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Auteur/autrice : webm@ster

Une nouvelle étape franchie : la sélection d’un candidat par les chargeurs pour déployer un service de portes containers à voile

L’Association des Chargeurs, sous l’égide de France Supply Chain et l’Association des Utilisateurs de Transport de Fret (AUTF), a sélectionné début juillet 2022 le candidat à la suite de l’appel d’offre lancé début février 2022 visant à déployer des solutions de transport de containers par des cargos à propulsion vélique dès 2024. Cette démarche a pour objectif d’accélérer la décarbonation du transport maritime à l’échelle mondiale, pour un futur plus durable.

L’Association des chargeurs pour un transport maritime décarboné, fort de ses 17 membres, a conduit, entre début février 2022 et début juillet 2022, un appel d’offre visant à déployer deux liaisons hebdomadaires transatlantiques entre l’Europe et l’Amérique du Nord opérées dès 2024 par des porte-containers majoritairement propulsés à la force du vent. L’ambition est de réduire au moins de moitié les émissions de CO2 par rapport à un transport conventionnel.

À la suite d’un processus de sélection, les deux lignes ont été attribuées à Zéphyr & Borée. Cette entreprise a su montrer une forte motivation pour construire une offre répondant aux différents critères des chargeurs : taille de navire 600 containers 20 pieds, départ hebdomadaire, utilisation du vent à plus de 50% pour la propulsion principale et réduction des émissions de CO2 de moitié par rapport au standard du marché.

Cette sélection n’est qu’une première étape vers le déploiement de la ligne. En effet, les Chargeurs doivent maintenant finaliser concrètement leur engagement pour permettre le remplissage complet des bateaux. L’Association des chargeurs appelle à une mobilisation des acteurs internationaux afin qu’ils rejoignent la coalition et deviennent acteurs d’une flotte maritime responsable. C’est une étape cruciale de l’initiative qui doit être finalisée avant la fin de l’année 2022 afin de permettre le démarrage de la construction des bateaux (entre 10 et 12) et tenir l’objectif de déploiement du premier navire fin 2024.

Au moment où le monde doit se réinventer face aux grands enjeux environnementaux, la Supply Chain, véritable système nerveux de l’économie, apporte encore une fois le témoignage qu’elle est une des clefs du renouveau durable.


À propos de France Supply Chain

Dans un monde de plus en plus complexe, faire de la Supply Chain un levier pour un monde plus durable est un enjeu essentiel pour toutes les entreprises. C’est pourquoi France Supply Chain apporte des solutions pertinentes à tous les acteurs de la Supply Chain, grâce à son réseau de 450 entreprises affiliées et une démarche reposant sur l’intelligence collective.

À propos de l’Association des Utilisateurs de Transport de Fret (AUTF)

Association professionnelle des chargeurs, l’AUTF représente les entreprises industrielles et commerciales dans leur fonction de donneurs d’ordre aux transports. Multisectorielle et résolument multimodale, l’action de l’AUTF s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration de la performance économique et environnementale des chaînes de transport au service de la compétitivité des entreprises et de l’attractivité du territoire.

Comment la blockchain ouvre la porte à de nouveaux cas d’usages dans la Supply Chain ?

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La blockchain connait un fort intérêt depuis plusieurs années dans plusieurs secteurs d’activité comme la finance avec les cryptomonnaies ou le monde de l’Art avec les NFT. Mais en quoi la blockchain permet-elle d’ouvrir les portes à de nouveaux cas d’usage dans la Supply Chain ?

Après la publication du Livre Blanc Supply Chain x Blockchain et un premier webinar en juin 2021 expliquant les principes de la blockchain et son utilisation dans la Supply Chain, le 8 juillet 2022 se tenait un deuxième webinar. Deux entreprises étaient présentes pour présenter leurs cas d’usages concrets de la blockchain dans leur Supply Chain.

  • Améliorer la traçabilité des chaines d’approvisionnement en mica afin de garantir un approvisionnement durable et éradiquer le travail des enfants
  • Autre exemple sur la traçabilité des 3TG (minerai)
  • Use case sur le lait et la traçabilité aval de ça supply chain pour rendre visible les flux et les stocks
  • Exemple d’augmentation de la transparence envers le consommateur

Réponses aux questions posées lors de cette conférence :

  • En quoi la blockchain permet l’auditabilité totale mieux que sans ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : un réseau blockchain agit comme une base de données décentralisée. Il permet à différents acteurs d’écrire de la donnée totalement indépendamment les uns des autres, et sans que personne ne puisse modifier la donnée écrite. Chaque donnée fait l’objet d’une signature électronique par l’expéditeur. Le réseau enregistre une empreinte de chaque donnée et la copie chez chaque participant. Ainsi chaque participant au réseau dispose d’une copie indépendante de ces empreintes (la base de données ou registre de la blockchain), qui constitue une preuve indépendante et inaltérable de l’envoi de chaque donnée, par qui et quand. Tous les envois de données sont donc auditables indépendamment, et ce sans tiers centralisateur ayant la capacité technique de modifier les données.

    Ceci n’est tout simplement pas possible à ce jour sans une technologie de type blockchain ou similaire.

  • La question de la traçabilité est-elle réfléchie avec les États ? Si l’on prend l’exemple de traçabilité notamment pour s’assurer que l’origine du produit n’implique pas le travail d’enfants, la blockchain ne résoudra pas le problème le fond.

    Olivier Dubourdieu (RMI) : En effet, la traçabilité n’est qu’un outil, servant un objectif d’éradication du travail des enfants. En soi, la blockchain ne résoudra rien toute seule. En revanche, la traçabilité (basée sur la technologie blockchain) est un excellent outil de mesure, de suivi et d’évaluation des progrès effectués vers une éradication complète du travail des enfants (et d’autres infractions des droits humains).

    Pour répondre à la première partie de la question, l’approche de la RMI se veut holistique. Ainsi, la question du travail des enfants est en effet discutée avec les États, mais l’initiative met en œuvre aussi des programmes d’accompagnement des communautés de mineurs artisanaux de mica, pour diversifier et améliorer leurs sources de revenus, pour garantir un accès à une éducation de qualité, pour garantir un niveau acceptable de santé et de nutrition, … Les causes du travail des enfants sont nombreuses et l’objectif de l’initiative est bien de les adresser toutes, efficacement. Une fois ces programmes mis en place, l’objectif est alors bien d’inclure les États dans la réflexion lorsqu’il s’agit de traçabilité et de suivi de performance, inclure les communautés aussi (via les coopératives, les groupements miniers…).

  • Avec l’approche Tilkal pouvez-vous tracer l’empreinte carbone de l’amont à l’aval ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : oui, Tilkal peut tracer des données d’émission carbone, comme tout autre type de données relatives à la chaine de valeur, de l’amont à l’aval. Nous traçons par exemple des données environnementales de ce type dans le cadre d’une offre verticale que nous avons développée avec un partenaire pour le secteur textile (Footbridge).

  • Possible de voir la PF traçabilité de Tilkal en live ?

    Olivier Dubourdieu (RMI) : malheureusement, la plateforme de la RMI contient déjà des données confidentielles, mais je suis sûr que Matthieu (CEO de Tilkal) pourra vous proposer une démo !

    Matthieu Hug (Tilkal) : avec plaisir ! Il suffit de nous contacter www.tilkal.com

  • Certains acteurs doivent vouloir protéger leurs informations, la blockchain est-elle 100% privée ou hybride ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : Surtout pas privée: une “blockchain privée” (càd contrôlée par un acteur unique) n’a par essence aucune propriété d’auditabilité car l’acteur unique qui la contrôle peut techniquement modifier toutes les données.

    Le réseau déployé par Tilkal est dit “permissionné”: son accès est réservé à des acteurs B2B identifiés et autorisés. Par ailleurs la confidentialité des données est totale car le réseau blockchain ne contient que des “empreintes” des données : celles-ci suffisent à l’objectif d’auditabilité, mais il est impossible à partir de ces empreintes de deviner le document originel.

  • Avez-vous quelques cas d’usage en agriculture, sur la manière dont sont cultivés certaines matières agricoles, ou élevés certains animaux ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : Oui plusieurs: collectes de lait, origine de laits végétaux (soja, amandes), poissons et crevettes, et transport de bétails (ovins, bovins, porcins, caprins) dans un pays africain.

  • Par qui et comment les informations sources (origine produit) sont-elles intégrées à la blockchain ? Le dispositif de traçabilité a-t-il nécessité d’équiper certaines parties prenantes ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : chaque partie prenante écrit les données qui la concerne. Ceci se fait selon différents modes selon le contexte: via API avec des systèmes existants ou via des application mobiles simples (fournies et adaptées au cas d’usage) ou via des formulaires web ou via des capteurs IoT. Vu des opérateurs qui saisissent les données, la blockchain est invisible.

  • Comment vous assurez vous que les informations rentrées par les fournisseurs sont fiables ? je peux très bien dire que je ne fais guère travailler les enfants alors que si ? Ça reste un outil qui marche difficilement de façon autonome.

    Olivier Dubourdieu (RMI) : Effectivement, côté RMI, cela reste un outil déclaratif, où la véracité de la donnée entrée n’est pas garantie. Cela dit, plusieurs garde-fous ont été mis en place pour s’assurer d’une donnée fiable :

    • Les données sont déclarées par tous les membres de la RMI, c’est-à-dire à la fois par les fournisseurs et par leurs clients. Nous sommes en mesure de comparer les données déclarées et d’identifier les potentielles différences.
    • La blockchain, parce qu’elle permet de garantir le lien entre la date, l’identité de la personne ayant partagé la donnée, et la donnée partagée elle-même, rend la donnée auditable. Ainsi, quiconque ayant un doute sur une donnée partagée sur la plateforme peut demander un audit de la donnée et identifier les éventuelles incohérences.

    Matthieu Hug (Tilkal) : voir sur Tilkal ici. 

  • Possible de voir la plate-forme de traçabilité RMI en live ?

    Olivier Dubourdieu (RMI) : malheureusement, la plateforme de la RMI contient déjà des données confidentielles, mais je suis sûr que Matthieu (CEO de Tilkal) pourra vous proposer une démo !

  • Qu’est que la technologie blockchain a permis, que n’aurait pas pu permettre le fait de ne pas utiliser la blockchain ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : auditabilité des données, qui permet de créer le mécanisme de preuve de traçabilté, qui est de plus en plus exigé par les nouvelles réglementations en Europe et aux US notamment (devoir de vigilance et renversement de la charge de la preuve). La plateforme Tilkal y ajoute suivi temps réel et partage conservant la confidentialité.

  • Quelle est la blockchain utilisée par cette plateforme ? Est-elle privée ou publique ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : réseau blockchain déployé par Tilkal. 74 nœuds indépendants actuellement déployés, gérés par nos clients et certains de leurs fournisseurs. Il s’agit d’un réseau strictement B2B, dit “permissionné” (accès autorisé et authentifié, soumis à des terms of use).

  • Quel est le nom de cet outil digital svp ? Plateforme utilisée par Olivier.

    Olivier Dubourdieu (RMI) : nous utilisons la plateforme de traçabilité développée par Tilkal, qui est basée sur la technologie blockchain. Je suis sûr que Matthieu pourra vous en dire plus !

  • Peut-on dire que le digital (via la blockchain notamment) est un levier pour une transition vers une supply chain plus verte ?

    Olivier Dubourdieu (RMI) : la traçabilité basée sur la technologie blockchain permet (entre autres) deux choses : 

    • De mettre l’accent sur le fait que la solution face au travail d’enfants en amont d’une chaine d’approvisionnement est l’affaire de tous, que chaque acteur de la chaine partage une part de la responsabilité dans le problème, mais aussi et surtout dans la solution.
    • De suivre et d’évaluer les impacts des actions mises en œuvre par des acteurs de la chaine d’approvisionnement engagés dans la transformation.

    Matthieu Hug (Tilkal) : Pour parler de transition vers une supply chain plus verte, il faut être capable de mesurer la supply chain en permanence et bout en bout. Il faut donc être capable de tracer sa supply chain bout en bout, soit y compris en “scope 3” pour utiliser la terminologie liée aux émissions carbone. Or une telle traçabilité fait massivement défaut aujourd’hui, ou alors est très peu accessible et exploitable (papier). En ce sens le numérique (et notamment blockchain) permet de résoudre la question d’une traçabilité bout en bout, donc de mesurer la supply chain et d’évaluer son impact. 

Téléchargez le support “La Blockchain et la traçabilité amont aval”

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Les solutions digitales au service de mes opérations de transport

Expérience client, résilience, performance, environnement… Le transport est au cœur des défis de votre Supply Chain. Face à ces défis, vous êtes nombreux à accélérer la digitalisation de vos opérations de transport.

Pendant plusieurs mois, le Lab Digital Transport a récolté des données sur les outils digitaux que les entreprises utilisent pour les aider dans cette démarche de digitalisation.

Afin d’aller plus loin, France Supply Chain organisait à un webinar le 30 juin pour éclairer les entreprises sur les solutions possibles, les gains à atteindre et les bonnes pratiques. Un radar des offres disponibles, les résultats de l’enquête et des retours d’expérience concrets de Nexans et Lesieur étaient partagés lors de ce rendez-vous.

Télécharger le support

Réponses aux questions posées lors de cette conférence :

  • Combien de transporteurs sont gérés dans le TMS ?

    Entre 30 et 80 transporteurs pour les cas présentés.
  • Combien de personnes gèrent la planification des OT ? Est-ce centralisé ?

    5 à 10 personnes gèrent la planification OT. La planification est centralisée pour Nexans.
  • Comment sont gérés les SPOTs dans votre TMS ? Avez-vous un prix marché ?

    Les TMS utilisés par Lesieur et Nexans permettent de demander des cotations spots aux transporteurs référencés.
  • Comment gérez-vous la gestion de back up en cas de refus du transporteur ?

    L’automatisation de l’affrètement permet d’atteindre un taux très élevé d’acceptation des OT par les transporteurs. En cas de refus, un TMS permet de prévoir un schéma ou un prestataire alternatif.
  • Quelles sont les limites de cet outil dans les décisions de l’opérationnel (anticipation, scénarios de décisions…) ?

    Ces outils automatisent et accélèrent le traitement des tâches réalisées quotidiennement par les opérationnels, mais aussi leur donnent le moyen de travailler par exception : les opérationnels peuvent ainsi se concentrer sur les actions qui nécessitent une intervention humaine.
  • Quelles utilisations sont faites des données récoltées et à quel horizon (semaines, mois…) ? Dans votre présentation, je n’ai vu aucune référence aux tableaux de bord et suivi d’indicateurs de performance (coût, qualité, délai, CO2…). Existe-t-il des dashboards dans ces différents outils ? Avez-vous des exemples à partager ?

    Les solutions digitales incluent en effet des tableaux de bord et le calcul de KPI. Les domaines couverts sont généralement les aspects Opérationnels (flux, qualité, ponctualité, remplissage…), Financiers (suivi du budget, répartition des coûts) et émissions de CO2.
  • Dans la multitude des TMS chargeurs (par exemple), comment choisir celui qui conviendrait, comment percevoir l’élément de différenciation entre un DDS, Generix, CJM… Pourquoi avoir choisi Oracle et DDS plutôt qu’un autre ?

    Quelques éléments de réponses apportés lors du webinar : les éléments de différenciation ne sont pas que fonctionnels. Evaluer également la capacité à s’intégrer au SI existant tout en satisfaisant aux normes de sécurité préconisé par l’organisation (qui elles-mêmes doit être compatibles avec le souci de performance imposé par les contraintes opérationnelles liées au transport). Prendre également en compte l’aspect projet et notamment les lead-times de déploiement annoncés par les différents offreurs.

    Le choix de Nexans (DDS) a été fait en 2004, je pense que nous avions d’autres critères à l’époque. Aujourd’hui le choix du bon outil est très important car très engageant, il faut impérativement définir le besoin en détail et avoir des données quantitatives relativement précises, l’implication de votre IT est également la clef du succès de la mise en place ! N’hésitez pas à échanger avec des utilisateurs.

  • Sur quelles ressources vous êtes-vous appuyés pour identifier les meilleures options devant ce nombre exponentiel de solutions modulaires ?

    Le radar liste les principales solutions disponibles pour les chargeurs sur le marché Français (il ne prétend pas être exhaustif), pour donner un premier éclairage sur le champ des possibles. Il repose sur l’expertise et la connaissance du marché apportées par les membres de France Supply Chain qui ont contribué à ce chantier.

  • En termes de traçabilité, avez-vous des retours d’information de vos transporteurs (Lot ou Messagerie) sur les événements de livraison notamment avant départ : Créneau horaire prévu de livraison. Après le départ : Retard éventuel avec nouveau créneau le même jour ou livraison reportée au lendemain

    Ces solutions digitales offrent différentes possibilités aux transporteurs pour faire ces retours : portail web, application mobile, EDI, plateforme de visibilité.

  • 10- Est-ce que Lesieur et Nexans utilise un système “Visibilité & Analytics” en plus de leur TMS (type Project 44 / Shippeo) ? Si oui, pourquoi ce choix et quel réel gain vs track & trace via le TMS. Quels critères de décision pour la sélection des outils de traçabilité/ tracking/ in-transit visibility (Project44, Shippeo, Wadeo …) et ces systèmes sont-ils intégrés avec le TMS ? Quel pourcentage de vos trajets arrivez-vous à tracer ?

    La connexion du TMS à un outil de tracking est prévue pour Lesieur et faite pour Nexans. Les critères de choix de ces outils sont généralement la couverture des modes de transport et le nombre de transporteurs déjà connectés. Ces outils de visibilité sont souvent connectés aux TMS.

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Comment faire face aux besoins en recrutement de talents Supply Chain ?

Avec la hausse de l’activité marchande et la pandémie, le marché du travail en Supply Chain a été bouleversé par des candidats aux exigences bien plus élevées. Fort de ce constat, les entreprises doivent réinventer leurs modes de recrutement et de management.

  • Pourquoi et comment obtenir des trophées du type « Best Employers » ?
  • Comment répondre aux attentes des plus jeunes en termes de métier à impact ?
  • Pourquoi la Supply Chain est-elle The Place To Be ?
  • Pourquoi les pépinières sont-elles si importantes aux yeux des jeunes candidats ?
  • La flexibilité est-elle un argument de poids afin d’attirer les talents Supply Chain notamment les cadres ?

Afin de répondre à ces questions et à beaucoup d’autres, notre Lab RH organisait le 21 juin une table ronde. Au cours de ce webinar , il partageait ses analyses et informations de référence concernant le recrutement. Acteurs de la Supply Chain, Directeurs RH, étudiants, enseignants, cabinets de recrutement, etc :tous étaient conviés !

Lors de cette conférence, accessible en replay pour nos membres, les intervenants ont mis en lumière la dynamique sur le marché de l’emploi, les nouveaux débouchés et les méthodes pour attirer, fidéliser les talents en Supply Chain.

Cette table ronde a permis de connaitre :

  • Les types d’emplois en tension
  • Les moyens mis en place par les entreprises pour répondre aux attentes des candidats
  • La dynamique de l’enseignement et vision des étudiants sur les métiers en Supply Chain
  • Les pratiques, orientations et cultures d’entreprise pour favoriser l’attractivité des métiers

Questions posées lors de la conférence :

  • Existe-t-il une prise de conscience des entreprises sur le désamour vis-à-vis d’elles de la part des salariés générant une inflation galopante du turnover et des salaires associés, d’une part de la part des expérimentés usés et d’autre part par la jeune génération ? Quelles solutions sont mises en place pour mettre sous contrôle cela ?

    La question est riche ! Je ne partage pas l’idée d’un désamour général vis-à-vis des entreprises, mais il est vrai que la crise Covid, par la rupture qu’elle a occasionnée avec les lieux et habitudes de travail, a donné des envies de changement de vie à beaucoup de gens… Mais ils partent plus souvent pour une autre entreprise que pour ouvrir des chambres d’hôtes au bout de la France… Le marché de l’emploi étant particulièrement dynamique en termes d’offres, cela entraine effectivement en ce moment une accélération du turn-over et un certain phénomène de surenchère salariale. 

    L’entreprise classiquement s’adapte à très court terme en augmentant les salaires à l’embauche et en retenant les candidats au départ par des contre-offres salariales si ce sont de très bons éléments, mais se pose ensuite bien évidemment le problème de l’équité interne avec les autres collaborateurs qui eux travaillent sagement sans faire leur CV. La solution généralement mise en place par les DRHs réside d’une part dans des enveloppes globales d’augmentation qui se font plus généreuses quand le marché est à la hausse, et par un travail d’identification des meilleurs éléments, ceux que l’entreprise tient absolument à garder et à motiver plus particulièrement, et qui bénéficieront eux de mesures un peu exceptionnelles et de véritables rattrapages salariaux parfois. Le phénomène décrit dans la question de 2-3 ans d’expérience plus payés que des 7-8 ans d’expérience ne devrait pas se produire dans une gestion professionnelle des talents, sauf à ce que le 2-3 ans d’expérience soit doté de compétences pointues et rares sur le marché (on voit cela dans les métiers de l’IT) ou qu’il soit identifié comme ayant un potentiel d’évolution très fort. Dans ce cas, il peut être effectivement un peu « sur-payé » en début de carrière, mais parce que très vite il va prendre des responsabilités plus élevées que les 7-8 ans d’expérience…

    Quant à la « jeune génération venant consommer l’entreprise » sans retour sur investissement pour l’entreprise qui a investi sur eux… sans jugement de valeur, oui on constate qu’en tout début de carrière les jeunes envisagent souvent leur 1ère entreprise comme un module complémentaire de leurs études, avec une durée en poste(s) de 12 – 18 mois… avant de partir, soit dans une autre entreprise, soit très fréquemment aussi pour un projet personnel comme 1 an à l’étranger, ou l’engagement dans une ONG, … Cela pose effectivement pour les entreprises la question du ROI des programmes de type « pépinière » ou « young graduate »…

  • Avec la crise d’approvisionnement du Covid, le terme Supply Chain est devenu plus commun mais aussi synonyme des problèmes d’approvisionnement, ce qui parfois impacte encore plus l’attractivité pour le recrutement. Vos commentaires ?

    La presse généraliste, les médias et les hommes politiques ont massivement communiqué sur les problèmes rencontrés par les Supply Chains depuis le début de la pandémie. Même le Président Biden qui a longuement expliqué pourquoi les enfants américains allaient devoir attendre leurs jouets de Noël. À la suite de ces problèmes d’approvisionnement, les entreprises ont découvert l’importance vitale des femmes et des hommes qui sont dans les métiers de la Supply Chain. Avec ce regain d’intérêt, nous assistons aussi à une prise de conscience de l’existence de ces métiers par les étudiants. Nous avons donc depuis l’année dernière plus de jeunes qui veulent accéder à ces métiers.

  • Est-ce que le niveau d’implication d’une entreprise dans les domaines RSE est un critère de choix pour nos futurs jeunes diplômés ?

    Le niveau d’implication d’une entreprise en RSE n’est plus la bonne façon de qualifier l’action et les politiques des entreprises en termes de RSE. Aujourd’hui toute entreprise envoie une image aux jeunes diplômés. Cette image est surtout appréciée sous l’angle de la RSE ainsi que l’angle de qualité de la vie en entreprise. Si l’image n’est pas suffisamment attractive, les jeunes ne candidatent pas. Par conséquent, si une entreprise veut attirer les jeunes diplômés, elle doit pratiquer de vraies politiques de RSE et les faire connaitre.

  • Au même titre que le COVID a mis en lumière ces métiers, n’a-t-il pas changé les exigences nos jeunes talents ?

    Les changements observés vont concerner tous les métiers :

    • « meilleur équilibre pro -perso » avec une part de télétravail qui devient de plus en plus « acquise » autour de 2 jours / semaine.
    • La dimension RSE de l’entreprise. Le changement est que si la question était déjà posée « avant », les jeunes talents ne se contenteront pas d’une déclaration d’intention et challengeront sur la mise en place de ces engagements.
    • La réputation de l’entreprise, via des sites comme google review, glaasdoor, ou Job Teaser pour connaitre les valeurs de l’entreprise.
    • La question du sens aussi dans le job : plus de diversité et quel parcours proposé ? Attention, il faut préciser que ceci n’est pas tant le fait du Covid que d’un marché de l’emploi favorable qui permet un plus haut niveau d’exigences…
  • Quels sont les postes managériaux accessibles après diplomation ?

    Les postes accessibles après l’obtention d’un diplôme en Supply Chains sont très variés. On voit souvent des demande planners, des chefs d’équipes en logistique, des data analysts, des consultants, des membres d’équipes projets en intégration de nouveaux systèmes d’information, des acheteurs, des gestionnaires clients, gestionnaires d’approvisionnements…

  • En entretien avec un candidat diplômé de master Supply Chain, quelles sont les compétences/expériences critiques recherchées ?

    Si on parle d’étape nécessaires en vue d’un poste de Manager Supply chain : en Industrie, une expérience en S&OP et /ou planification est un prérequis, en logistique et transport pour les secteur de la distribution et de la prestation. Quel que soit le secteur, une expérience en chefferie de projet sera attendue ainsi qu’un vécu international ou a minima dans une équipe multiculturelle anglophone.
    Sur l’ensemble des expériences (ce qui s’applique aussi à de jeunes diplômés,) nous allons chercher les compétences suivantes : 
    orientation « résolution de problème» et résultat, relationnel interne/externe, influence, sens client « interne/externe », ouverture/curiosité.
    Pour des profils plus expérimentés avec une dimension managériale : intelligence émotionnelle, capacité à donner du sens,
    Et bien sûr… l’humilité

  • Vous n’avez pas parlé de la dimension internationale des métiers de la Supply Chain. Pourquoi ?

    On peut renvoyer à la dernière demi-heure de la table ronde où la question des carrières internationales a été traitée assez largement. Nous avons notamment souligné l’importance de maîtriser l’anglais, voire une 3e langue, l’intérêt fort des missions dès qu’elles intègrent la gestion d’enjeux multi-pays, et les possibilités de partir travailler dans un pays étranger, de plus en plus souvent en contrat local plutôt qu’en expatriation

  • Est-ce que nos université et écoles ne devraient-elles pas commencer à éduquer nos jeunes plus tôt qu’en Master ? Pourquoi pas une filière Supply Chain dès le début de la scolarité ?

    Une filière Supply Chain depuis le début n’a pas que des avantages. En effet, les étudiants qui la suivraient auraient nécessairement des lacunes concernant les autres fonctions de l’entreprise et pourraient considérer que les fonctions de marketing, finance, systèmes d’information, voire ressources humaines sont secondaires ou subalternes. Nous privilégions une formation généraliste en début de cursus afin de les aider à considérer la gestion de l’entreprise comme un tout avec ces différents aspects. En dernière année de Master, nous leur apportons le complément de formation théorique qui leur permet de voir en quoi les fonctions achats et Supply sont vitales et comment elles contribuent à la création de valeur dans l’entreprise. Un bon Supply Chain manager est un décisionnaire qui sait voir tous les aspects de l’entreprise, sait dialoguer avec les autres fonctions et emmener ses équipes vers une plus forte collaboration en interne et avec les partenaires externes. Les formations d’aujourd’hui sortent du modèle classique par l’accent donné à la digitalisation des processus et à la mise en valeur des talents individuels des futurs managers. Ceux-ci doivent pouvoir sortir du cadre habituel pour inventer de nouvelles solutions, appliquer de nouvelles méthodes, encourager et faire émerger de nouveaux talents.

  • Comment recruter des profils supply/logistique quand ce n’est pas le cœur de métier de l’entreprise ?

    « Vraie bonne » question… Si on parle des entreprises en dehors des secteurs de la distribution et de la prestation logistique transport, il s’agit à la fois de celles où il y le plus de diversité de métiers et en même temps celles où la fonction est parfois peu reconnue…Les besoins en Supply Chain, et donc les parcours sur les métiers, peuvent y être mal connus, les outils et/ou les ressources sous dimensionnés et les relations avec les « fonctions connexes » parfois compliquées.
    C’est justement dans ces environnements qu’il y a tant à faire et qu’on peut y trouver des projets passionnants !!  A condition d’une expertise technique, d’une confiance en soi, d’une intelligence émotionnelle et d’une bonne capacité d’influence qui passe par une capacité à donner du sens pour ses équipes, sa direction générale et les autres directions (commerce, achats, industrielle..)
    L’entreprise devra donc valoriser la diversité et la richesse des métiers (notamment S&OP / planification, pas ou peu présent dans les autres secteurs), l’intérêt et l’impact des projets.. rassurer sur les moyens engagés (actuels et à venir)… présenter lors des entretiens un Manager/directeur d’une autre fonction, ce qui eput éclairer sur l’état de maturité Supply Chain ou au moins de sa reconnaissance en interne.
    Enfin, ces entreprises disposent d’un atout énorme : les passerelles vers d’autres métiers, hors Supply Chain.

  • La voie de l’alternance reste-t-elle la voie royale pour accéder aux postes Supply Chain ?

    La voie de l’alternance a le vent en poupe car elle permet aux entreprises de participer à la formation professionnelle des futurs collaborateurs. En France cette voie de formation est extrêmement contrainte par le cadre réglementaire et il est possible que les gouvernements et les partenaires sociaux fassent évoluer sensiblement ce cadre. Cette voie, aujourd’hui royale, pourrait ne plus l’être. Les autres voies pour entrer dans les carrières en Supply Chain existent aussi et sont toujours bien pratiquées par un nombre important d’entreprises tant françaises qu’étrangères.

  • En termes d’expérience ? Vous préférez recruter plutôt des juniors, des seniors ?

    Ma réponse est « De tout » ! La croissance du secteur est telle que les besoins sont importants à tous les niveaux, et, les politiques D&I aidant, associées à des carrières de plus en plus longues report de l’âge de la retraite oblige, un senior (dont on peut rappeler que l’âge légal est de 45 ans !!!) a aujourd’hui toute sa place, à une condition, travailler son employabilité : se former, maintenir sa motivation et sa capacité d’adaptation, autrement dit, « rester jeune dans sa tête », et, peut-être, parler au recruteur de sa passion pour son métier plutôt que du nombre de trimestres restant à faire avant la retraite… 

  • Comment FM a travaillé son expérience candidat “concrètement” pour être 4ème France ?

    Les candidats qui nous ont plébiscité traduisent déjà le sentiment d’un processus de recrutement plutôt agréable. Nos recruteurs et nos managers font naturellement passer dans leur façon d’être avec les candidats les « codes comportementaux » de la culture FM, par exemple de la simplicité dans la relation, de la transparence (puisque la confiance est notre première valeur), et un questionnement généralement dénué d’agressivité ou de mise sous tension des candidats. Ce qui n’empêche pas d’effectuer le travail d’évaluation.

    En présentiel, les candidats soulignent aussi la convivialité qu’ils perçoivent dans l’entreprise, quand ils attendent à l’accueil, ils voient que tout le monde se dit bonjour, on leur offre un verre d’eau ou un café. Cela paraît fou sans doute de noter cela comme différenciant, mais c’est sûrement que ce n’est pas le cas partout …. 

    Après, oui, nous faisons attention à la qualité de notre process, nous faisons au mieux pour que les candidats aient des réponses, sachent où en est le processus de décision, si nous leur proposons un questionnaire d’évaluation de leurs compétences ou de leurs motivations, nous leur donnons toujours un feed-back, nous sommes clairs et précis sur les offres salariales, et dans une recherche de relation équilibrée, gagnant-gagnant et de long terme. Nous ne sommes pas parfaits bien entendu et il y a des ratés, mais peut-être moins qu’ailleurs ?

    Puis et surtout je devrais dire, nous soignons l’arrivée des nouveaux embauchés, avec par exemple un petit colis d’accueil, un mot écrit du manager, de multiples rencontres pour connaître ses collègues et clients internes, un parrain ou « buddy » sur qui s’appuyer les premiers mois, pour s’intégrer et se créer son réseau interne, et des formations dès les premiers jours. Là encore, rien de « rocket science » mais de l’attention portée à la personne, avec l’envie sincère de lui donner toutes les chances de réussir et le sentiment que nous sommes heureux de la compter parmi nous.

  • Sur quel site d’emplois retrouvons-nous le plus de candidats cadres ?

    Vous pouvez retrouver davantage d’emplois cadres sur les sites Apec et Cadremploi.

  • Est-ce que la tendance RH actuelle est davantage orientée vers le recrutement en CDI et CDD ou vers l’interim ?

    Les chiffres officiels (Pôle emploi) annoncent 71% de CDI et CDD+de 6 mois pour les projets de recrutement en 2022.
    Depuis 2021, à l’échelle de notre cabinet, pour les postes en Supply Chain, les besoins de nos clients en CDI ont augmenté bcp plus vite que les missions d’interim. (+40% VS +15%).

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Les quick wins de l’automatisation logistique

Dans le cadre de la rédaction d’un livre blanc, nous avons fait le constat que les projets d’automatisation classiques, dont la taille et le prix peuvent vite devenir importants, présentaient trop de risques pour que beaucoup d’entreprises sautent le pas.

En partenariat avec EOL et Wavestone, nous cherchons donc à collecter vos besoins et vos exemples d’automatisations pour répondre à vos problématiques quotidiennes de logisticiens tout en restant de taille modeste et de mise en œuvre rapide.

Bienvenue au nouveaux membres du CA

Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 17 juin au cours de laquelle France Supply Chain a présenté les travaux réalisés par l’association. Les élections ont validé l’entrée de 6 nouveaux membres au sein des 2 collèges représentatifs de l’Association.

Johanna BITTAN
Supply chain Digital transformation Director • L’Oréal

Alain BORNE
Global Supply Chain Director • Rémy Cointreau

Arnaud DE MOISSAC
CEO • DCbrain

Isabelle DRESCO
Directrice Générale France et Maroc • Chep

Laurent LACOTTE
Directeur Commercial Business Unit Frais • Stef

Mohamed MARFOUK
Directeur des Opérations • LVMH

Ils rejoignent les 42 membres du Conseil d’Administration et renforcent les 2 collèges qui le composent : 

  • le collège 1, fédérant les entreprises industrielles, entreprise de négoce et distribution, prestataireslogistiques et structures de santé ;
  • le collège 2, représentant : prestataires de service, associations, fédérations, organismes de recherche etformation et Individuels.

Ces nominations s’inscrivent dans la continuité de la dynamique de France Supply Chain qui accompagne la transformation des entreprises tant au niveau national qu’international. 

France Supply Chain : six membres de l’association font leur entrée au sein du conseil d’administration présidé par Yann de Feraudy

Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 17 juin au cours de laquelle France Supply Chain a présenté les travaux réalisés par l’association. Les élections ont validé l’entrée de 6 nouveaux membres au sein des 2 collèges représentatifs de l’Association.

Johanna BITTAN
Supply chain Digital transformation Director • L’Oréal

Alain BORNE
Global Supply Chain Director • Rémy Cointreau

Arnaud DE MOISSAC
CEO • DCbrain

Isabelle DRESCO
Directrice Générale France et Maroc • Chep

Laurent LACOTTE
Directeur Commercial Business Unit Frais • Stef

Mohamed MARFOUK
Directeur des Opérations • LVMH

Ils rejoignent les 42 membres du Conseil d’Administration et renforcent les 2 collèges qui le composent : 

  • le collège 1, fédérant les entreprises industrielles, entreprise de négoce et distribution, prestataireslogistiques et structures de santé ;
  • le collège 2, représentant : prestataires de service, associations, fédérations, organismes de recherche etformation et Individuels.

Ces nominations s’inscrivent dans la continuité de la dynamique de France Supply Chain qui accompagne la transformation des entreprises tant au niveau national qu’international. 

LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE FRANCE SUPPLY CHAIN

Collège 1 Chargeur 

  • Vincent BARALE, Vice-président Supply Chain – LOUIS VUITTON
  • Johanna BITTAN, Supply Chain Digital Transformation Director – L’OREAL
  • Alain BORNE, Global Supply Chain Director – REMY COINTREAU
  • Laurent CHARDON, VP Sales & Operations Planning – RENAULT TRUCKS FRANCE
  • Yann DE FERAUDY, Directeur General Adjoint Operations & IT – GROUPE ROCHER OPERATIONS
  • Xavier DERYCKE, VP Supply-Chain Transformation Europe – REXEL DEVELOPPEMENT SAS
  • Didier GRANGER, Président – OEMSERVICES
  • Jean-Michel GUARNERI, Directeur Général – LRPI
  • Pierre-Martin HUET, Vice-président Global Supply Chain – MICHELIN
  • Benoit HUVERT, Group Supply Chain Director – ORANGE
  • Éric JAVELLAUD, VP Global Supply chain and RX strategy, It Group and global effectiveness – ESSILORINTERNATIONAL
  • Vincent LAMARCHE, Vice President – Global Supply Chain Modeling & Network Design- SCHNEIDER ELECTRIC
  • Mohamed MARFOUK, Directeur des Opérations – LVMH
  • Éric LE MIGNON, Directeur Commission Logistique Groupe- INTERMARCHE
  • Charles LEONARDI, Directeur Général Supply Chain – NESTLE France
  • François MARTIN-FESTA, VP Marketing Offer Data – Digital Customer Experience – SCHNEIDER ELECTRIC
  • Bertrand NEYRET, Global WC Supply Chain et Manufacturing – SAINT GOBAIN
  • François PEIGNES, Vice-président Supply Chain Operations – ORANO
  • Marc RAFFO, Directeur Digital, Systèmes d’Information et Transformation- GROUPE AVRIL
  • Aime-Frederic ROSENZWEIG, Supply Chain Expert Leader – RENAULT
  • Stéphanie ROTT, Directrice des Opérations – GUERLAIN
  • Annie SAILLARD, Rolling Stock & Component Vice President – Americas – ALSTOM
  • Yves SIMON DE KERGUNIC, Directeur Supply Chain – COURIR
  • Jean-Marc VIALLATTE, VP global Supply Chain – ARKEMA

Collège 1 Prestataires logistiques 

  • Alexandre BERGER, Directeur Unité d’Affaires Solutions Logistiques et Transport de Proximité – LA POSTE
  • Emmanuel BONNET, Vice-président Vertical Market FMCG – GEODIS
  • Philippe DE CRECY, VP Air freight Europe / HMO Air freight Europe – BOLLORE
  • Laurent LACOTTE, Directeur Commercial Business Unit Frais – STEF 
  • Jean-Christophe MACHET, Président – FM LOGISTIC
  • Anne-Brigitte SPITZBARTH, VP Opérations Excellence & Sustainability – GEFCO
  • Frédéric VALLET, Président – SCHENKER France

Collège 2 Prestataires service, Associations, Fédérations, Organismes de recherche et de formation 

  • Alain BORRI, CEO – BP2R
  • Jérôme BOUR, PDG – DDS LOGISTICS
  • Loïc CHARBONNIER, Président AFTRAL
  • Arnaud DE MOISSAC, CEO – DCBRAIN
  • Jean Charles DECONNINCK, Président du Directoire du Groupe – GENERIX GROUP
  • Isabelle DRESCO, Directrice Générale France et Maroc – CHEP
  • Fabien ESNOULT, President & Founder – SPRINTPROJECT
  • Marie-Laure FURGALA, Directrice du programme ISLI – KEDGE BUSINESS SCHOOL
  • Cédric LECOLLEY, Directeur Commercial et Filières – GS1 France
  • Jérôme LEFORT, Avocat – LLC AVOCATS
  • Jean-Marie PAUMELLE, Partner, practice Supply Chain – WAVESTONE
  • Sébastien PERDEREAU, Practice Manager – MICHAEL PAGE
  • Philippe RAYNAUD, CEO – C-WAY
  • Laurent SABATUCCI, Directeur associé-Fondateur – EOL
  • Karine SAMUEL, Professeur des Universités – AIRL-SCM
  • Didier SCELLIER, Directeur Général France – PTV GROUP
  • William ZANOTTI, Président – DIGILENCE

À propos de France Supply Chain

Dans un monde de plus en plus complexe, faire de la Supply Chain un levier pour un monde plus durable est un enjeu essentiel pour toutes les entreprises. C’est pourquoi France Supply Chain apporte des solutions pertinentes à tous les acteurs de la Supply Chain, grâce à son réseau de 450 entreprises affiliées et une démarche reposant sur l’intelligence collective.

Contact presse : CLC Communications

Gilles Senneville et Laurence Bachelot

01 42 93 04 04 
g.senneville@clccom.com
l.bachelot@clccom.com 

France Supply Chain renforce son implication pour une supply chain durable levier de transformation pour une entreprise full RSE à l’horizon 2030

La RSE est plus que jamais au centre des préoccupations des entreprises. Entre pandémie, conflits géopolitiques et changement climatique, la RSE met aujourd’hui les entreprises face à leurs responsabilités et les fait s’interroger sur leurs organisations pour les années à venir. 

Partant de ce constat, L’Institut de l’Entreprise, PwC France et Maghreb, et la FNEGE (Fondation L’Institut de l’Entreprise) ont coordonné une étude, «L’Entreprise Full-RSE à horizon 2030», visant à comprendre comment intégrer la responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises à tous les niveaux de leurs organisations. 

De la prospective à la pratique

 Entre septembre 2020 et novembre 2021, dans une démarche partenariale inédite, 10 associations professionnelles de référence*, réunissant plus de 240 témoins, issus des directions de plus d’une centaine d’entreprises, et 30 experts académiques, ont participé à 10 ateliers de «design fiction», consistant à se projeter dans des futurs plausibles pour se questionner sur les orientations à prendre dans le présent. 

FRANCE SUPPLY CHAIN, l’interlocutrice de référence sur toutes les questions relatives aux enjeux de la chaîne d’approvisionnement et impliquée depuis de nombreuses années pour des Supply Chain durables, se réjouit d’avoir contribué à cette étude.

 Pour Yann de Feraudy, Président de France Supply Chain : 

 En 2030, la fonction Supply Chain devient plus centrale et visible. Dans la mesure où elle touche 60 à 80% de la structure de coût, elle est un des leviers majeurs de la transformation de nos entreprises. Elle couvre nombre d’activités depuis le sourcing, jusqu’au recyclage des produits en passant par les achats, l’approvisionnement, la planification, la production, le stockage et le transport… Cette position centrale et transversale aligne les fonctions Achats, Industrielles et Logistiques vers une même vision stratégique et opérationnelle. 

Une entreprise full RSE définira une politique d’approvisionnement et en demandera l’exécution conjointe par ses services Achats et sa fonction Supply Chain… Celle-ci se dotera de moyens technologiques de plus en plus pointus pour assurer une meilleure visibilité et traçabilité sur toute la chaîne en optimisant le service et l’utilisation, voire la réutilisation, des ressources pour préserver la planète. Elle devra collaborer avec les parties prenantes internes, mais aussi externes à l’entreprise, mobilisant tout son écosystème. 

Ces ateliers ont souligné les difficultés qui « font obstacles », nous pensons qu’il faut regarder au-delà en s’appuyant sur les changements en cours qui fonctionnent et tracent des lignes pour l’avenir ! 

La fonction Supply Chain full RSE sera : Centrée sur le Client, plus Résiliente, toujours plus Collaborative (parfois même avec des concurrents) ainsi saura-t-elle mieux recruter et développer des Talents et avoir un impact positif sur la planète.

*L’Institut de l’Entreprise, PwC, la FNEGE, l’ANDRH, l’ADETEM, le CIGREF, le CNA, la DFCG, Entreprises & Médias, France Supply Chain, l’IFA, et l’ORSE 


À propos de France Supply Chain

Dans un monde de plus en plus complexe, faire de la Supply Chain un levier pour un monde plus durable est un enjeu essentiel pour toutes les entreprises. C’est pourquoi France Supply Chain apporte des solutions pertinentes à tous les acteurs de la Supply Chain, grâce à son réseau de 450 entreprises affiliées et une démarche reposant sur l’intelligence collective.

Contact presse : CLC Communications

Gilles Senneville et Laurence Bachelot

01 42 93 04 04 
g.senneville@clccom.com
l.bachelot@clccom.com 

Engins de manutentions : Comment répondre aux enjeux énergétiques de l’entrepôt d’aujourd’hui et de demain ?

Dans un contexte où les entreprises mettent en place des solutions pour réduire leur consommation d’énergie et leur empreinte carbone, l’intralogistique suscite de plus en plus d’intérêts. Aujourd’hui avoir une intralogistique optimisée et agile représente un avantage concurrentiel. Les entreprises sont à la recherche de nouvelles technologies, sources d’énergies pour plus d’efficacité, de rentabilité et de durabilité.

Le 31 mai, France Supply Chain organisait un webinar avec les entreprises EOL, Fenwick, Evolis Sympo et Andine pour découvrir quelles innovations mettre en place pour sa flotte d’engins de manutentions (replay webinar ci-dessous).

RPA & Cybersécurité

DEUX NOUVEAUX LIVRES BLANCS PUBLIES PAR FRANCE SUPPLY CHAIN AVEC LE PARTENARIAT DE WAVESTONE

France Supply Chain et son partenaire Wavestone publient aujourd’hui deux nouveaux livres blancs, RPA et Cybersécurité, consacrés à l’automatisation des processus et au risque digital, deux enjeux majeurs pour la supply chain. Ils viennent enrichir les travaux du Lab Digital & Technologies, dirigé par François Martin-Festa, avec pour objectif de rendre accessibles à l’ensemble du monde de la supply chain des notions très complexes.

Dans un contexte où l’on assiste à une pression concurrentielle en constante augmentation, et à de fortes variations de l’offre et de la demande, la Supply Chain doit se transformer pour devenir agile et résiliente. Elle devient alors de plus en plus intégrée et digitale pour réaliser ses activités. Les deux livres blancs, réalisés par France Supply Chain avec le partenariat de Wavestone, cabinet de conseil français spécialiste de la transformation des entreprises et des organisations, viennent donc nourrir la réflexion sur la digitalisation de la supply chain. Ils contribuent ainsi à la prise de décisions des responsables supply chain, appelés à devenir acteurs de cette transformation.

En identifiant les meilleures technologies, les risques, les idées innovantes, et en lançant des projets collaboratifs, France Supply Chain, au travers de son Lab Digital & Technologies, fournit à toute la profession des outils pratiques et une vision prospective autour de la transformation digitale.

«Ces derniers travaux nous permettent d’éclairer les industriels sur les opportunités, les zones de risque et les menaces que nous avons identifiées pour beaucoup de supply chain. Ils s’inscrivent dans notre volonté de faire avancer la prise de conscience, la connaissance et le partage d’expériences de nos membres, en leur apportant des éclairages très centrés sur les sujets technologiques complexes auxquels ils font face».
François Martin-Festa, VP End to End Offer Data du groupe Schneider Electric et responsable du Lab Digital & Technologies

La démarche : Sous l’impulsion d’un comité de pilotage dirigé par François Martin-Festa, les membres sensibilisés au sujet, parmi les 450 entreprises adhérentes de France Supply Chain, multinationales, PME ou startups de tous les secteurs d’activité, se sont réunis pour partager de manière ouverte leurs contributions.

La méthodologie : Avec un caractère opérationnel et concret très fort, elle se structure autour de 3 points clés :

  • offrir un panorama de cas d’usages concrets avec des retours d’expériences,
  • dresser une checklist des points à traiter et des risques auxquels les professionnels de la supply chain peuvent faire face,
  • proposer un radar de solutions en identifiant les sociétés qui pourront, du fait de leurs spécialités reconnues, les aider à analyser et résoudre leurs problématiques.

«Dans le cadre de ces deux livres blancs, nous avons apporté notre vision métier, business et technologie, afin d’alimenter les échanges qui ont permis de fédérer les membres de France Supply Chain pour construire ensemble un point de vue accessible au plus grand nombre.»
Marc Dauga, Partner Wavestone et membre du Lab Digital & Technologies

RPA et Cybersécurité : état des lieux des opportunités et des menaces pour la supply chain

Ces deux livres blancs permettent d’appréhender les enjeux de la transformation digitale en cours, de faire émerger les meilleures pratiques, les solutions et les points d’attention pour l’avenir.

  • Le livre blanc Supply Chain x RPA (Robotic Process Automation, l’automatisation des tâches manuelles en lien avec les Systèmes d’information) a pour objectif de présenter la RPA, son utilisation et ses bénéfices sur les activités de la supply chain. Il détaille des applications concrètes de cette technologie sur l’ensemble des processus de la supply chain (planification, gestion de commandes, service client …) et liste les principales actions à mener pour accompagner sa mise en oeuvre.
  • Le second livre blanc, Supply Chain x Cybersécurité dresse un état des lieux des risques cyber pesant sur les activités d’une supply chain de plus en plus informatisée et mondialisée. A l’heure où « la question n’est plus de savoir si la supply chain va se faire attaquer mais quand [elle va] se faire attaquer ? », ce livre blanc expose clairement les risques et les conséquences. Il donne également les 3 grandes tendances qui vont perdurer en 2022 : compromissions des sous-traitants et attaques ciblées sur le cloud.

Le Lab Digital & Technologies

Dans un contexte de forte pression concurrentielle nécessitant de limiter l’augmentation des coûts, d’être agile pour apporter toujours plus de services aux industriels comme aux particuliers, de s’adapter en permanence aux fortes variations d’activité, et dans un paysage géo-politique incertain, la digitalisation de la supply chain est un levier clé. Sujet tout aussi fondamental que complexe, elle est au coeur des réflexions et des actions de France Supply Chain.

Au sein du Lab Digital & Technologies, la communauté des membres de France Supply Chain mène un certain nombre de travaux. Leur démarche est toujours guidée par un principe fort : améliorer la connaissance des membres, mais aussi et surtout essayer d’amener un point d’entrée concret pour les entreprises autour de cas d’usages, de rencontres, de retours d’expériences, et d’offrir, in fine, «un forum dépollué de toutes considérations mercantiles», comme le formule François Martin-Festa.

Les travaux du Lab Digital & Technologies se structurent autour de 9 grandes thématiques : Intelligence Artificielle, IOT, Intralogistique, Digitalisation du transport, RPA, Data, Innovation Supply Chain, Blockchain et Cybersécurité.


À propos de France Supply Chain

Dans un monde de plus en plus complexe, faire de la Supply Chain un levier pour un monde plus durable est un enjeu essentiel pour toutes les entreprises. C’est pourquoi France Supply Chain apporte des solutions pertinentes à tous les acteurs de la Supply Chain, grâce à son réseau de 450 entreprises affiliées et une démarche reposant sur l’intelligence collective.

À propos de Wavestone

Dans un monde où savoir se transformer est la clé du succès, Wavestone s’est donné pour mission d’éclairer et guider les grandes entreprises et organisations dans leurs transformations les plus critiques avec l’ambition de les rendre positives pour toutes les parties prenantes. C’est ce que nous appelons «The Positive Way».

Wavestone rassemble plus de 3400 collaborateurs dans 8 pays. Il figure parmi les leaders indépendants du conseil en Europe, et constitue le 1er cabinet de conseil indépendant en France. Wavestone est coté sur Euronext à Paris et labellisé Great Place To Work®.

Plus d’informations sur www.wavestone.com // @wavestoneFR

Contact presse : CLC Communications

Gilles Senneville et Laurence Bachelot

01 42 93 04 04 
g.senneville@clccom.com
l.bachelot@clccom.com 

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