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3e édition du baromètre «Services à la livraison : réalités sur les attentes des Français»

Une étude SprintProject, en partenariat avec DB Schenker, FM Logistic, GS1-France, Savoye et réalisée par OpinionWay.

Depuis 3 ans, SprintProject, en partenariat avec DB Schenker, FM Logistic, GS1-France, Savoye et OpinionWay réalise son baromètre annuel «Services à la livraison : réalités sur les attentes des Français». Cette étude menée auprès d’un échantillon de 2000 personnes, permet d’analyser de manière qualitative et quantitative, l’évolution des usages et attentes des Français en matière de services à la livraison.

Cette année, le baromètre reflète l’évolution des comportements pendant la pandémie, notamment sur l’achat en ligne de produits alimentaires, en hausse de 7 points par rapport à 2019. Les magasins ont également proposé plus de livraison à domicile pour limiter le risque de contamination, ce qui a impacté la fréquence des commandes, en hausse de 4 points par rapport à 2019.

La question qui se pose maintenant est la suivante :

Ces nouveaux comportements d’achat vont-ils s’inscrire dans la durée ou va-t-on revenir à des habitudes d’avant confinement ?

Dans la lignée des années précédentes, le prix de la livraison reste le critère clé de l’achat en ligne, suivi du délai et des modalités de retour. En ce qui concerne les différents modes de livraisons, on constate une hausse de l’utilisation des nouveaux modes de livraison comme la livraison en mobilité, en consigne ou en casier réfrigéré. Les entreprises sont également plus transparentes sur les suivis de livraison en temps réel.

À noter cette année : les mauvaises expériences de livraison sont en baisse significative. 54% des sondés disent avoir été confronté à un problème de livraison au cours des 12 derniers mois. C’est 8 points de moins qu’en 2019 et 13 de moins qu’en 2018.

Enfin, la majorité des français reconnaissent les bénéfices économiques de la livraison à domicile mais cela soulève également 2 autres points : la congestion urbaine et l’impact sur l’environnement.


Pour en savoir plus :

Contact Commercial
Eymeric de Pelleport
VP Sales
e.depelleport@sprint-project.com
06 31 16 40 11

Contact Communication
Coralie LOUBOUTIN
Responsable Communication
c.louboutin@sprint-project.com
07 88 17 88 05

Roi de la Supply Chain : les 8 finalistes de l’opus 2021 ont été sélectionnés

Sur 19 dossiers, le Jury composé de Directrices et Directeurs Supply Chain a désigné les 8 finalistes pour 2021.
En 2020, MG2+ gagnant des Rois de la Supply Chain a été accompagné et soutenu par France Supply Chain, pour défendre ses couleurs aux ELA Awards. Le projet y a remporté le prix de « La meilleure présentation ».

Cette année encore, France Supply Chain, partenaire de Supply Chain Magazine et membre fondateur de l’ ELA soutiendra le gagnant des Rois de la Supply Chain au niveau européen.

Tous ces projets sont résolument tournés vers l’innovation, l’optimisation et le développement durable. De beaux projets à suivre et à promouvoir avec fierté.

Pour un réveil écologique enquête sur les engagements écologiques des entreprises du luxe et des cosmétiques

Nous étions les premiers à leur donner la parole lors des RISC 2019 : la Supply Chain pour une satisfaction durable et responsable, après le lancement de leur manifeste « Pour un réveil écologique » en septembre 2018. Aujourd’hui ce collectif « Pour un réveil écologique » publie les résultats d’une enquête sur les engagements écologiques de quatre grands groupes français du secteur du luxe et des cosmétiques : L’Oréal, LVMH, Kering et Rocher.

Avec plus de 30000 signataires pour leur manifeste, ce n’était que le point de départ pour le collectif. L’envie des étudiants et jeunes diplômés, de travailler pour un employeur responsable écologiquement et socialement, est encore plus forte dans le contexte actuel. Le collectif a donc enquêté sur les engagements écologiques de grands groupes français par le biais d’un questionnaire. L’objectif est de faire un état des lieux des politiques écologiques mise en place et les comparer pour chaque secteur. Ils ont également pu compter sur la coopération de professionnels pour compléter leur enquête.

Quatre enseignements principaux ressortent de l’examen des stratégies environnementales des groupes L’Oréal, LVMH, Kering et Rocher :

La réduction de l’impact écologique est certes extrêmement importante pour la préservation de l’environnement, l’intérêt financier reste encore le premier facteur déclenchant de la démarche

Certains groupes mettent au point des outils d’évaluation d’impact mais leur portée reste assez faible. Les actions peu couteuses sont privilégiées face à un changement drastique de la politique de l’entreprise

La formation des collaborateurs sur les enjeux écologiques est encore trop peu mise en avant

Le secteur du luxe et de la cosmétique possède un avantage avec des savoir-faire régionaux et l’utilisation de matière première responsable

Retrouvez l’étude « LES GRANDS GROUPES DU SECTEUR DU LUXE ET DES COSMÉTIQUES SONT-ILS À LA HAUTEUR DE L’URGENCE ÉCOLOGIQUE ? » en détail sur le site du collectif « Pour un réveil écologique ».

L’ASLOG, le Club Déméter et l’Institut du Commerce créent E.VO.L.U.E

Les trois organisations militantes souhaitent collaborer à la structuration d’un engagement pragmatique pour une logistique urbaine efficiente orientée vers la Smart City.

Une meilleure efficacité doublée d’une plus grande représentativité sont les deux ambitions de cette collaboration. L’ASLOG, le Club Déméter et l’Institut du Commerce partagent le même constat : la distribution urbaine représente un enjeu majeur tant pour les pouvoirs publics que pour les acteurs économiques. Il y a urgence à structurer les démarches participatives qui associent ces deux parties prenantes pour développer des modèles efficients, tant sur le plan des opérations et de l’empreinte environnementale, que sur le plan de la réalité économique. Les trois instances s’unissent autour d’un même objectif : un modèle de logistique urbaine RSE.

Cette dynamique a été baptisée EVOLUE, soit Engagement VOlontaire pour une Logistique Urbaine Efficiente. Un engagement volontaire qui n’est donc pas figé et qui a pour ambition de fusionner les énergies des trois organisations et de mobiliser ses membres avec efficacité. L’objectif est de pouvoir construire des passerelles avec des territoires afin de déployer des solutions responsables.

La démarche EVOLUE va se nourrir des initiatives qui existent au sein de l’ASLOG, de l’Institut du Commerce ou du Club Déméter qui travaillent déjà sur le sujet. Réunir les travaux et parler d’une seule voix tend à rendre aussi plus crédible chacune des démarches à venir.

Les 4 leviers pour la mise en œuvre de solutions concrètes :

Data & Optimisation

Organisation de la chaîne d’approvisionnement

Moyens opérationnels & humains

Espaces de livraisons / infrastructures

Les étapes de mise en œuvre :

CONNAÎTRE : collecter des données afin d’avoir en priorité une base de connaissance sur le territoire étudié

AGIR : suggérer des expérimentations et les valoriser sur l’ensemble des externalités négatives connues : GES, polluants, bruit, accidentologie, congestion

COMPRENDRE :analyser les données, faire émerger les pistes potentielles en lien avec le territoire (collectivités, acteurs locaux, etc.)

PÉRENNISER : structurer un cadre d’engagement qui permet à la collectivité de reconnaitre les efforts entrepris par les opérateurs, les donneurs d’ordre et les prestataires vertueux

L’intralogistique au service de la performance

Le 17 octobre dernier, la commission Intralogistique a organisé, en partenariat avec le Grand Paris Sud, une journée de partage des meilleures pratiques en matière d’intralogistique.

La matinée a été ponctuée de conférences de divers intervenants :

  • Isabelle HAUTANT, Directrice et Pierre VEYER, Manager chez Argon Consulting
  • Vincent RICCI, Business Development Director, Supply Chain France, XPO Logistics
  • Justine BAIN-THOUVEREZ, avocate spécialisée en droit de l’énergie pour LLC Avocats & Associés
  • Franck LAMAS, Directeur R&D bâtiments logistiques au groupe IDEC

Les échanges se sont poursuivis l’après-midi par deux visites de sites : Sarenza et Showroom Privé.


L’automatisation,
au service du e-commerce

L’intralogistique est au cœur du développement du e-commerce. Les activités de picking pour des commandes individuelles sont beaucoup plus complexes que pour les commandes traditionnelles à la palette. L’automatisation influe tout particulièrement sur l’atteinte des performances.

L’augmentation capitalistique qui accompagne les projets d’automatisation conduisent à automatiser avec discernement, en sélectionnant les activités à fort enjeux sans chercher à tout automatiser. En particulier, la robotisation est appropriée pour les activités de picking et de préparation de commande en e-commerce, alors que les technologies traditionnelles sont souvent appropriées pour la logistique B2B traditionnelle (ie par palette).

Sponsorship, réalisme, implication des différents acteurs sont autant de facteurs essentiels à des projets complexes : projet d’entreprise, acteurs alignés, convictions partagées.

Un mini sondage proposé aux participants a mis en évidence les préoccupations usuellement rencontrées lors des projets d’investissement :

Qu’est-ce qui vous freine aujourd’hui pour lancer un projet de mécanisation ?


4 fondamentaux
pour une bonne implantation

Lors de sa présentation, Vincent Ricci a partagé 4 principes fondamentaux pour automatiser son entrepôt :

  • Être obsédé par la satisfaction client
  • Trouver du temps et de l’argent pour accéder aux nouvelles technologies
  • Maîtriser les data
  • Opérer les innovations

Satisfaction client

De nombreuses contraintes pèsent sur la Supply Chain pour répondre aux besoins clients, que ce soit B2B ou B2C :

Nouvelles technologies

Pour une entreprise logistique comme XPO, l’investissement dans les solutions technologiques représente 550 M$/an – ce qui reste bien moins que les investissements dans l’IT réalisés par les pure players.

La combinaison d’outils de gestion des transports (TMS) et d’entrepôts (WMS) est un must.

Utiliser la data

Les données ont un rôle central dans l’automatisation et l’optimisation des ressources, comme par exemple la captation des données via des IoT ou par l’intégration avec divers systèmes amont, combiner des données pour mieux prévoir la demande et saturer au mieux les capacités, faciliter les interactions avec les collaborateurs (mobiles) ou les robots pour bénéficier au mieux des automatismes.

Innovations

Les principales innovations portent sur des domaines tels que l’usine 4.0, les logiciels de gestion de commande, l’optimisation environnementale des emballages, automatisation des entrepôts… Il est également judicieux de faire appel à des 3PL qui ont la capacité de réaliser et rentabiliser les investissements nécessaires dans les technologies.

Avec ces solutions se profilent par exemple la réinternalisation des activités textiles à faible taux de MO, qui permettront la réalisation de petites productions au plus près pour optimiser les enjeux environnementaux.


Intégrer
la performance énergétique

Selon Franck Lamas, la performance énergétique est de plus en plus inscrite dans les entreprises, notamment avec la réglementation RT 2012-2020.

En revanche, les bâtiments vont être amené à consommer davantage, sous la contrainte du recours à l’automatisation, des recharges de véhicules électriques, de l’amélioration du confort du personnel avec des bâtiments plus éclairés, plus chauffés…

La réduction durable des consommations passe donc par un changement de politique énergétique. Les solutions performantes et durables existent, aux entreprises de mettre la performance énergétique au cœur de leurs préoccupations.

En termes d’énergies renouvelables, le photovoltaïque est très adapté aux entrepôts frigorifiques, avec un ROI même dans les régions peu ensoleillées. Cette technologie est appuyée par de nouvelles règlementations qui conduisent les entreprises à équiper leurs bâtiments de dispositifs photovoltaïques ou de toitures végétalisés. L’obligation est déjà en vigueur pour les nouvelles constructions supérieures à 1 000m²

Le chauffage représente une part croissante de la consommation des bâtiments, avec des technologies qui n’ont pas progressées depuis de nombreuses années. La géothermie est une solution très performante pour le chauffage des entrepôts avec en moyenne une diminution de 60% des consommations.

Mettre en lumière l’IA appliquée à la supply chain

Dans un monde toujours plus complexe, l’IA permet de produire des analyses et des projections suffisamment fines pour accompagner les organisations dans leur quête d’agilité. Retour sur les bases de la technologie et ses atouts pour la supply chain.

Prévision des ventes, gestion des stocks, planification, ordonnancement… Comment anticiper les fonctions vitales de la supply chain dans un environnement instable et face à une demande qui devient volatile ? Parmi les réponses apportées figurent l’intelligence artificielle et ses branches les plus connues, le machine learning et le deep learning. Mais comment fonctionnent-elles ? Quels cas d’usages peut-on dégager ? Et quelles entreprises existent sur le marché pour servir ces besoins ? Pour répondre à ces vastes interrogations, quatre experts du secteur se sont succédés le 30 septembre dernier lors d’un webinar organisé conjointement par le Lab Digital de France Supply Chain et le cabinet Wavestone.


Démystifier l’intelligence artificielle
et comprendre la donnée

Pour démystifier le sujet, il faut d’abord le comprendre. Alors, qu’est-ce que l’IA ? Selon Ghislain de Pierrefeu, partner en charge du Machine Learning Data Lab chez Wavestone, il s’agit des capacités d’une machine à effectuer des tâches intellectuelles complexes auparavant spécifiques à l’Homme. Le machine learning, application de l’IA, donne quant à lui la capacité aux systèmes informatiques à prendre des décisions à partir de données apprises. Le deep learning dispose, lui, de la faculté à imiter le fonctionnement du cerveau humain dans le traitement des données et la création de modèles. Ce trio s’imbrique avec les domaines de la data science et du Big Data Analytics. Une fois ces notions intégrées, pour Ghislain de Pierrefeu, il convient alors de se poser la question : « ai-je de la donnée et comment la valoriser ? »

Car la donnée peut être de différents types et les algorithmes d’IA également. Ces derniers se divisent en deux catégories. La première, l’apprentissage supervisé qui consiste à développer un modèle prédictif en fonction des données d’entrée et des résultats. La seconde, l’apprentissage non-supervisé, part de données d’entrée, divisées en sous-groupes considérés comme homogènes : « Il s’agit ici de se baser sur la donnée pour constituer des clusters et analyser les orientations trouvées, via le bon sens humain et sa compréhension du métier », explique Ghislain de Pierrefeu.


De l’exploration à l’exploitation
de l’IA pour la Supply Chain

D’un point de vue pratique, ces algorithmes d’IA impactent positivement la gestion de la supply chain : sur la data, les prévisions de la demande, la stratégie commerciale mais aussi le réapprovisionnement des stocks, la partie supervision ou bien encore l’aspect prédictif. Venu étayer le propos de façon concrète, Ivan Baturone, responsable innovation Supply Chain chez Michelin, a notamment présenté le développement de SAAM (Stock Analysis & Alerting Machine), un outil consistant « à traiter le tsunami de datas supply chain pour la distribution de nos produits depuis nos usines vers nos entrepôts commerciaux. Nous avons développé des algorithmes de machine learning pour nous aider à détecter trois semaines avant une rupture de stocks d’un article sur un point de distribution. In fine, le Graal serait d’atteindre une supply chain qui s’auto-analyse et s’auto-régule ». Ainsi, sur 2019, grâce à SAAM, Michelin a notamment augmenté sa disponibilité « produit » de 7 points.


Un radar, un panorama et des échanges
autour de l’IA appliquée à la Supply Chain

Pour parvenir à atteindre ce niveau de maturité, comprendre l’IA et ses bénéfices, de nombreuses solutions sont disponibles sur le marché. Le radar établi par Wavestone et France Supply Chain a justement été créé pour donner un aperçu de ces dernières. Parallèlement, le Lab Digital de France Supply Chain, à l’origine de ce webinar, publiera très prochainement son panorama de la digitalisation 2020/2021.

Il est d’ailleurs toujours temps de répondre à l’enquête sur le site de l’association avant la publication des résultats le 17 novembre prochain à l’occasion du Supply Chain Event.

Deux webinars se tiendront par ailleurs, le premier en novembre pour sur le RPA (Robotic Process Automation) avec la participation de Michelin et le second en décembre, mené par Daher autour de la Supply Chain Innovation.

Le 1er guide des formations supply chain en France 2020-2021

Sous la direction de Xavier DERYCKE, Directeur Supply Chain Europe du Groupe REXEL, France Supply Chain by Aslog a construit ce guide en collaboration avec de nombreuses écoles.

Nous présentons au fil des 68 pages du guide :

  • 49 cursus généralistes
  • 56 cursus spécialisés
  • 44 écoles référencés

Un outil conçu spécifiquement pour les entreprises et les recruteurs :

Différentes entrées pour faciliter la recherche

par formation Supply Chain généraliste ou spécialisée ;

par fonction supply chain recherchée lors du recrutement ;

par lieu géographique ;

Une grille de lecture commune pour faciliter la comparaison

Le niveau
de diplôme

La durée de la formation

Le nombre d’heures d’enseignement

Les modalités de l’alternance

La pratique de l’anglais

Le coût de la formation

Ériger la Supply Chain comme force vitale de la transformation

Parce que la Supply Chain se transforme, l’ASLOG opère sa mue et devient France Supply Chain by Aslog. Des mots simples mais représentant avec exactitude la mission que l’association porte depuis maintenant près de 50 ans : représenter la Supply Chain, force vitale de la transformation, et ceux qui la font.

Du haut du 19e étage de la tour SAP située à Levallois-Perret (92), Fabrice Lundy, chroniqueur économique, trois membres du comité de direction de l’ASLOG : – Yann de Feraudy, son Président, Stéphanie Rott, Directrice production et Supply Chain du Groupe LVMH et Pierre Martin Huet, Directeur Groupe Supply Chain de Michelin -, se réunissent pour un échange inédit : le Supply Chain Day.

Nous sommes le 10 septembre 2020. Le monde vit, depuis plusieurs mois un épisode de crise sans précédent. Entré dans un « monde VUCA (Volatilité, Incertitude, Complexité et Ambiguïté) », comme le rappelle Yann de Feraudy, les entreprises vivent une incertitude multiple, à la fois géopolitique, stratégique et climatique, poussant à prendre des décisions justes et efficientes.

« La crise agit comme un révélateur. La Supply Chain, par nature transverse, est en interaction avec l’ensemble des autres activités de l’entreprise donc à même de mettre en œuvre la collaboration et l’alignement des objectifs. En ce sens, elle est un levier pour un monde durable »
démontre Stéphanie Rott.

Ainsi, dans cet environnement nouveau, la Supply Chain et ceux qui la font ont fait montre de toute leur importance. Après plusieurs mois de réflexion et d’actions concrètes, l’heure est à la transformation. Une transformation profonde de la part des entreprises mais également un changement intrinsèque pour l’association : un nouveau nom, symbole de sa montée en puissance et de la poursuite de ses ambitions pour le secteur.


De l’ASLOG à France Supply Chain

« Cette appellation dit mieux qui nous sommes, rappelle notre marque, cette vieille dame reconnue, et porte haut et fort nos couleurs », affirme fièrement Yann de Feraudy. Ces nouveaux nom et logo se veulent ainsi le symbole d’une évolution porteuse de sens, qualifiée de « volcanique » par Pierre-Martin Huet mais qui ne bouleversera cependant pas fondamentalement l’organisation de l’association : « Nous allons faire du neuf avec de l’ancien, conserver une équipe qui gagne et poursuivre nos efforts dans les mêmes directions. La force de France Supply Chain restera l’échange d’expérience, de bonnes pratiques ainsi que la recherche de solutions », affirme Yann de Feraudy.

Un travail que l’association mène notamment au travers de ses différents LABs. Un premier dédié au digital, dont la vocation est de « guider et éclaircir », comme l’explique Jean-Marc Soulier, partenaire chez Wavestone. Use cases, méthodologies, webinars, visites, livres blancs, mais également un second Panorama de la digitalisation des entreprises sont ainsi prévus en 2021.

Côté RH, alors que vient de sortir le tout premier Guide des formations supply chain en France, trois thèmes seront mis à l’honneur pour cette année : l’attractivité, le développement des compétences ainsi que la formation.

Concernant le LAB Intralogistique, Laurent Sabatucci, directeur associé d’EOL évoque des visites et des travaux théoriques dans un souci de veille sur l’ensemble des technologies déployées au sein de l’entrepôt. Enfin, Pierre-Martin Huet, porte-parole du LAB Durable « SupplyChain4Good » insiste quant à lui sur l’importance de « l’intelligence collective pour mettre en œuvre une Supply Chain durable. Nous réunissons par exemple plusieurs chargeurs et prestataires logistiques autour de la table avec l’idée de décarboner une ligne de fret tous ensemble. Autre exemple, durant la crise Covid-19, la décision a été prise de remettre en mouvement certaines Supply Chain en difficulté, comme celle des Restos du cœur… Nous sommes donc dans le concret, pas dans un vœu pieux », souligne-t-il.


Évoluer, échanger et sensibiliser autour de la Supply Chain durable

Et c’est justement dans un souci de concret que France Supply Chain a souhaité réaffirmer ses missions et priorités pour les années à venir. Au nombre de trois, elles s’illustrent par une volonté de sensibiliser à l’aspect stratégique et vitale de la Supply Chain – « Il faut être présents auprès des comités de direction et influer avec les formateurs et les pouvoirs publics », précise Yann de Feraudy ; de faire progresser le secteur mais également de faire évoluer ses concepts.

« France Supply Chain est un forum d’échanges dans lequel nous apprenons des uns des autres. Notre conviction profonde réside dans la performance pour un monde plus durable dans une logique end-to-end, des fournisseurs de nos fournisseurs jusqu’aux clients de nos clients. »

Et cette conviction infuse au cœur des organisations et des entreprises. Pour preuve, Gerald Karsenti en personne, président de SAP, venu annoncer l’entrée prochaine de l’éditeur au sein de l’association. Car à mesure que la Supply Chain gagne en visibilité, le réseau de France Supply Chain s’étoffe, fédérant d’ores et déjà 450 entreprises de toutes tailles (grands groupes, ETI et PME) et de tous secteurs d’activité. « Pour l’avenir, nous entendons entretenir notre énergie, la canaliser au travers de nos LABs et continuer à avancer sur cette route de la Supply Chain comme levier de transformation pour un monde plus durable », poursuit le président de France Supply Chain. « Apprendre plus vite et ensemble, tel est l’objet de France Supply Chain », conclut Stéphanie Rott.

Guide de l’Intralogistique en France 2020-2021

Fruit d’une collaboration entre EOL, spécialiste de l’immobilier d’entreprise et de France Supply Chain by Aslog 1er réseau français des professionnels de la Supply Chain, le livre blanc de l’Intralogistique s’adresse à tous les professionnels en recherche de solutions logistiques mécanisées, robotisées et automatisées.

UN PANORAMA DES SOLUTIONS LOGISTIQUES MÉCANISÉES ET ROBOTISÉES AU SEIN DES ENTREPÔTS LOGISTIQUES

Ce guide s’articule autour de 5 axes :

  • L’état de l’art en matière d’intralogistique;
  • Les enjeux et les limites de la mécanisation et de la robotisation;
  • Les prospectives dans le domaine;
  • Les facteurs clés de succès pour mener à bien un projet d’intralogistique;
  • L’impact de l’intralogistique sur les entrepôts.

« LES NIVEAUX DE COMPLEXITÉ DES OPÉRATIONS LOGISTIQUES, ASSOCIÉS AUX ORGANISATIONS DES VENTES OMNICANALES ONT UN IMPACT TRÈS FORT SUR LA PROFITABILITÉ DES ENTREPRISES, LES OBLIGEANT À REPENSER EN PROFONDEUR LEURS ORGANISATIONS ET LEURS PROCESS LOGISTIQUES.» SOULIGNE YANN DE FERAUDY, PRÉSIDENT DE FRANCE SUPPLY CHAIN.

LE GUIDE DE L’INTRALOGISTIQUE EST RÉSERVÉ À NOS SEULS ADHÉRENTS.

Quand la supply chain veut changer le monde

Le 1er juillet dernier, l’ASLOG organisait un webinar pour lancer une démarche d’envergure, celle d’apporter une nouvelle vision de la supply chain au service d’un monde plus résilient, collaboratif, proche, agile et durable. Retour sur les fondements d’un projet nécessaire et ambitieux.

« Pour beaucoup, la crise aura été un véritable révélateur, ceux qui allaient moins bien vont plus mal, ceux qui se portaient bien vont encore mieux, à l’instar du commerce digital qui a véritablement explosé », entame Yann de Feraudy, président de l’ASLOG et deputy CEO opérations & IT du Groupe Rocher. Ainsi, si la crise sanitaire du Covid-19 a mis en évidence les forces et les faiblesses des organisations, elle aura aussi et surtout révélé le caractère essentiel de la supply chain. Une opportunité que l’ASLOG et ses membres veulent aujourd’hui exploiter afin d’amener les entreprises vers plus de résilience, collaboration, agilité, proximité et durabilité. Concrètement, ce webinar est donc l’occasion d’initier la démarche de transformation et de changement pour un monde meilleur, dans laquelle elle sera notamment accompagnée par la société Imfusio, experte de la transformation.


La performance durable au cœur de la supply chain du futur

Au travers de questionnements fondamentaux, l’ASLOG et ses membres entendent jouer sur les quatre leviers de performance durable : le service, le cash, les coûts ainsi que la RSE. « L’équilibre entre service, coûts et cash dépend du type de business opéré par l’entreprise. Et même en fonction des clients ou produits servis, on va chercher des équilibres et des modèles de supply chain différents. Chez Michelin, le critère de durabilité est au centre de ce triangle de performance », signale Pierre-Martin Huet, VP Global Supply Chain de Michelin et membre du comex de l’ASLOG. « Chez LVMH, nous positionnons la supply chain comme un levier de performance durable, au sens économique, environnemental et social du terme. Nous mesurons ainsi tous les enjeux de la supply chain en tant qu’organisation chargée d’aider à la prise de décision sous-jacente au pilotage du business », ajoute Stéphanie Rott, directrice production et supply chain de LVMH et également membre du comex de l’ASLOG.

Partant de ce postulat, comment l’ASLOG et ses membres comptent-ils agir et co-construire cette vision commune pour demain ? « Nous avons défini cinq convictions essentielles : le client, la résilience, la collaboration, les talents ainsi que l’impact positif au cœur de stratégies d’impact environnemental et sociétal », explique Pierre-Martin Huet. « La diversité au sein des groupes est clé. Au travers du principe d’intelligence collective, des différents points de vue, angles et horizons, nous allons aboutir à une vision des plus pertinentes », assure Audrey Saget de la société Imfusio.


De la vision aux actions

Concrètement, l’ASLOG passe de la parole aux actes depuis le début de l’été. Après ce webinar de lancement, quatre jours d’ateliers ont eu lieu début juillet et ont alimenté fin août deux nouveaux temps de réflexion. « Nous ne prétendons pas détenir la vérité absolue mais nous voulons faire émerger des recommandations, animés par cinq moteurs : le souci du bien commun ; des valeurs de transparence et de collaboration ; la volonté d’agir ; de susciter le débat ainsi que la subsidiarité. L’ensemble des pistes explorées s’imprègneront ensuite dans nos différents labs », détaille Yann de Feraudy.

Le 10 septembre prochain, l’ASLOG s’adressera ensuite à ses parties prenantes, aux pouvoirs publics et aux sphères d’influence pour partager le fruit de son travail collectif. Une fois consolidé fin 2020, le projet se mettra en actions dès 2021, à l’occasion du Congrès de l’ASLOG. L’association réfléchit parallèlement à travailler, par le biais de son instance internationale, avec d’autres organisations européennes. Car l’objectif est bien là : faire que cette démarche dépasse les sphères de nos frontières pour en faire un projet tout aussi global que durable.

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