail et impact environnemental occupent désormais une place de choix dans le développement de ce type de projets :

«La responsabilité du marché consiste à maintenir la confiance et entretenir la croissance afin qu’elle porte de nouveaux fruits, profitables à l’ensemble de la société : l’efficacité aux entreprises, l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement, un meilleur service  aux consommateurs ainsi qu’une plus grande maitrise de l’impact environnemental», introduit Etienne Webre, directeur du pôle développement d’Evolis.

Une supply chain durable et responsable pour rester compétitif

Et pour l’illustrer, Viastore, VPK et Auchan France ont présenté un projet inédit en France. «Il s’agit d’un système futuriste, premier en France dans la logistique du carton ondulé», entame Philippe Tran, directeur général de VPK France, du carton ondulé. Développé par le spécialiste intralogistique Viastore, le projet lancé représentant un investissement de 20 millions d’euros, s’étend sur une extension de 6000 m² attenante à l’usine de production de VPK à Saint-Quentin (02). Cette dernière accueille jusqu’à 25000 palettes au travers d’un magasin automatique composé de six transstockeurs.

«100% du stock était sous-traité dans sept magasins extérieurs, occupant six navettes à temps plein avec 4 fournisseurs différents et provoquant autant de ruptures de charges au niveau des magasins. Il s’agissait donc d’un process à la fois très compliqué et très polluant, générant un surcoût de 300000 euros liés à stockage extérieur, aux chariots, aux camions… Parallèlement, nous faisions face à des problématiques de non-qualité et d’identification des emplacements palettes. Finalement, notre taux de service clients sur les commandes expédiées le jour souhaité atteignait seulement 75%», explique Philippe Tran.

Concilier qualité, économie et environnement

L’installation désormais opérationnelle permet de stocker 55 formats de palettes différentes, de façon intelligente et de mettre fin au stockage extérieur. Elle comprend des robots chargés d’appairer, désappairer les palettes clients des palettes systèmes et de constituer les camions de façon optimisée, dans l’ordre et la configuration à mettre dans le camion. «Parallèlement, VPK a souhaité installer un système de récupération des eaux de pluie servant à fabriquer le carton ondulé, directement sur le toit du magasin. Un ensemble qui permet ainsi de concilier qualité de service, critères économiques et environnement», poursuit Jean-David Attal, directeur général de Viastore Systems France.

Quant au client de VPK, Auchan France, l’installation lui donne également entière satisfaction : «Cela nous permet d’être livré dans le délai imparti, d’avoir la meilleure fraicheur produit possible grâce au FIFO mis en place, de bénéficier d’un stock de sécurité chez le cartonnier pour faire face à d’éventuels pics, d’optimiser le taux de bonne livraison (98%) mais également de diminuer le nombre de camions sur la route et de s’appuyer sur des batchs plus longs pour lutter contre la surconsommation énergétique», témoigne Olivier Grignon, acheteur au sein du Groupe Auchan, client de VPK. Un projet porteur donc, qui, si les conditions sanitaires le permettent, pourrait faire l’objet d’une visite organisée par France Supply Chain.

Livre blanc • Supply Chain X Blockchain

La Blockchain est une technologie qui permet la sécurisation des transactions d’un écosystème en rendant les données transparentes et non modifiables. Elle a connu son essor grâce aux cryptomonnaies. Elle commence à être utilisée par les entreprises pour sécuriser leur Supply Chain. D’après l’édition 2021 du panorama de la digitalisation qui suit la transformation de la Supply Chain des entreprises, pour 36% des sociétés interrogées, la Blockchain est un chantier prioritaire. Cela représente une hausse de 7 points de 2019 à 2020.

La Blockchain répond à 3 besoins métiers de la Supply Chain. Elle permet l’authentification des produits, une traçabilité sur l’ensemble du cycle de vie du produit et le suivi de la responsabilité de chacun des acteurs. Après avoir partagé le niveau de maturité des entreprises, ce livre blanc détaillera la technologie Blockchain. Ensuite les cas d’usages Supply Chain seront présentés ainsi que les fournisseurs de solutions entre autre à travers le radar des startups.

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